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    L’apport des sciences humaines et sociales à l‘innovation en Suisse
    (Berne Secrétariat d’État à la formation, à la recherche et à l’innovation SEFRI, 2023-2-1) ; ; ;
    Les sciences humaines et sociales (SHS) occupent une place importante dans le système de recherche et de formation suisse avec près de deux tiers des effectifs des Hautes écoles (doctorants inclus) (FNS 2016). Cependant, leur contribution à l’innovation est mal identifiée et les SHS restent en marge des programmes de soutien à l’innovation. Ainsi, en 2017, seuls 5% des contributions fédérales pour l’innovation basée sur la recherche scientifique ont concerné les SHS (CTI 2017). Pour mieux comprendre et concevoir l’apport des SHS au système suisse d’innovation, il faut considérer l’ensemble des innovations, sans se focaliser sur celles qui sont issues de la recherche en sciences naturelles et de l’ingénieur. Ainsi, si les innovations techno-productives sont généralement issues d’inventions réalisées par les sciences de la nature et de l’ingénieur, les compétences des SHS permettent de transformer ces inventions en innovations. Elles organisent les processus d’innovation en entreprise, gèrent les droits de propriété intellectuelle, commercialisent les nouveaux produits... Ces innovations techno-productives, notamment dans les domaines des biens d’équipements et des produits pharmaceutiques, positionnent la Suisse parmi les nations les plus innovantes. Ici déjà, si l’on regarde dans le détail, la contribution de ces « sciences facilitatrices » (enabling sciences) semble décisive, puisque c’est dans les domaines organisationnel et commercial que le pays pointe le plus régulièrement en tête des classements européens (European Innovation Scoreboard 2012-2016). A côté des innovations techno-productives, les innovations culturelles consistent à donner du sens, ou un sens nouveau, aux activités économiques. Ces innovations concernent les industries créatives (information et de communication, publicité et marketing, événementiel, design, arts, médias, édition et production audiovisuelle), mais également des activités traditionnelles comme l’agroalimentaire, le tourisme, etc. L’horlogerie suisse est un exemple emblématique du renouvellement d’industries traditionnelles par l’innovation culturelle, en l’occurrence l’introduction de l’authenticité grâce, entre autres, aux mouvements mécaniques. L’innovation culturelle se déploie aujourd’hui largement grâce aux plateformes et aux nouveaux modèles d’affaires liés aux technologies digitales. Toutefois, l’innovation n’est pas censée répondre uniquement aux besoins de compétitivité des entreprises, mais aussi apporter des solutions à des problèmes de société. Les innovations sociales engagent aussi bien les autorités publiques, les entreprises que la société civile. Leur valeur est avant tout fondée sur la capacité à répondre à des problèmes collectifs grâce à des solutions développées en société, par la société et pour la société. Par exemple, les épiceries Caritas permettent à des personnes à bas revenus de s’approvisionner tout en limitant le gaspillage alimentaire. Dans ce contexte élargi de l’innovation, les SHS orientent la réflexion et l’action sur la manière dont des produits et des pratiques deviennent, ou pas, des innovations et acquièrent une valeur en société. De leur côté, les sciences mathématiques, informatiques, naturelles et techniques (MINT) donnent lieu à des découvertes et créent des inventions. C’est généralement avec une contribution des SHS que ces dernières peuvent alors être transformées en innovations.
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    The Rolling 50s (and More): Cars and Life Satisfaction Among Seniors Across Europe
    Cars represent a valuable real asset that most individuals use on a daily basis. Although cars are a form of material prosperity like income and other forms of wealth, the link between cars and subjective well-being (SWB) is barely covered in the existing literature. Furthermore, few existing contributions are scattered across specific cultural contexts. Here, we analyze the relationship between cars and the SWB of seniors in different European countries using the SHARE dataset. We construct multilevel and fixed-effect models to explore the extent of economic, infrastructural, and cultural factors and how they can explain this relationship. The results show that the value of the car is, among all wealth components (houses, bank account, bonds, stocks, mutual funds, debts and mortgages), the form of wealth most related to life satisfaction. In addition, cars matter less (a) in affluent societies, (b) where rail infrastructure is more developed, and (c) where people hold fewer materialistic values. We discuss these results in the framework of the functional and positional value of cars, i.e., respectively, the value derived from it regardless of others and the value derived from it vis-à-vis others.
