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    Accès libre
    La norme du français et sa diffusion dans l'histoire
    La question de la diffusion de la norme du français est au cœur de nombreuses recherches en linguistique historique. Cet ouvrage offre des regards croisés sur la manière dont la sélection de la variété de français considérée comme légitime à enseigner et à transmettre s’opère au cours de l’histoire et dont elle est représentée dans différents types d’ouvrages de référence. Ses contributions réinterrogent les acquis de la linguistique historique sur la base d’éléments (socio)linguistiques, didactiques et/ou épistémologiques et contribuent ainsi à affiner et parfois à remettre en question des théories établies de longue date. L’ouvrage montre également comment l’usage peut infléchir le discours théorique ou inversement par quelles stratégies les discours normatifs de certains auteurs parviennent parfois à influencer la réalité de la langue.
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Réflexions épistémologiques autour de la sociolinguistique historique
    (Limoges: Lambert Lucas, 2010) ;
    Nous proposons dans cet article quelques réflexions épistémologiques sur les bases théoriques de la sociolinguistique historique. Déjà bien ancrée dans le domaine anglo-saxon et reposant sur des démarches préexistantes mais rarement théorisées, la sociolinguistique historique demeure encore, pour ce qui est du domaine gallo-roman entre autres, un champ disciplinaire émergeant. Elle est généralement considérée et définie avant tout comme un sous-ensemble de la sociolinguistique et témoigne de la volonté de transposer ses méthodes de la synchronie à la diachronie. Dans cette optique, la sociolinguistique historique est souvent associée à différents paradigmes tels que la sociologie du langage, l’ethnographie linguistique ou le variationnisme de type labovien. Par certains aspects, un autre courant conjuguant linguistique et histoire peut également être rapproché de la sociolinguistique historique, il s’agit de l’«analyse du discours du côté de l’histoire ». Toutefois, nous pensons que la sociolinguistique historique ne saurait être réduite à ces seuls domaines d’application et nous souhaitons élargir le débat et envisager notre discipline dans un sens moins restrictif. Pour ce faire, nous estimons qu’il est nécessaire de revenir en détail sur certaines notions constitutives de la discipline mais qui demeurent peu discutées: à savoir le social et l’historique. Nous sommes persuadés qu’il convient en effet de s’interroger plus longuement sur la place du social dans les approches dites de sociolinguistique historique et de comprendre la vision du temps sous-jacente à ces études. Cette démarche nous permettra de pratiquer une sociolinguistique historique qui, tout en prenant appui sur les paradigmes décrits ci-dessus, s’en démarque nettement et cherche à intégrer à sa réflexion une dimension critique et réflexive à l’image de la sociolinguistique critique.