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Interactions mère-enfant typique et dysphasique : comment utiliser les gestes pour formuler une devinette ?
Auteur(s)
Salazar Orvig, Anne
Corlateanu, Cristina
Date de parution
2010-12
In
LIDIL
No
42
De la page
159
A la page
180
Revu par les pairs
1
Résumé
Cet article étudie l'usage des gestes par 18 dyades mère-enfant dysphasique en comparaison avec 18 dyades mère-enfant typique dans une situation de jeu de devinette par indices. Tous les enfants sont âgés entre 5 et 7 ans.
Les analyses concernent la proportion, les rôles ainsi que la nature sémiotique des gestes utilisés comme indices dans le jeu de devinettes. Les résultats aboutissent à des différences quantitatives et qualitatives dans l’emploi des gestes entre les deux types de dyades. Même si globalement la devinette se profile comme une activité essentiellement verbale, il apparaît que les enfants mobilisent plus souvent les gestes pour la production d'indices que leurs mères et que les dyades mère-enfant dysphasique présentent des taux plus élevés des gestes que les dyades mère-enfant typique.
Par ailleurs, les résultats mettent en évidence des spécificités chez les enfants dysphasiques. Ils semblent utiliser davantage de gestes déictiques et certains d’entre eux ont recours plus souvent aux gestes illustratifs, se substituant au verbal. L’étude montre également une certaine hétérogénéité des dyades dans les deux groupes de la population.
Les analyses concernent la proportion, les rôles ainsi que la nature sémiotique des gestes utilisés comme indices dans le jeu de devinettes. Les résultats aboutissent à des différences quantitatives et qualitatives dans l’emploi des gestes entre les deux types de dyades. Même si globalement la devinette se profile comme une activité essentiellement verbale, il apparaît que les enfants mobilisent plus souvent les gestes pour la production d'indices que leurs mères et que les dyades mère-enfant dysphasique présentent des taux plus élevés des gestes que les dyades mère-enfant typique.
Par ailleurs, les résultats mettent en évidence des spécificités chez les enfants dysphasiques. Ils semblent utiliser davantage de gestes déictiques et certains d’entre eux ont recours plus souvent aux gestes illustratifs, se substituant au verbal. L’étude montre également une certaine hétérogénéité des dyades dans les deux groupes de la population.
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