Voici les éléments 1 - 10 sur 23
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    Regards indigènes sur la littérature franco-provençale suisse romande (1801-1912)
    En passant en revue les discours qui accompagnent certaines éditions de textes littéraires franco-provençaux de Suisse romande – qu’elles soient proposées en monographies comme c'est le cas des Mélanges vaudois de Louis FAVRAT (1894) ou publiées dans des livraisons périodiques (Conteur vaudois, Valais romand, Étrennes fribourgeoises, etc.) – ou les propos de certains auteurs qui s'y intéressent de près (par exemple GAUCHAT 1907), nous cherchons à capter le regard que les romands portaient sur leur littérature patoise. La confrontation de leur argumentation avec les idéologies langagières dominantes de l'époque fera apparaître les différents positionnements adoptés et les raisons qui les ont poussés à recueillir et à diffuser ces œuvres patoises. En choisissant d’analyser un ensemble de productions textuelles dont la parution s’échelonne sur une fourchette temporelle large (de 1801 à 1912), nous pourrons observer l'évolution de ces discours à mesure que les parlers franco-provençaux de Suisse romande se raréfient et deviennent des objets d’études scientifiques.
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    Réflexions épistémologiques autour de la sociolinguistique historique
    (Limoges: Lambert Lucas, 2010) ;
    Nous proposons dans cet article quelques réflexions épistémologiques sur les bases théoriques de la sociolinguistique historique. Déjà bien ancrée dans le domaine anglo-saxon et reposant sur des démarches préexistantes mais rarement théorisées, la sociolinguistique historique demeure encore, pour ce qui est du domaine gallo-roman entre autres, un champ disciplinaire émergeant. Elle est généralement considérée et définie avant tout comme un sous-ensemble de la sociolinguistique et témoigne de la volonté de transposer ses méthodes de la synchronie à la diachronie. Dans cette optique, la sociolinguistique historique est souvent associée à différents paradigmes tels que la sociologie du langage, l’ethnographie linguistique ou le variationnisme de type labovien. Par certains aspects, un autre courant conjuguant linguistique et histoire peut également être rapproché de la sociolinguistique historique, il s’agit de l’«analyse du discours du côté de l’histoire ». Toutefois, nous pensons que la sociolinguistique historique ne saurait être réduite à ces seuls domaines d’application et nous souhaitons élargir le débat et envisager notre discipline dans un sens moins restrictif. Pour ce faire, nous estimons qu’il est nécessaire de revenir en détail sur certaines notions constitutives de la discipline mais qui demeurent peu discutées: à savoir le social et l’historique. Nous sommes persuadés qu’il convient en effet de s’interroger plus longuement sur la place du social dans les approches dites de sociolinguistique historique et de comprendre la vision du temps sous-jacente à ces études. Cette démarche nous permettra de pratiquer une sociolinguistique historique qui, tout en prenant appui sur les paradigmes décrits ci-dessus, s’en démarque nettement et cherche à intégrer à sa réflexion une dimension critique et réflexive à l’image de la sociolinguistique critique.
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    "Mémoires d'un forban philosophe" (1829). Variation linguistique et idéologies langagières
    (Paris: Classiques Garnier, 2019)
    Par l’analyse de la variation linguistique présente dans les Mémoires d’un forban philosophe, roman anonyme de 1829, cette étude montre le rôle des textes littéraires dans la circulation des idéologies langagières et met en lumière la manière dont elles servent la vision sociale de l’auteur.
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    La lettre de la peu-lettrée des Mémoires d'un forban philosophe (1829) à la lumière des méthodes de la sociolinguistique historique
    (Berlin: De Gruyter, 2010)
    Sur la base d'un texte littéraire, Les "Mémoires d'un forban philosophe", petit récit anonyme publié à Paris en 1829, nous cherchons à analyser la manière dont un auteur du début du XIXe siècle conçoit et représente la variation linguistique en jouant avec les différents registres de langue qui sont à sa disposition, tels que le français populaire, le poissard et l'argot. Pour ce faire, nous nous attacherons à déterminer, en premier lieu, la manière dont ce document s'insère dans une tradition discursive des représentations sociolinguistiques et établirons quelles sont ses particularités et ses caractéristiques propres. Parallèlement, il s'agira de définir comment un texte de cette nature peut participer à la construction d'une représentation sociale, et si (et dans le cas d'une réponse affirmative, de quelle manière) il représente une/des réalité/s linguistique/s propre/s au début du XIXe siècle. Enfin, l'analyse des Mémoires d'un forban philosophe, nous permettra peut-être, par l'élargissement de notre angle de vue, d'observer quel était le discours sur la langue véhiculée par ce type d'ouvrage et, indirectement, ce qu'il en était de la conscience linguistique en cette période d'intense homogénéisation de la langue française. Ainsi, par cette approche sociolinguistique, nous souhaitons démontrer qu'à partir d'un texte littéraire nous offrant un point de vue ponctuel sur une situation linguistique donnée, il devrait être possible de mettre en lumière des indices précieux pour la compréhension de ce que pouvait être, dans le cas qui nous occupe, la variation linguistique dans le Paris du début du XIXe siècle.
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    «Prolégomènes à une étude des marques d'usage dans la lexicographie différentielle: le cas du français régional de Suisse romande»
    (Limoges: Lambert Lucas, 2011) ; ;
    F. BAIDER / E. LAMPROU / M. MONVILLE-BURSTON, None
    Le cadre théorique permettant l'établissement des systèmes des marques d'usage est encore déficitaire dans la tradition lexicographique de l'espace francophone, et en particulier dans la lexicographie différentielle. Nous aimerions tenter de développer les références théoriques qui permettront de mieux caractériser la nature intrinsèque du français régional et l'outil théorique de sa description, et plus particulièrement du système de marquage du français régional. Il s'agira de comprendre de manière plus rigoureuse le "sentiment" du locuteur à l'égard de sa langue et les rapports qu'il entretient avec celle-ci par une évaluation de lexèmes identifiés comme régionaux. Cette évaluation sera basée sur l'élaboration d'une typologie de valorisation (ou de dévalorisation) des lexèmes concernés. Ceci devrait permettre la constitution d'une échelle de variation qui servira à dégager une "norme" régionale objectivée, et à mettre en lumière, dans l'axe de variation diatopique, l'existence de centres de références et d'irradiation qui jusqu'à présent n'étaient que pressentis.