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L’eau en conflit. Implications du proche dans les trajectoires militantes des opposant · e ·s aux méga-bassines prévues sur le bassin versant de la Sèvre Niortaise

2023-09, Marendaz, Mathilde, Söderström, Ola, Dubuis, Claudia

Depuis 2017, une mobilisation écologiste se manifeste contre l’installation de bassines de stockage d’eau pour l’irrigation des grandes cultures, dans les Deux-Sèvres, sur le bassin versant de la Sèvre Niortaise. Depuis 2021, la mobilisation a pris de l’ampleur à hauteur de milliers de personnes se retrouvant pour empêcher ces projets de méga-bassines, réunissant des membres de Bassines non merci, des Soulèvements de la Terre et de la Confédération paysanne. Cette mobilisation a porté deux enjeux au-devant de la scène : l’agriculture est mise en dispute entre un modèle agro-industriel défendu par le syndicat agricole majoritaire (FNSEA) et l’État, pour qui le secteur de l’agro-industrie est un secteur prioritaire de croissance économique ; de l’autre, une paysannerie de subsistance est défendue par la Confédération paysanne, les Soulèvements de la Terre et Bassines non merci. Deuxièmement, l’usage de l’eau est débattu, car le pompage dans les nappes phréatiques en hiver pour la stocker a des conséquences sur la modification du cycle de l’eau et ses usages. Dans ce mémoire, je me suis intéressée aux trajectoires des opposant·e·s aux projets de bassines, par le concept de proche (Dechézelles et Olive 2019b), en m’inscrivant dans le champ d’étude des conflits de lieux – vulgarisé par la notion de « luttes locales » (Vacher 2021). Plus largement, j’ai pris appui sur des travaux menés en sociologie et en géographie de l’engagement. Par un travail de terrain mêlant observations participantes, entretiens formalisés et discussions informelles, j’ai analysé les enjeux spécifiques de l’engagement dans, par et pour le proche. J’ai documenté les implications spatiales du proche sur l’engagement, en démontrant comment les attachements aux lieux (Sébastien 2022), quand les lieux sont menacés d’altération et que la situation fait écho à des enjeux écologiques globaux, deviennent des mobiles d’engagement. Le conflit et l’engagement modifient ensuite l’attachement aux lieux des militant·e·s, en créant d’autres gammes d’affect aux vivants dans le proche et par conséquent des relations modifiées aux territoires. J’ai décrit la dimension particulière de l’eau, qui se retrouve dans ce conflit dans un quotidien accordé à l’action collective. J’ai également démontré comment la connaissance des lieux était une ressource de l’engagement et se développait aussi par l’engagement, intensifiant les relations aux lieux qui importent aux militant·e·s. Puis je me suis concentrée sur les implications sociales du proche sur l’engagement, en détaillant les dimensions de ressources, de soutien mais également de désengagement que comportent les dimensions sociales du proche.

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More-than-local, more-than-mobile: The smart city effect in South Africa

2021-4-30, Söderström, Ola, Blake, Evan

This paper explores how the smart city phenomenon becomes nearly ubiquitous in countries and cities around the world. Drawing on policy mobility studies and cosmopolitisation – defined as globalization from within – it focuses on the roll-out and take-up of smart city narratives and interventions in South Africa since 2005. Based on a media analysis on national and local scales, the paper shows that the smart city effect is an entangled phenomenon. Generally speaking, it consists of a lexical glue that holds together processes of data-driven neoliberalisation of urban governance. However, at municipal level we observe more variegated effects of reverse-scale policymaking, labelling and territorialisation where the smart city appears as a more-than-mobile but also as a more-than-local urban policy.

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(Ré)concilier les enjeux de la piétonnisation : Le cas de la zone piétonne du centre-ville de Neuchâtel (1978-2019)

