Voici les éléments 1 - 10 sur 78
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    Governing poverty and migration in European nation-states – keywords revisited
    This article introduces a collaborative publication exploring the intricate interplay between poverty governance, migration control, and welfare provision. Adopting a ‘keywords’ approach, we investigate the terminology and concepts around which academic discussions revolve when addressing poverty and migration. Central to this examination is the figure of the ‘poor migrant’, whose experiences of inclusion and exclusion intersect along lines of race, gender, and legal status. Using an intersectional lens, the publication dissects key terms and concepts : Welfare State, Welfare Governance, Citizenship, Solidarity and Deservingness, Suspicion and Surveillance, Discipline, and Banishment. We thus aim to conceptualise and critically discuss the constant renegotiation of state power and the nation-state induced in ex/inclusionary aspects of welfare and migration policies and law. The contribution reveals how notions of belonging shape access to rights and services, particularly along racialized and classist lines. Moreover, it explores how migration policies exacerbate scrutiny and exclusion faced by non-citizen populations within contemporary welfare systems.
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    Welfare governance
    (2024) ;
    Anita Heindlmaier
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    Sandra Mantu
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    This article connects to broader discussions on governance and neoliberal individualisation and advances how activation policies push a focus on labour market participation no matter what the cost – leaving non-citizens vulnerable to exploitative working conditions and termination of their stay permits if they do not participate. This goes along with a responsibilisation of the ‘poor migrant’, individualising their failure to secure their living that provides crucial momentum to drive them out of the national territory. Pointing to the broader context of intersectional (especially gendered and racialised) inequalities, this contribution concludes that precarity (both material and status-wise) is one of the key results characterising the current welfare governance of non-citizens.
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    Citizenship
    (2024)
    Jukka Könönen
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    Sandra Mantu
    As a result of increased mobility and restrictive immigration policies in Europe, a growing number of people live in conditional and deportable positions with only limited social rights and access to welfare services. In this keyword, we discuss how the conception of national citizenship that underpins immigration and welfare regimes affects the position of non-citizens, with a particular focus on legal status as an instrument of hierarchisation and social marginalisation in European societies. Immigration systems create hierarchies and divisions by establishing different legal statuses for non-citizens, with wider implications for their position in society. Legal status has become a significant factor in social exclusion and marginality in European societies, intersecting with race, class, gender, and ethnicity to (re)produce social disadvantages. At the same time, migrants’ struggles are situated along the same historical continuum as other previously excluded and marginalised groups, revealing inherent contradictions related to citizenship in modern nation-states and challenging the boundaries of citizenship from the inside.
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    What Is the Nexus between Migration and Mobility? A Framework to Understand the Interplay between Different Ideal Types of Human Movement
    Categorising certain forms of human movement as ‘migration’ and others as ‘mobility’ has far-reaching consequences. We introduce the migration–mobility nexus as a framework for other researchers to interrogate the relationship between these two categories of human movement and explain how they shape different social representations. Our framework articulates four ideal-typical interplays between categories of migration and categories of mobility: continuum (fluid mobilities transform into more stable forms of migration and vice versa), enablement (migration requires mobility, and mobility can trigger migration), hierarchy (migration and mobility are political categories that legitimise hierarchies of movement) and opposition (migration and mobility are pitted against each other). These interplays reveal the normative underpinnings of different categories, which we argue are too often implicit and unacknowledged.
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    Das ökonomische Leitmotiv des Bürgerrechts
    (2024) ;
    Baier, Sabine
    ;
    Cardoso, Tatiana
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    Espahangizi, Kijan
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    King-Savic, Sandra
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    von Rütte, Barbara
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    Restriction temporaire
    Behördlich kategorisiert, verwaltet und platziert. Fremdplatzierungsprozesse in den Kantonen Bern und Tessin, 1960 bis 1980
    Cette thèse se concentre sur la manière dont l'État suisse a géré et gouverné les familles, les parents et leurs enfants à travers la mesure du placement. Elle reconstruit les processus de placement qui ont eu lieu entre 1960 et 1980 dans les cantons de Berne et du Tessin. Une analyse qualitative de 170 processus de placement met en lumière les nuances et les ambivalences des interventions de l'État dans les familles. L'étude, conçue selon une perspective multiple, combine des recherches dans les archives avec des entretiens avec des personnes qui ont été placées dans une institution ou dans une famille d'accueil durant leur enfance et leur adolescence. La triangulation de ces différentes méthodes révèle que ces processus de placement étaient complexes et multidimensionnels. J'aborde la question de l'administration et du gouvernement des familles par l'État selon trois axes. Le premier axe reconstruit les processus de décision en vue d'un placement. En partant d'une perspective d'anthropologie de l'État, qui conçoit « l'État » en termes de pratiques, les décisions de placement peuvent être comprises selon quatre pratiques : Signaler, évaluer, enforcer et contester. Cela montre comment les décisions de placement étaient ancrées dans la société et en découlaient. Le deuxième axe examine les processus de catégorisation qui ont été à l'œuvre dans les placements extrafamiliaux. Il révèle la construction intersectionnelle de « l'ascendance » familiale, qui s'effectue à travers différentes catégorisations entrecroisées. Les catégorisations naturalisantes et essentialisantes ont eu un impact particulièrement important dans les placements. L'évaluation des jeunes femmes qui ont eu une relation avec des « Italiens » montre comment les frontières de la nation ont été négociées dans le contexte des discours sur la « surpopulation étrangère » et à travers des interventions dans les familles. Le troisième axe est centré sur le croisement des régimes de migration et de placement. La construction de « l’ascendance » familiale ainsi que la nationalité en tant que catégorie d'attribution centrale jouent un rôle particulier à cette interface. Le long des négociations intersectionnelles sur la vulnérabilité, la Deservingness et la « bonne » parentalité, des frontières ont été dessinées entre « nous » et « eux » dans les processus de placement. Les enfants et les parents concernés pouvaient être expulsés. Les enfants sans nationalité suisse qui ont grandi dans des familles d'accueil et des foyers suisses pouvaient cependant aussi être naturalisés. L'examen de ces trois axes révèle que l'intérêt croissant pour la croissance des enfants s'est traduit de différentes manières dans les processus de placement des années 1960 et 1970. Cela reflète les rapports de force sociaux dominants et la manière dont ils ont été négociés et reproduits à travers le gouvernement des familles.
