Voici les éléments 1 - 10 sur 17
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    La princesse, le berger et le revenant. Contes et légendes du Jura
    (Neuchâtel: Livreo-Alphil, 2023)
    « Dans le temps, les hommes et les femmes faisaient le ménage chacun leur tour, et personne ne s’était avisé de se plaindre… Mais il arriva qu’une fois, un cordonnier, qui aimait mieux lever le coude que tirer l’aiguille, fit un pari avec sa femme… » Que nous disent ces contes d’autrefois sur les relations humaines d’aujourd’hui ? Disputes conjugales, amoureux passionnés, vie quotidienne à deux, couples improbables, personnalités changeantes... ces récits traditionnels sont plus actuels que vous ne le pensez ! Aurélie Reusser-Elzingre nous emmène une nouvelle fois au pays des contes, recueillis par Jules Surdez en patois jurassien, et qu’elle traduit ici pour nous, sans oublier de nous donner quelques clés de lecture sur des termes oubliés. Ces histoires sont illustrées par Mireille Lachausse, illustratrice originaire du Jura.
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    "Coum'on étèila que kòoule... Come una stella cadente... Comme un étoile filante..." Mélanges à la mémoire de Federica Diémoz
    Passionnée par sa langue maternelle, le francoprovençal, Federica Diémoz a consacré sa carière académique à son étude sous toutes ses facettes. Scientifique polyvalente, elle a ainsi collaboré avec des collègues de nombreuses disciplines: ethnologie, ethnolinguistique, linguistique historique, sociolinguistique, étude du français régional et dialectologie, discipline de sa thèse de doctorat à l'Université de Neuchâtel en 2004. Professeure de dialectologie galloromane et de sociolinguistique dans cet établissement et directrice du Centre de dialectologie et d'étude du français régional entre 2014 et 2019, Federica Diémoz a marqué la dialectologie galloromane par son travail scientifique, son enseignement captivant et les nombreuses collaborations qu'elle a déployées en Suisse, en Europe et au Canada. Très affectés par sa tragique disparition, ses collègues et amis lui rendent hommage par les textes réunis dans ce volume. Ils représentent toutes les écoles scientifiques qui lui étaient chères.
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    Penser le travail auprès des jeunes et des enfants au prisme du genre
    (2022-2-24) ;
    Jamet, Eglantine
    Fille ou garçon, ça change quoi ? Quel impact ont les normes de genre dans les structures accueillant les enfants et les jeunes ? Quels sont les liens avec leur développement, leur bien-être, leurs choix de jeux ou de loisirs, leur avenir ? Ce sont des questions qui interrogent de plus en plus le personnel, à la recherche d’outils et de bonnes pratiques.
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    Perspective de genre dans la politique de l’enfance et de la jeunesse : tour d’horizon des concepts, études et pratiques
    (Berne Commission fédérale pour l'enfance et la jeunesse, 2021-5-18) ;
    Jamet, Eglantine
    ;
    Blaser, Céline
    Intégrer une perspective de genre dans la politique de l’enfance et la jeunesse implique de prendre conscience du système social au sein duquel nous évoluons et du fait qu’il produit des inégalités. Il s’agit de comprendre que les stéréotypes de genre structurent encore aujourd’hui notre réalité, nos comportements et nos interactions, tant en ce qui concerne les enfants et les jeunes que les adultes qui les accompagnent. L’éducation reste, à un certain nombre d’égards, le domaine privilégié de la perpétuation de cet ordre social qui attribue aux filles et aux garçons des qualités, compétences, goûts ou envies différentes. En effet, bien que les enfants fréquentent aujourd’hui des écoles et des lieux d’accueil mixtes, les injonctions de genre leur permettent de saisir très tôt ce que l’on attend d’eux ou elles selon leur sexe. Or cette socialisation différenciée contribue à la reproduction d’inégalités qui sont source de violence, d’injustices économiques, sociales et sanitaires touchant aussi bien les femmes que les hommes. Parce que nous n’avons pas toujours conscience de ce système dont nous avons hérité, tant il est ancré dans notre culture, il s’agit, en premier lieu, de l’analyser afin de percevoir et de questionner nos biais. Il est nécessaire de s’interroger, par exemple, sur les représentations et activités proposées aux enfants et aux jeunes, ce qu’elles impliquent, ce qu’elles promeuvent, ce qu’elles stimulent ; sur la répartition des rôles entre les éducateurs et les éducatrices ; sur les modèles encouragés, l’occupation de l’espace, et les relations et comportements valorisés ou non. La réflexion sur la mixité ou non-mixité d’une activité est pertinente, dans la mesure où elle est pensée dans une dynamique de liberté de choix et d’élargissement des horizons qui permettent de désamorcer les prescriptions à se conformer à une norme de « genre ». Ces injonctions commencent très tôt : ainsi, chez les plus jeunes, l’accueil du personnel encadrant, les jouets qui leur sont proposés et l’aménagement de l’espace de jeu ont un impact important sur leur développement et leur perception d’eux ou d’elles-mêmes et des autres. Les enfants sont le plus souvent soucieux∙ses de s’adapter à ces normes, d’abord pour recevoir l’approbation de l’adulte, ensuite pour être accepté∙e par le groupe des pairs. Ce rapport souhaite proposer une analyse et des outils qui puissent être utiles aux