2020-09, Joliat, Isis, Söderström, Ola, Winz, Marc

Située dans le centre historique de Neuchâtel, la zone piétonne étudiée dans ce mémoire était la plus grande en Suisse au moment de son inauguration le 25 mai 1979. Elle est le résultat de plusieurs années d’études, de débats et a des visées multiples : réconcilier la ville et la vie, améliorer les circulations, favoriser le commerce local, préserver le patrimoine, fixer une population résidante, etc. Le contexte de la deuxième moitié du XXe siècle est compliqué pour plusieurs villes dont la population diminue. A Neuchâtel, l’augmentation de l’utilisation de la voiture fait craindre aux autorités une baisse de la qualité de vie du centre-ville, une perte des habitant e s et la disparition du commerce local au profit des grandes surfaces en périphérie. Comme réponse à ce problème, elles décident de piétonniser le quartier historique de la ville. Toutefois, l’idée que la piétonnisation est bénéfique pour le commerce sera combattue par des associations de commerçant e s. Les discussions ne se focaliseront pas uniquement sur le principe mais également sur les modalités de mises en œuvre et sur les défis posés par la piétonnisation, comme par exemple le partage de l’espace entre les différents modes de circulation. La zone piétonne occupe encore aujourd’hui une place importante dans l’aménagement de la ville. Si elle est largement plébiscitée, certains défis et débats demeurent, notamment en lien avec son maintien dans le temps. A travers le concept de politique publique à incidence spatiale, ce travail met en évidence l’évolution des défis et débats autour de la zone piétonne de Neuchâtel à deux moments clés : sa mise en place à la fin des années 70 et sa revalorisation à l’occasion de ses 40 ans. Il explique comme les grands enjeux en termes de qualité d’accueil et d’aménagement du centre, de mobilité et de soutien au commerce local ont été mis à l’agenda politique et comment ils perdurent encore aujourd’hui. Located in the historic centre of Neuchâtel, the pedestrian zone studied in this memoir was the largest in Switzerland at the time of its inauguration on the 25th of May, 1979. It is the result of several years of studies and debates and has multiple aims: to harmonize city life, improve traffic flow, support local stores, conserve the city’s heritage, establish a resident population, etc. The context of the second half of the twentieth century is complicated for several cities with a declining population. In Neuchâtel, the rise in car ownership led local authorities to fear a loss in quality of life of the downtown area, as well as a migration of residents and the closing down of local stores in favour of malls in the suburbs. As a response to this problem, they decided to declare the historic part of the city a pedestrian zone. However, the idea that pedestrian zones are beneficial for trade was argued against by trade organisations. Discussions would focus not only on the principle, but also on the methods of implementation and on the challenges brought by a pedestrian zone, such as how to divide space between different means of transportation. Today still, the pedestrian zone plays an important part in the city planning. Although it is widely acclaimed, some challenges and debates remain, particularly in relation to its maintenance over time. Through the concept of public policy with spatial impact, this work highlights the evolution of the challenges and debates surrounding the pedestrian zone in Neuchâtel at two key moments: its introduction at the end of the 1970s and its appreciation on the occasion of its 40th anniversary. It explains how major challenges such as creating a welcoming atmosphere and development of the centre, or mobility and support towards local stores were put on the political agenda and how they continue to exist today.

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Abitare la montagna : sfide e opportunità per i neomontanari della Val Onsernone