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    Comparison of survey data on wealth in Switzerland
    Beyond income, wealth is one of most relevant components among national and international indicators of household finances. Three surveys that include Switzerland have recently integrated questions about wealth and its components. These surveys are the Swiss Household Panel -SHP- (2016), the Statistics on Income and Living Conditions -CH-SILC- (2015), and the Survey on Health, Ageing and Retirement in Europe -SHARE- (2015). Following three important criteria suggested by the Organisation for Economic Co-operation and Development (OECD), namely relevance, coherence and accuracy, this study systematically compares data on housing and financial wealth. The analysis addresses question wording, the comparison with national accounts and accuracy. Results suggest that SHARE is the most relevant survey in terms of financial wealth and total net worth. CH-SILC is a coherent survey that allows for additional analysis on subjective living conditions, while the SHP is an ecological survey in terms of the number of questions on wealth.
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    Why Wealth Matters More Than Income for Subjective Well-being?
    (Cham: Springer, 2019) ;
    The links between economic prosperity and subjective well-being was one of the first ones to be investigated, ever since the latter has been measured. For convenience and availability matters, income (what people earn) was mostly used at the individual level. It is only since recently that data about wealth (what people possess) is available and the links between wealth and SWB are studied since about a decade. These results show an unambiguous positive link between wealth and SWB. In most cases, wealth is more important than income from the perspective of SWB. Theoretical and empirical reasons are reviewed in this chapter.
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    Étude sur les addictions et consommations de diverses substances des étudiant-e-s de l’Université de Neuchâtel de l’année académique 2017-2018
    (2019) ;
    Léchot, Morgan
    ;
    Ce présent travail est le fruit d’une collaboration entre le Jardin botanique de la Ville de Neuchâtel et l’Institut de sociologie de l’Université de Neuchâtel (UniNE) dont l’objectif a été de mener une enquête quantitative auprès des étudiant-e-s de l’UniNE pour étudier les pratiques de consommations et comportements potentiellement addictogènes de cette communauté. Elle s’inscrit dans le cadre du séminaire d’introduction à la recherche quantitative et a été en partie réalisée avec les étudiant-e-s en 3ème année du bachelor en sociologie 2017-2018. Les résultats exposés dans le présent rapport sont extraits d’un questionnaire envoyé à l’ensemble des étudiant-e-s de l’année académique susmentionnée inscrit-e-s en bachelor, master et doctorat auquel plus d’un sixième de la population estudiantine a participé. Plus en détail, les questions du questionnaire ont cherché à cerner différents types de consommation (alimentaire, alcoolique, tabagique, cannabique, …), étudier des pratiques possiblement addictives concernant les activités sportives ou digitales (achats ou jeux en ligne, réseaux sociaux, téléphonie mobile, …) ou encore viser à questionner certaines représentations sur les substances végétales et psychoactives ainsi que sur des comportements d’addiction. La structure du rapport est subdivisée en deux grandes parties : d’une part la partie méthodologique de l’enquête et, d’autre part, les résultats statistiques de celle-ci.
    Concernant la population d’enquête, nous pouvons relever que près de trois quarts des participant-e-s sont des femmes (74.6%) contre près d’un quart d’hommes (24.7%)1. S’agissant des diplômes universitaires en préparation, la majorité des participant-e-s est inscrite au niveau bachelor, ce qui représente plus de six étudiant-e-s sur dix (61.7%), plus d’un quart au niveau master (27.4%) et un dixième d’entre elles et eux effectuent un doctorat (10.6%). En termes d’âge, la grande majorité des répondant-e-s ont 30 ans et moins (92.0%)2.