professionnel·les de l’éducation et de l’encadrement socio-culturel. Il apporte tout d’abord une clarification théorique et accessible de ce que signifient le concept de genre, la notion d’éducation différenciée et la question des stéréotypes masculins/féminins, afin de définir ce qu’est une perspective genre et de comprendre les enjeux de son intégration dans la politique de l’enfance et la jeunesse. Ensuite, une revue de littérature présentant les ouvrages et recherches les plus récents sur le sujet permet d’accéder à une documentation éclairante, incluant également de nouvelles formes de médias. Enfin, un état des lieux exploratoire des pratiques de terrain en Suisse prenant en compte la perspective de genre révèle le fort intérêt pour cette thématique ainsi qu’une situation très contrastée en fonction des cantons et des régions linguistiques. Il a été choisi de focaliser cette recherche sur deux tranches d’âge : les 0-4 ans et les 12-18 ans. Abordant les domaines du sport, de l’occupation de l’espace public, des activités de jeunesse extrascolaires, de la formation et de la composition du personnel de crèche et des structures d’accueil, mais aussi des outils à disposition des enfants et des éducateur·ices, ces projets sont présentés afin d’illustrer ce qui se fait dans les structures de Suisse, mais aussi pour rendre visibles certains projets particulièrement originaux ou novateurs. Ils proposent tous des réflexions et des pistes de solutions pour intégrer une perspective de genre dans le travail quotidien avec les enfants ou les jeunes, et ainsi contribuer à une plus grande liberté de choix et à la construction de l’égalité. Comme pour tout problème complexe, les solutions sont de natures variées et la prise en compte de différents facteurs est nécessaire. Selon les structures interrogées pour ce travail de recherche, nous avons pu constater une prise de conscience et une perception très variable quant à la question du genre, de l’égalité et de la mixité. En effet, il ne suffit pas de vouloir attirer plus de filles dans les structures jeunesse (surtout si cela passe par une activité liée aux stéréotypes féminins), ou de veiller à ce que toutes les activités soient proposées aux filles et aux garçons. L’égalité ne va pas de soi, et la mise en place d’une réelle inclusion passe par un questionnement actif des stéréotypes. La situation actuelle, qui repose encore très largement sur des initiatives personnelles et/ou une volonté politique locale, révèle une réalité inéquitable. Dans ce contexte, le rôle des acteurs et actrices du domaine de l’éducation et des activités de jeunesse extrascolaires est primordial et, au vu de la gravité des enjeux en termes de reproduction d’inégalités et de violences, il est important de mener un travail de fond pour soutenir une politique de l’enfance et de la jeunesse qui intègre la question du genre de manière cohérente à l’échelle nationale. Cela nécessite avant tout une réflexion sur la formation de base des professionnel·les, et la mise en place d’incitations fortes à examiner le fonctionnement et les activités des structures au prisme de cette préoccupation.
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    Lo Jura di duemoenne. Patoises lattres, 1896–1914 Le Jura Du Dimanche. Lettres patoises, 1896–1914
    (Porrentruy: Société jurassienne d’émulation, Porrentruy, 2021)
    Lettres patoises est un recueil de presque 150 lettres rédigées en patois jurassien et publiées entre 1896 et 1914 dans le Jura du Dimanche. Celles-ci ont été traduites grâce au travail du Cercle de patois de la Société jurassienne d'émulation (SJE), également appelé Voyïn. On y découvre, souvent au travers de l'humour, le quotidien de la région jurassienne au tournant du XXème siècle, mais également les préoccupations d'anonymes quant à la sauvegarde de leur parler.
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    Contes et légendes du Jura. Transmission d’un patrimoine linguistique et culturel
    (Neuchâtel: Alphil PUS, 2021)
    « Il était une fois une vieille femme, vérolée par l’âge, qui vivait seule dans une masure délabrée à l’orée du village. Un jour on la vit arriver au bal de la Saint-Martin. Personne ne voulait danser avec elle. Un jeune homme pourtant l’invita. À mesure qu’elle tournait, la danseuse rajeunissait. Tout le monde se demandait qui était cette belle personne aux longs cheveux noirs et au tablier bleu qui voletait autour d’elle… » Voici une des nombreuses légendes qui constituent le corpus de base de cet ouvrage. Celui-ci met en exergue une collecte de contes en patois récoltés par Jules Surdez au début du xxe siècle. Ces textes, en édition bilingue, permettent à l’auteure de discuter de manière approfondie de concepts-clés tels que « patrimoine », « tradition », « authenticité », et de développer des réflexions sur le rôle du dialectologue dans le processus de patrimonialisation linguistique et culturel. Des enquêtes sociolinguistiques réalisées dans le Jura viennent nourrir le débat autour de la disparition et de la valorisation des parlers franc-comtois. Ces développements imposent une distance entre le chercheur et son objet, tout en inscrivant la recherche dans une histoire des dialectes et de leur transmission. À ce titre, ils sont exemplaires et devraient être médités par plus d’un historien et d’un philologue. Un riche glossaire expliquant le sens et l’origine de termes spécifiques renforce cette édition et cette réflexion épistémologique.