2020, Maggini, Paolo, Söderström, Ola

Les montagnes alpines sont des territoires dynamiques, caractérisés par des paysages toujours changeants et par des évolutions démographiques très diverses. Ce travail s'intéresse au problème du dépeuplement dans les zones rurales à travers une étude ethnographique dans la vallée d'Onsernone. L’objectif n’est pas de documenter un triste abandon de la montagne, mais plutôt d’en connaitre les différents tentatives de récupération du point de vue des nouveaux habitants. Qu'est-ce que cela signifie aujourd'hui de revenir, ou d'aller vivre dans une vallée reculée du Tessin ? En essayant de répondre à cette première question, je me suis focalisé sur les dimensions fonctionnelles du travail, de la vie sociale, du logement et de la mobilité. La méthodologie de récolte des données s’est déroulé à travers des entretiens, des cartes mentales et des observations participantes. Les relations transversales, entre les défis et les opportunités quotidiennes des néo-montagnards, m’ont permis d'explorer les différentes motivations et signifiés d’habiter la montagne. Mon travail se préoccupe donc des nouvelles générations de montagnards et de la réalisation d’un développement cohérent et durable des vallées reculées. Les résultats montrent la présence de plusieurs enjeux, entre les habitants locaux et les politiques institutionnelles, qui après le projet de Parc National ont influencé le futur de la vallée d’Onsernone. Mon analyse laisse émerger des innovations dans les domaines économique, sociale et environnementale, qui peuvent inspirer autant des nouveaux habitants à la recherche d’une voie durable vers les Alpes, autant des institutions locales dans la mise en place de nouvelles politiques d’habitation., The Alpine mountains are dynamic territories, characterized by ever-changing landscapes and very diverse demographic developments. This work addresses the problem of depopulation of rural areas through an ethnographic study in the Onsernone Valley. The aim is not to document a sad abandonment of the mountains, but rather to know the various attempts to recover it from the point of view of the new inhabitants. What does it mean today to return, or to go and live in a remote valley in Ticino? In trying to answer this initial question, I have focused on the functional dimensions of work, social life, home and mobility. My data collection methodology was developed through interviews, mind maps and participating observations. The transversal relationships between the daily challenges and opportunities of New Highlanders allowed me to explore the different motivations and meanings of living in the mountains. My work is therefore concerned with the new generations of Highlanders and with the realization of a coherent and sustainable development of the remote valleys. The results show the presence of some points of tension, between local inhabitants and institutional policies, that after the National Park project have greatly influenced the future of the Onsernone valley. My analysis reveals innovations in the economic, social and environmental fields, which can inspire both new inhabitants in their search for a sustainable way in the Alps and local institutions in the implementation of new housing policies., Das Alpengebirge ist ein dynamisches Territorium, das durch sich ständig verändernde Landschaften und sehr unterschiedliche demographische Entwicklungen gekennzeichnet ist. Diese Arbeit befasst sich mit dem Problem der Entvölkerung ländlicher Gebiete durch eine ethnographische Studie im Onsernone-Tal. Es geht nicht darum, eine traurige Verlassenheit der Berge zu dokumentieren, sondern die verschiedenen Versuche der Wiederbelebung aus der Sicht der neuen Bewohner zu erfassen. Was bedeutet es heute, zurückzukehren oder in einem abgelegenen Tal im Tessin zu leben? Bei dem Versuch, diese erste Frage zu beantworten, habe ich mich auf die funktionalen Dimensionen Arbeit, soziales Leben, Wohnen und Mobilität konzentriert. Meine Methodik der Datenerhebung wurde durch Interviews, Mind Maps und teilnehmende Beobachtungen entwickelt. Die transversalen Beziehungen zwischen den täglichen Herausforderungen und Möglichkeiten der neuen Bergbewohner erlaubten es mir, die verschiedenen Motivationen und Bedeutungen des Lebens in den Bergen zu erforschen. Meine Arbeit befasst sich daher mit den neuen Generationen von Bergbewohnern und mit der Verwirklichung einer kohärenten und nachhaltigen Entwicklung der abgelegenen Täler. Die Ergebnisse zeigen das Vorhandensein einiger Spannungspunkte zwischen der lokalen Bevölkerung und der institutionellen Politik, die nach dem Nationalparkprojekt die Zukunft des Onsernone-Tals stark beeinflusst haben. Meine Analyse zeigt Innovationen in den Bereichen Wirtschaft, Soziales und Umwelt auf, die sowohl neue Bewohner bei der Suche nach einem nachhaltigen Lebensstil in den Alpen als auch lokale Institutionen bei der Umsetzung neuer Wohnungspolitiken inspirieren können., Le montagne alpine sono territori dinamici, caratterizzati da paesaggi in continua evoluzione e da sviluppi demografici molto diversificati. Questo lavoro affronta il problema dello spopolamento delle aree rurali attraverso uno studio etnografico in Valle Onsernone. L'obiettivo non è quello di documentare un triste abbandono della montagna, ma piuttosto di conoscere i vari tentativi di recupero dal punto di vista dei nuovi abitanti. Cosa significa oggi tornare, o andare a vivere in una valle discosta del Ticino? Nel cercare di rispondere a questa domanda di partenza, mi sono concentrato sulle dimensioni funzionali del lavoro, della vita sociale, della casa e della mobilità. La mia metodologia di raccolta dei dati si è sviluppata attraverso le interviste, le mappe mentali e le osservazioni partecipanti. Le relazioni trasversali, tra le sfide e le opportunità quotidiane dei neo-montanari, mi hanno permesso di esplorare le diverse motivazioni e i diversi significati del vivere la montagna. Il mio lavoro si preoccupa quindi delle nuove generazioni di montanari e della realizzazione di uno sviluppo coerente e sostenibile delle valli discoste. I risultati mostrano la presenza di alcuni punti di tensione, tra abitanti locali e politiche istituzionali, che dopo il progetto del Parco Nazionale hanno influenzato molto il futuro della valle dell'Onsernone. La mia analisi rivela delle innovazioni in campo economico, sociale e ambientale, le quali possono ispirare sia i nuovi abitanti alla ricerca di una via sostenibile nelle Alpi, sia le istituzioni locali nell'attuazione di nuove politiche abitative.

