Voici les éléments 1 - 10 sur 665
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    Young children's argumentative contributions
    (Oxon, New-York: Routledge, 2023) ;
    Drawing on a rich tradition of dialogue-centered studies of children’s talk in conversation with peers and adults, the authors focus on young children’s contributions to argumentative discussions. The most promising research areas in this field are grouped around three keywords: the dialogue, the implicit content within argumentative inference, and the context of the discussion. For each of these areas, the authors discuss existing research, proposing empirical examples of children’s talk and examining how the analysis of these examples not only advances the understanding of children’s argumentation but also sheds new light on the models relative to adults’ argumentation. The findings of this chapter illustrate that children’s contributions should not be considered as isolated productions. They are better understood if placed within the dialogic setting in which they are produced, taking into account adults’ roles and expectations, children’s interpretations of such settings, and, more in general, the design of the dialogue space. Moreover, the analysis of inference shows that often children’s contributions do not differ from adults’ in terms of the argument schemes used, but in terms of material-contextual premises (endoxa). These findings invite further discourse and argumentation research on adults’ expectations and children’s interpretations of dialogic settings, including educational contexts.
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    Qui donne la parole ? Est-ce un problème ? Le problème supposé commun dans un atelier philosophique avec des collégiens.
    (2023)
    Anda Fournel
    ;
    La notion de « problème commun », qui est centrale dans la pédagogie lipmanienne, postule que le problème en discussion vient des participants. Nous avons souhaité comprendre à quoi cela correspond dans la réalité d’un dialogue en classe et si le problème discuté émerge effectivement des participants. Bénéficiant de la transcription d'une séance d'un atelier philosophique avec des collégiens de 12-14 ans, nous avons adopté une approche empirique en commençant par analyser, dans cette étude, le premier objet en discussion (problème) qui émerge. Nous avons procédé en trois étapes : d'abord tenter de décrire précisément les comportements des discutants ; puis formuler des hypothèses sur le sens que les différents interactants semblent donner aux échanges ; et enfin en inférer les processus en jeu. Nous avons alors découvert que ce premier problème discuté ne portait pas sur l'objet attendu par les enseignants, à savoir le thème philosophique mis à l’ordre du jour. Ce problème, né d'une demande d'une élève, fait l'objet d'une problématisation par cette élève et ses camarades. Cette activité créé une situation sociale que les enseignants n’ont pas l’habitude de gérer. La pensée émerge dans le dialogue grâce à des transactions autour de l’objet en discussion et des transactions interpersonnelles, notre objectif étant de décrire comment les deux types de transaction s’appuient l’une sur l’autre.
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    Emergence du problème et dynamique des relations lors du démarrage d'un atelier de philosophie
    (2022) ;
    Fournel, Anda
    La recherche présentée ici s’est donné comme objectif de mieux comprendre comment un objet commun se construit (ou pas) dans l’interaction lorsque celle-ci a pour finalité de réfléchir ensemble de façon philosophique. Après une présentation de ce qui est préconisé dans la pratique de la philosophie avec les enfants, nous procédons à l’analyse de ce qui se passe dans la réalité de la mise en œuvre de celle-ci, en observant le déroulement d’un atelier de philosophie auquel participent des collégiens et leurs enseignants. Adoptant une approche empirique, et par un suivi précis des contributions de chaque participant, nous nous intéressons au moment du démarrage de la discussion sélectionnée, à la recherche de ces moments d’émergence d’un problème commun. Nos observations suggèrent que le processus d’élaboration théorique d’une visée philosophique et celui portant sur la dynamique relationnelle entre les participants s’entremêlent.