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    Vouivres, sorcières, grimoires et loups-garous Contes et légendes du Jura
    (Neuchâtel: Alphil, 2020)
    Durant les belles vacances que je passai cet été-là au hameau du Tillot, il y a de cela fort longtemps, j’employais la majeure partie de mon temps à aller pêcher dans le petit étang bordé de saules du moulin de la Rainette. Le vieux meunier, ami de mon père, venait souvent faire la causette avec moi. Un jour, il me parla du Bois-au-Garou. - C’est une longue histoire, me dit-il.Je le priais de me la raconter…Les contes et légendes que vous découvrirez au fil des pages nous transportent dans un monde où les géants côtoient les sorcières, les loups-garous et les vouivres. Quant aux humains, ils doivent rester du bon côté du chemin s’ils veulent être épargnés des maléfices, des sortilèges et du mauvais œil. La cupidité, la convoitise, la jalousie et la concupiscence leur sont en effet source de nombreux malheurs.Aurélie Reusser-Elzingre nous immerge dans les fables du Jura ; elle suit les pas de folkloristes du xixe et du xxe siècle - en particulier ceux de Jules Surdez - qui ont réuni des corpus de contes anciens. Après les avoir sélectionnés et traduits du patois au français, elle nous les présente, réunis dans ce recueil. Les textes sont accompagnés de 15 magnifiques illustrations réalisées par Denis Kormann. Installez-vous donc au coin du feu, et laissez-vous transporter par les contes et légendes du Jura merveilleux.
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    Contes à rire
    (Bagnes: Le Musée de Bagnes, 2020)
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    Editer et transmettre un patrimoine linguistique et culturel suisse. Contes et légendes en dialecte oïlique collectés par Jules Surdez (XIX-XXèmes siècles)
    Il s’agit d’une édition scientifique bilingue (dialecte oïlique – français) d’un corpus de 33 contes et légendes inédits récoltés par Jules Surdez dans le canton suisse du Jura (XIX-XXèmes siècles), contenant des illustrations originales de Nicolas Sjöstedt, avec une contextualisation et une mise en valeur des manuscrits à l’aide d’un glossaire conséquent de dialecte franc-comtois. Ce travail pose les questions suivantes : dans le contexte actuel de valorisation du patrimoine immatériel par l’UNESCO et sa liste de « traditions vivantes », quel est le rôle du dialectologue ? Quelle démarche doit-il adopter ? Quelle est sa position ? Préserver le patrimoine linguistique, est-ce fixer une évolution naturelle ? Ou plutôt enrichir et exposer au monde une culture locale ? Peut-on patrimonialiser les patois ? Le folklore est-il encore à la mode ? Cette thèse interdisciplinaire (philologie - anthropologie culturelle) est une mise en abyme du processus de sauvegarde d’une langue en train de disparaître, transformant son autrice philologue en « passeuse de patrimoine ». Selon Aurélie Reusser-Elzingre, les dialectes sont le véhicule d’une culture : des expressions locales comme l’emposieu, chneuquer, la bûche de Noël, Carimentran, les habits du dimanche, le recegnon, la lôvrée, la baume, le bied, la tirée-dehors et autres coutumes reprennent vie grâce aux notes de civilisation et à l’important lexique mettant les textes patois en valeur. Ces informations lexicales et folkloriques sont révélatrices d’une époque et éclairent sous un jour nouveau les textes de la collecte de Surdez. Summary The aim of this thesis is to present a bilingual dialect - French scientific edition of 33 unpublished tales and legends, collected by Jules Surdez in the canton of Swiss Jura (XIX-XXth centuries) and illustrated by Nicolas Sjöstedt, with a contextualization and development of manuscripts, using a consequent glossary of Oïlic dialect. In the current context of UNESCO's highlighting of intangible heritage, what is the role of a dialectologist? What should they do? What are their interests ? Is preserving a linguistic heritage a way of freezing a natural evolution? Or enriching and displaying a local culture for the world to see ? Is it possible to turn patois into a cultural heritage ? Is folklore still fashionable? This interdisciplinary thesis (philology - cultural anthropology) is a mise en abyme of the process of preserving a language that is disappearing, transforming its philologist author into a "heritage forwarder". According to her, a dialect is the vehicle of a culture: local expressions such as emposieu, chneuquer, la bûche de Noël, Carimentran, les habits du dimanche, le recegnon, la lôvrée, la baume, le bied, la tirée-dehors and other customs come alive thanks to the civilization notes and important lexicon highlighting these texts. This lexical and folk information is revealing of an era and highlights the Surdez collection.