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Visibilising empowerment dynamics through participatory mapping and enumeration processes. The housing advocacy project of "S section" informal settlement in Khayelitsha (South Africa)

2023-01-12, Barella, Jennifer, Söderström, Ola

Cette thèse de doctorat en géographie urbaine examine les impacts d'un projet de cartographie participative comme moyen d’empowerment à travers l'étude de cas de « S section », un quartier informel situé dans le township de Khayelitsha. En raison de l'héritage sociospatial de l'apartheid et des modèles contemporains d'inégalité urbaine, une grande partie de la population urbaine d'Afrique du Sud vit dans des conditions de logement précaire et de privation. Au Cap, les processus de cartographie et de recensement participatifs facilités par les ONG locales sont très répandus pour soutenir les revendications sociales des habitants des quartiers informels. Ce travail est basé sur une recherche-action menée par la chercheuse en collaboration avec une ONG locale. Plusieurs méthodes ont été utilisées, telles que : l'observation participante, des entretiens semi-directifs et l'analyse d'une grande diversité de données (cartes, données SIG, matériel d'archives, etc). La thèse décrit la phase de mise en place du projet de cartographie participative pour les habitants informels de S section, elle analyse et réfléchit sur la mise en oeuvre du projet "depuis l'intérieur" (puisque la chercheuse a coproduit l'objet de recherche), et explore ses effets en termes d'empowerment en particulier du fait que le projet n'a pas atteint le principal objectif souhaité. Au niveau théorique, cette thèse développe un cadre innovant en réunissant différents domaines académiques en géographie : la production cartographique par le biais de la cartographie participative, les études des sciences et technologies (STS) et la politique urbaine, pour interroger l'empowerment dans les communautés locales défavorisées et les ONG de plaidoyer. Sur le plan conceptuel, la thèse défend la nécessité d'une repolitisation du concept d'"empowerment" comme moyens au service de la justice sociospatiale. En réponse à l'impasse du projet de cartographie, la recherche analyse les résultats transformatifs imprévus et interstitiels de cette expérience pour les habitants de S section. En s'appuyant sur les observations de terrain, la thèse reformule l'empowerment - comme l’'activation des résonances topologiques - afin d'englober un plus large éventail de modèles d'autonomisation sur de multiples échelles spatiales et temporelles, conformément aux aspirations et aux tactiques des habitants informels dans "l'ici et maintenant". Ce changement met en lumière des dynamiques d'empowerment négligées, activées tout au long du processus de cartographie, et indépendantes des grands objectifs idéalisés de ces projets de développement. Cette recherche a permis de mettre en lumière le rôle de ces pratiques d'"empowerment" pour les ONG locales, dans un paysage où les ONG se disputent la légitimité aux yeux des résidents et du gouvernement local, parallèlement à leur quête perpétuelle de financement, et en réponse au manque de données utilisables sur les quartiers informels. En ce qui concerne l'impact de la cartographie participative sur les politiques urbaines, les résultats de cette recherche suggère que, dans l'ensemble, ces pratiques tendent à maintenir un statu quo dans la manière dont les politiques de développement urbain sont élaborées et menées au Cap – voire ces pratiques tendent également à renforcer la bureaucratisation du développement urbain. Cette recherche permet de mettre en évidence les enjeux de pouvoir en jeu dans la cartographie participative et ouvre de nouvelles voies de recherche en problématisant cess dimensions politiques et relationnelles, absentes des analyses usuelles de ces pratiques, en considérant qu’elles jouent un rôle essentiel dans les échecs si communs de ce type de projets. Abstract As a result of both apartheid’s socio-spatial legacy and contemporary patterns of urban inequality, a large portion of South Africa’s urban population live in conditions of precarious housing and deprivation. In Cape Town, participatory mapping and enumeration process (PME) facilitated by local NGOs are a widely used tool for supporting the housing and social claims of informal dwellers. This paper-based doctoral thesis in urban geography examines the impacts of a PME project as means for empowerment through the case study of “S section”, a South African informal settlement located in the Khayelitsha township. This work is based on action-research carried out by the researcher while collaborating with a local advocacy NGO, and has implemented a variety of methods such as: participant observation, semi-structured interviews, and the analysis of a variety of data (maps, GIS data, archival material, etc). The thesis describes the setup phase of the PME project for S section informal dwellers, then analyses and self-reflects on the implementation of PME “from within” (since the researcher co-produced the research object), and explores what was left in terms of empowerment precisely when the project did not reach the main desired outcome. At the theoretical level, this thesis develops an innovative setting by bringing together different academic fields in geography, including cartographic production through participatory mapping, science and technology studies, and urban politics in order to interrogate dimensions of empowerment in deprived local communities and advocacy NGOs. Conceptually, the thesis argues for the need to re-politicize the notion of “empowerment” as means for socio-spatial justice within critical cartography and GIS, and critical development approaches. The research sheds light on the role of PME practices for local NGOs in a landscape where NGOs compete for legitimacy in the eyes of the residents as well as local government, in parallel to their perpetual quest for funding, and in response to the inconsistent or inaccessible data on informal settlements. With regard to the impact of PME on urban policies, the research suggests that overall these practices tend to maintain a status quo in how social and urban local development policies are elaborated and conducted in Cape Town, and also tend to reinforce the bureaucratisation of urban development. In response to the (commonly observed) stalemate of the PME project, the research analyses the unforeseen and interstitial transformative outcomes of this experience for S section residents. Building on fieldwork observations, the thesis reframes empowerment – as “the enabling of topological resonances” – in order to encompass a wider range of empowerment patterns on multiple spatial and temporal scales, in accordance with informal dwellers’ aspirations and tactics in the “here and now”. This shift sheds light on overlooked empowerment dynamics enabled throughout the course of the PME process, and independent from the often idealised output of said development projects. Overall, the research renders visible the power leverages at play during PME practices. The thesis concludes by opening up new research paths problematizing further political and relational aspects that are missing in the analysis of PME practices and which links directly to the common failure of these projects.