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    Doubting the national order of poverty. The moral administration of “poor others” in Swiss welfare and migration bureaucracies
    En Suisse, l’intrication entre assistance sociale et contrôle migratoire a eu pour effet de bannir de plus en plus la pauvreté. Les résident-es sans nationalité suisse sont confronté-es à la menace générale d’expulsion lorsqu'ils et elles exercent leur droit à recevoir une assistance sociale. De telles politiques révèlent un ordre national de la pauvreté caractérisé par un environnement hostile et la possibilité de déporter de larges segments de la population. Cette thèse plonge dans l'ordinaire de cet ordre national de la pauvreté. À travers un travail de terrain ethnographique dans les bureaucraties de l’assistance sociale et de la migration, j'étudie la construction et l'administration quotidienne des “poor others” [“autres pauvres”] en Suisse. Les pratiques bureaucratiques au centre de cette recherche sont comprises à travers le concept de interior b/ordering. Cette notion permet d'explorer comment la menace générale d’expulsion est individualisée et dépolitisée par l'administration (morale) des “poor others.” Dans mon analyse, je démontre comment la production de différences est légitimée par des processus relationnels entre les différentes administrations impliquées, conduisant à une situation où la réception de l'assistance sociale est considérée comme “self-inflicted” [“auto-infligée”]. Cela implique la construction de la personne concernée comme pauvre à cause de sa “propre faute.” De telles méthodes rappellent les pratiques et les constellations coloniales de catégorisation des “autres” comme “paresseux,” “impossibles à éduquer” et “indignes,” ce qui est invisibilisé par la bureaucratisation et les justifications morales. Cette thèse explore également l'importance de traiter les contradictions et les incertitudes, tant dans mes propres pratiques d'écriture et d'abstraction de la réalité sociale que dans les bureaucraties. Je révèle des similitudes entre “faire de la science” et “faire de la bureaucratie” et je propose une connexion entre les deux à travers la notion de doutes. Douter signifie questionner si ses propres pratiques sont “bonnes” et “vraies” par rapport à ce qui constitue “la vérité” et “le bien.” Dans la bureaucratie, les doutes émergent lors de l'application de la cohérence de la loi et des politiques sur la complexité du monde social. Cette thèse montre que certaines techniques doivent être appliquées pour gouverner les doutes dans les bureaucraties et rendre l'administration des “poor others” possible, efficace et efficiente. En m'appuyant sur les trois articles scientifiques qui composent ma thèse, je présente trois techniques différentes de gouverner les doutes : rule orientation, la documentation et la déresponsabilisation. Ces techniques sont liées aux propres tâches bureaucratiques des administrateur-ses, sont conditionnées par la morale du pouvoir d'État et facilitent la stabilisation de la “banalité” et du “evil” [“le mal”] de l'ordre national de la pauvreté.
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    Bedarfsanalyse Seelsorge in Spitälern und Gefängnissen des Kantons Basel-Stadt: Schlussbericht
    (Bern: Büro BASS und Universität Neuenburg, 2023)
    Stettler, Peter
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    Liechti, Lena
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    Heusser, Caroline
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    “For just decisions we need you!”: Relational decision‐making and the bureaucratic exclusion of “poor others”
    (2023) ;
    Lisa Marie Borrelli
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    Focusing on the intersections between bureaucracies of welfare and migration control, this article interrogates how decisions about the future stay of non‐citizens receiving social assistance are made in a relational interplay of different offices and actors in Switzerland. We investigate how relational decision‐making is fundamental in crafting legitimate decisions about the exclusion of “poor others.” Based on ethnographic fieldwork with diverse actors involved in migration control enforcement and welfare policy implementation, this article contributes to understanding how legal regulations turn into social reality. We show that a multitude of actors, including social services, inform and affect migration control‐related decisions. This relationality co‐produces the outcome and legitimacy of the final decision taken by the respective migration office. In turn, the actors’ fields of action, values, and procedures are themselves affected by this relational involvement. The relational character of decision‐making therefore involves an expansion of migration control into other bureaucratic and social fields that co‐construct legitimate decisions concerning the deportation of “poor others” and create the illusion of a “coherent state,” invisibilizing structural inequalities.