    Au regard de quelques principaux résultats de l’étude, près de trois étudiant-e-s sur dix (28.8%) déclarent consommer plusieurs fois par jour du tabac et près d’un quart (24.7%) boire de l’alcool plusieurs fois par semaine. Un tiers de la population étudiante a consommé du cannabis au moins une fois au cours des douze derniers mois et une part marginale ont fait usage des drogues dites dures (cocaïne, ecstasy, champignons hallucinogènes, héroïne, …). Plus de deux tiers de la population étudiante (69.9%) pratiquent une activité sportive et un dixième d’entre elle (9.9%) en fait tous les jours - à noter que seule une infime proportion déclare faire toujours passer leur vie professionnelle et privée après la pratique de leur activité sportive (respectivement 2.3% et 3.0%). Près d’une moitié de répondant-e-s (47.6%) déclarent passer entre 1 à 3 heures par jour sur internet et un tiers (33.9%) passe le même temps par jour sur les réseaux sociaux. Sept étudiant-e-s sur dix (70.9%) considère comme étant très excessif le fait d’utiliser internet plus de 8 heures par jour pour des activités de loisirs contre une moitié (51.1%) à l’estimer pour l’utilisation quotidienne du téléphone portable plus de 5 heures par jour. On constate de manière générale que plus les répondant-e-s passent du temps sur internet par jour, plus elles et ils auront tendance à considérer ces deux pratiques comme étant non excessives. En termes de représentation sur le caractère de légalité de certains produits, le cannabis est considéré comme une drogue par près de neuf étudiante-s sur dix (87.1%) alors qu’une moitié considère le CBD (56.1%) comme tel. Nous pouvons relever notamment que plus de la moitié des participant-e-s (56.5%) estime que le cannabis devrait rester illégal à la vente et à la consommation contre seulement un peu plus d’un cinquième (21.7%) qui l’estiment pour le CBD. Notons que près de trois quarts des répondant-e-s (74.4%) n’évaluent pas le cannabis comme étant plus nocif que le tabac.
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    An intergenerational perspective on the risk of poverty: integrating wealth to measure poverty
    (: UNITED NATIONS ECONOMIC COMMISSION FOR EUROPE CONFERENCE OF EUROPEAN STATISTICIANS, 2018-11-29) ;
    Currently, the debate of national statistical offices and scholars working on poverty is on how to include wealth in the classical measure of income poverty. Holding the income-poverty threshold fixed, some studies show that wealth-corrected poverty rates of the elderly are much more affected than those of the rest of the population. In addition, the decline in poverty rates for the elderly is higher when the value of the household’s main residence is included than when only non-housing wealth is taken into account. However, as the main residence is difficult to sell to foster consumption, it remains questionable whether this component should be added in the measurement of the risk of poverty. Difficult choices that remain to be made in the creation of a composite measure of poverty based on income and wealth are not only which components and which poverty threshold should be used, but also which methodology to aggregate income and wealth and which equivalence scale to adjust for different household members should be applied. This contribution focuses specifically on this last issue of equivalence scales highlighting how this methodological choice changes the risk of poverty among the elderly. The analysis is run with CH-SILC 2015 and on its specific module on wealth. Results show how methodological choices change the risk of poverty for different age groups in a significant way.
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    Between Social Structure Inertia and Changing Biographies: Trajectories of Material Deprivation in Switzerland
    (Cham, Switzerland: SpringerOpen, 2018) ; ; ;
    In contemporary societies, attaining a decent standard of living which allows people to lead a socially integrated life is a key issue for human rights and social policy. In a context in which social structures are more porous yet still quite powerful, the risk of poverty is influenced both by the inertia of these structural determinants and by uncertain life events. This contribution analyzes trajectories of material deprivation in Switzerland from 1999 to 2013 using data from the Swiss Household Panel. We describe the trajectories the households experienced and test the impact of various determinants of these trajectories. We challenge the robustness of previous results by developing innovative measures of the determinants by gathering information at the household level and by taking into account changes in the situation of the households over time. Our findings suggest that some of the claims that have been made regarding the individualization of social inequalities and the decline of social class are not confirmed empirically, and that the classical determinants of social inequalities remain powerful predictors. Sure enough, critical life events can have an impact; however, the scale of this impact is nowhere near as great as the effect of ‘classical’ poverty factors.