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    Pour qui sont faites les prisons ?
    Oscillant aux alentours de 75 détenu·e·s pour 100'000 habitant·e·s, le taux d’incarcération suisse est relativement bas en comparaison internationale. La part de la population suisse qui fera l’expérience de l’enfermement au cours de sa vie diminue tendanciellement depuis plus d’un siècle et est actuellement de l’ordre de 1 %. Néanmoins, il est deux groupes sociaux qui sont fortement surreprésentés parmi les détenu·e·s et qui apparaissent donc comme particulièrement visés par les institutions pénales : les personnes socio-économiquement précarisées, issues des classes les plus pauvres de la société, et les immigré·e·s dit·e·s « indésirables », illégalisé·e·s par l’absence d’un permis de séjour.
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    Le paradoxe suisse : entre mansuétude pénale et criminalisation de l’immigration
    Au début des années 1980, les étranger·ère·s représentaient 30% des personnes détenues en Suisse. En 2020, ils et elles représentent plus de 70% d’entre elles. En 40 ans, le ratio entre nationaux·ales et étranger·ère·s dans les prisons suisses s’est littéralement inversé. À travers une analyse statistique des données pénales, cet article discute les causes de ce basculement et montre l’impact significatif de la criminalisation de l’immigration dite « indésirable » sur la composition de la population carcérale. Les résultats soutiennent l’idée que le contrôle de l’immigration est devenu l’une des fonctions majeures des prisons suisses et soulignent l’implicite racial qui sous-tend une telle politique de « crimmigration ».
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    Protecting oneself while supporting the organisation: A longitudinal exploratory study of healthcare workers’ coping strategies and organisational resilience processes in the first year of the COVID-19 pandemic
    (2025)
    Pauline Roos
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    Typhaine Juvet
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    Sandrine Corbaz-kurth
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    Lamyae Benzakour
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    Sara Cereghetti
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    Claude-alexandre Fournier
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    Gregory Moullec
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    Hannah Wozniak
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    Jacques Andre Pralong
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    The COVID-19 pandemic has been a major source of stress for health professionals and health institutions. In response, healthcare workers adapted their behaviours to protect their health and the organisational resilience of their institutions. The study aimed to explore these individual coping and organisational resilience strategies and their evolution during the first year of the pandemic. Based on a mixed and longitudinal protocol, the study included staff from several French-speaking Swiss healthcare institutions. Participants completed an online questionnaire three times during the first year of the pandemic. They described daily problematic work situations, coping styles, and organisational resilience strategies. ‘Problem solving’ was the most frequently reported coping style, followed by ‘positive thinking’, and in a lesser extent ‘seeking social support’ and ‘avoidance’. A high level of ‘problem solving’ and ‘positive thinking’ was associated with well-managed situations, learning and development of new work practices and higher team performance. A higher level of ‘seeking social support’ and ‘avoidance’ tended to be associated with high-risk problematic situations that hindered organisation resilience. Coping strategies differed depending on profession, job tenure and hierarchical status. The article concludes with recommendations for improving both organisational resilience and individual workers’ well-being in healthcare institutions.
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    Zweifelsfälle : Die Verwendung des Genitivs und der Von-Phrase. Eine Analyse der beiden Varianten in besonderen Steuerungsklassen.
    (Neuchâtel : Unversité de Neuchâtel, 2024-05-24)
    Burnand, Coralie
    ;
    Cette étude aborde la thématique des cas douteux et plus particulièrement le cas douteux du génitif attributif et de la von-Phrase. Il est en effet possible d'utiliser les deux variantes sans que l'une soit plus correcte que l'autre. Cette étude vise à examiner le fonctionnement de ce cas douteux à l'aide d'une revue de la littérature, d'une analyse du DWDS-Kernkorpus (1900-1999) et des résultats d'une enquête réalisée à l'aide de Qualtrics. Grâce à cette analyse, il est possible d'en savoir plus sur l'utilisation des deux variantes dans l'usage linguistique, afin de déterminer s'il y a peut-être parfois une préférence pour l'une d'entre elles. Dans cette étude, nous analysons donc les variantes de la von-Phrase et du génitif dans différents usages de la langue. Ainsi, en étudiant le DWDS-Kernkorpus (1900-1999), nous pouvons obtenir des résultats sur l'utilisation de ces variantes dans différentes temporalités, mais aussi dans différents types de textes. Ensuite, grâce aux résultats que nous avons obtenus par l'enquête Qualtrics, il est possible d'analyser l'utilisation des deux variantes dans d'autres usages linguistiques. À savoir, en présence d'un nom propre ou d'un genre et d'un nombre précis, d’un adjectif et, ensuite, en fonction des caractéristiques des personnes (leur âge, mais aussi la région où elles ont passé la majeure partie de leur enfance et la région où elles vivent actuellement) qui utilisent les deux variantes. Cette analyse permet donc d'obtenir des résultats précis sur ce cas douteux en répondant à la question de recherche, mais aussi d'apporter une nouvelle contribution scientifique à la littérature linguistique et aux recherches déjà menées sur ce sujet.