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    Socio-cognitive conflict
    (Cham: Palgrave Macmillan, 2022) ;
    Glăveanu, Vlad Petre
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    Cultures et Guérisons. Éric de Rosny - L’intégrale
    (Neuchâtel: Livreo Alphil, 2022) ; ;
    Blanc, Jérémie
    Né dans une famille aristocratique française, bouleversé par ce qu’il a vécu pendant la guerre d’Algérie, Éric de Rosny part au Cameroun pour y enseigner dans un collège jésuite de Douala. La crise d’un élève, un soir au dortoir, étrangement secouru par ses camarades, lui fait ressentir la distance culturelle immense qui le sépare de ses élèves. Il s’installe alors dans un quartier de la ville pour en apprendre la langue locale. Il y découvre, fasciné, la vie quotidienne et ses traditions, notamment la connaissance des plantes qui guérissent, et la lutte contre l’emprise malfaisante de la sorcellerie. Il est ainsi initié au monde de la nuit. Couronné du Prix Castex de l’Académie française, à la fin de sa vie, il est consacré beyoum ba bato, c’est-à-dire sage et homme-souche. Tout au long de ce chemin, Éric de Rosny consigne tout ce qui risquerait de s’oublier de la mémoire culturelle et, avec des chercheurs africains, il conduit des travaux en botanique, en droit, mais aussi sur les grands récits de la Tradition. La compréhension de l’héritage culturel est mise constamment en défi, non sans angoisse et parfois avec violence, par les bouleversements majeurs de la modernité: exode urbain, extension de la médecine des hôpitaux, système judiciaire importé, nouveaux mouvements religieux, transformations des relations familiales. Il observe aussi l’attrait croissant de la migration internationale qui emporte avec elle la sorcellerie sur d’autres terres. Cet ouvrage rassemble pratiquement tous les articles d’Éric de Rosny, jusqu’ici uniquement publiés de façon dispersée dans de multiples revues africaines ou internationales; ils ont été regroupés par des chercheur.e.s de l’Université de Neuchâtel. Avec un grand sens de la narration, à travers chacun de ces tableaux à l’écriture ciselée, Éric de Rosny s’efforce de faire voir – presque sentir – ce qu’il découvre, sans cacher la difficulté des rencontres et les multiples questions qui se posent à lui en tant qu’anthropologue et jésuite. La première partie du livre comprend également deux préfaces par le Prince René Douala Manga-Bell et Jean Benoist, ainsi que des «Regards», écrits par des spécialistes qui ont bien connu Éric de Rosny: Roberto Beneduce (Université de Turin), Jacques Fédry, s.j., Peter Geschiere (Université d’Amsterdam), Émile Kenmogne (Université de Yaoundé I et Université de Paris Est Marne-la-Vallée), Berthe Élise Lolo (Psychiatre à l’EPSMD de Prémontré et docteur en anthropologie psychanalytique), Thomas Théophile Nug Bissohong (Université de Douala) ainsi que Gilles Séraphin (Université de Paris Nanterre).
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    Les dispositifs éducatifs humanitaires. Faire l’école dans les interstices des États-nations
    (2021-12-31) ; ;
    von Känel, Andreas
    Le financement et la gestion de structures éducatives dans des contextes qualifiés d’urgence, de conflit ou de post-conflit font désormais partie intégrante des programmes humanitaires. Au-delà d’une vision idéalisée de l’éducation appréhendée comme « droit » ou instrument de « protection », cet article étudie la manière dont les dispositifs éducatifs humanitaires établis dans des camps de réfugié∙es contribuent à asseoir la norme scolaire dans les interstices des États-nations, tout en étant étroitement liés à des politiques de contrôle de la mobilité humaine. En prenant pour cas d’étude les écoles des camps de réfugié∙es congolais∙es (Rwanda, Tanzanie) coordonnées par le Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), nous analysons les registres de légitimation au travers desquels elles sont mises en place, et la manière dont les modalités de leur gouvernance sont à la fois négociées au quotidien et appréhendées par les élèves. De cette analyse ressortent diverses tensions qui caractérisent les usages de ces écoles. Celles-ci excluent et incluent simultanément les élèves de l’ordre social dominant, les construisent comme des victimes tout en les projetant comme de futur∙es citoyen·nes, et participent à (re)produire les conditions de leur encampement tout en favorisant certaines mobilités socio-spatiales.