Voici les éléments 1 - 10 sur 139
  • Publication
    Accès libre
    Autour du clivage et de phénomènes apparentés en français contemporain: le cas des structures en j'ai X qui
    Cette étude a pour premier objectif de décrire les énoncés en J’AI X qui du français contemporain (j’ai ma feuille qui est tombée, tu as l’œil gauche qui est bien rouge, etc.) d’un point de vue syntaxico-sémantique, à partir d’exemples authentiques issus de plusieurs recherches de corpus, dont une recherche automatique au moyen du logiciel TXM sur un corpus de français parlé d’environ 2,5 millions de mots. Le premier chapitre propose un compte rendu des différentes descriptions existantes des structures en J’AI X qui dans la littérature linguistique, puis une synthèse des points consensuels et des points problématiques. Les trois chapitres suivants reviennent en détail, d’un point de vue théorique, sur les points jugés problématiques, en proposant un bilan critique autour des notions de relative prédicative, de prédication seconde et de clivage lorsque ces notions sont appliquées aux exemples en J’AI X qui. La dernière partie du travail expose les résultats de recherche et d’analyse du corpus. Le chapitre V présente la méthodologie de recherche et les résultats bruts, mais aussi les problèmes rencontrés ainsi qu’une discussion méthodologique de portée plus générale. Le chapitre VI expose les résultats de l’analyse syntaxico-sémantique : trois types de structures sont proposés, avec diverses solutions d’analyse. Le chapitre VII, enfin, discute certains des rendements discursifs de ces structures en J’AI X qui, toujours à partir d’exemples authentiques contextualisés. The first purpose of this study is to describe j’ai X qui utterances in contemporary French (e.g. j’ai ma feuille qui est tombée, tu as l’œil gauche qui est bien rouge, etc.) on a syntactic and semantic level. Analyses are based on authentic utterances from several corpora, including results from research performed using TXM (open-source Textometry software) on a corpus of approximately 2.5 million words of spoken French. Chapter I offers a report of existing descriptions of the j’ai X qui construction, and a synthesis of consensual and non-consensual points. Chapters II, III and IV go back over problematic points and discuss the concepts of relative clause with predicative function (relative prédicative), secondary predication (prédication seconde), and clefting (clivage) in relation to j’ai X qui utterances, mainly from a theoretical point of view. The results of the corpus research and analysis are then presented. Chapter V discusses the research method, the main results and the issues encountered during the project. Chapter VI provides results of syntactic and semantic analysis: it is suggested that examples can be divided into three types of structures, and descriptions are given for each of them. Chapter VII examines some of the discourse functions of j’ai X qui structures in French.
  • Publication
    Accès libre
    La forme des interrogatives dans le Corpus suisse de SMS en français:: étude multidimensionnelle
    (2017) ; ;
    Lefeuvre, Florence
    ;
    Coveney, Aidan
    ;
    Le Goffic, Pierre
    ;
    Stark, Elisabeth
    La présente thèse s’inscrit dans le projet FNS Sinergia 136230 “SMS communication in Switzerland: Facets of Linguistic Variation in a Multilingual Country”. Ella a pour but d’étudier la variabilité formelle des questions dans le Corpus suisse de SMS en français, en montrant comment l’analyse des données en provenance des interactions informelles autres que l’oral spontané – telles que messagerie instantanée, SMS, WhatsApp, etc. – peut nous permettre d’élargir les horizons et de porter un nouveau regard sur les phénomènes de la variation syntaxique. En effet, le français est réputé pour la variété importante de structures interrogatives : trois variantes pour la question totale (Tu vas au cours ?, Vas-tu au cours ?, Est-ce que tu vas au cours ?), et au moins six ou huit pour la question partielle (Tu vas où ?, Où tu vas ?, Où vas-tu ?, Où va ton frère ?, Où est-ce que tu vas ?, Qui va au cours ?, Où c’est que tu vas ?, C’est où que tu vas ?). Cette thèse vise, en conséquence, à comprendre comment les scripteurs de messages sont amenés à choisir entre les différentes variantes à disposition. L’hypothèse que nous faisons dans cette thèse est fonctionnaliste : elle postule que sous la pression de différents types de contraintes, aussi bien linguistiques que non linguistiques, le scripteur choisit telle variante qui lui permet de parvenir au mieux à ses fins communicatives. Afin d’identifier les différents types de contraintes ou de facteurs susceptibles d’avoir une incidence sur le choix des variantes, nous appliquons un modèle d’analyse multidimensionnel qui s’intéresse simultanément aux paramètres grammaticaux, interactionnels et sociolinguistiques., This thesis is part of the project FNS Sinergia 136230 "SMS communication in Switzerland: Facets of Linguistic Variation in a Multilingual Country". The aim of the thesis is to provide analysis of the variety of French interrogative structures in the Swiss SMS Corpus. It also attempts to show how the data originating from spontaneous electronic interaction (instant messaging, texting, WhatsApp, etc.) allows us to broaden the scope and to take a new look at the phenomena of syntactic variation. The French language is known for the wide variety of interrogative structures: 3 variants for yes/no questions (Tu vas au cours ?, Vas-tu au cours ?, Est-ce que tu vas au cours ?), and at least six or eight variants for wh- questions (Tu vas où ?, Où tu vas ?, Où vas-tu ?, Où va ton frère ?, Où est-ce que tu vas ?, Qui va au cours ?, Où c’est que tu vas ?, C’est où que tu vas ?). Therefore, our goal is to understand how SMS writers make the choice between available French interrogative structures. The hypothesis of this study is functionalist: it postulates that under the pressure of various linguistic and non-linguistic constraints, the SMS writer chooses that variant which allows him to best achieve given communicative goals. In order to identify different types of constraints or factors that may influence the choice of variants, a multidimensional analysis model is applied which focuses simultaneously on grammatical, interactional and sociolinguistic parameters.
  • Publication
    Métadonnées seulement
  • Publication
    Métadonnées seulement
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Introduction
    (Alessandria: Edizioni dell'Orso, 2016) ; ;
  • Publication
    Métadonnées seulement
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Deux points de vue sur le changement linguistique
    Bien des auteurs abordent aujourd’hui le changement linguistique dans une perspective déterministe, via des échelles de grammaticalisation conduisant du « lexical » au « grammatical », du « moins grammatical » au « plus grammatical », du « sémantiquement plein » au « sémantiquement vide ». Cette vision orientée, unidirectionnelle, du changement trouve une critique précoce dans les réflexions de F. de Saussure, aux yeux de qui le changement grammatical est aléatoire, a-téléologique, dû aux (ré) analyses accidentelles du matériau langagier qui interviennent hic et nunc dans l’esprit des sujets parlants, sous la pression exclusive des formes contemporaines. On examine, à l’aune de ces deux points de vue antagonistes, quelques cas de changement syntaxique, avant de poser la question de savoir où se situent au juste les supposées « tendances » en matière d’évolution linguistique.