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ReliÂge – Activités, ressources et obstacles pour les personnes âgées dans trois communes du canton de Neuchâtel

2021-4, Gfeller, Fabienne, Schoepfer, Isabelle, Ruggeri, Aurora, Söderström, Ola, Zittoun, Tania

Ce rapport présente les résultats de la recherche dirigée par une équipe de l’Université de Neuchâtel dans le cadre du projet ReliÂge, mené en collaboration avec le Service Cantonal de la Santé Publique du Canton de Neuchâtel (SCSP) et le Réseau Urbain Neuchâtelois (RUN), dans le cadre d’un projet financé par Promotion Santé Suisse, et visant à promouvoir la santé des personnes âgées, et en particulier, à lutter contre leur isolement.

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Extinction Rebellion : Stratégies et pratiques désobéissantes

2020-07, Feuz, Jules, Bregnard, Maxime, Söderström, Ola, Blondin, Suzy

Au cours des prochaines décennies, en vue de la situation climatique et écologique, la population mondiale va devoir faire face à des enjeux considérables. En Suisse et dans de nombreux autres pays se pose alors une question capitale : le système démocratique est-il en mesure de répondre à l’urgence climatique (SKJELLAUG 14.02.2020) ? C’est dans ce contexte qu’émerge le mouvement Extinction Rebellion. Né en 2018 au Royaume-Uni, il est aujourd’hui présent dans environ septante pays (SAVIANA 14.10.2019). En mobilisant la désobéissance civile non-violente comme mode d’action, XR souligne l’insuffisance des moyens politiques légaux lors de situations nécessitant des changements rapides. À travers ses trois revendications : déclaration de l’état d’urgence climatique par les gouvernements, neutralité carbone d’ici 2025 et mise en place d’assemblées citoyennes tirées au sort, le mouvement cherche à amener un changement systémique. Ce travail vise à comprendre le rôle de la transgression des normes spatiales dans les stratégies et pratiques ainsi que le fonctionnement du mouvement. La transgression, lorsqu’elle est intentionnelle et délibérée, peut alors devenir une stratégie de résistance. C’est donc à travers la transgression des normes, lesquelles sont socialement construites, qu’XR établit son mode d’action. Notamment car des comportements inappropriés vis-à-vis d’une norme imposée permettent d’une part de questionner ladite norme et d’autre part, de gagner en visibilité. Visibilité permettant par la suite à XR de faire passer son message. Nous cherchons alors à comprendre les mécanismes qui sous-tendent un mode d’action transgressif, lequel comporte certains risques, mais offre aussi certaines opportunités. Pour ce faire, nous mobilisons une approche par les spatialités, nous permettant d’aborder XR à travers trois dimensions. Soit les petits groupes ou comités restreints, les actions collectives et finalement, la sphère virtuelle. Ce que nous constatons tout d’abord, c’est qu’un mode d’action transgressif implique une organisation spécifique. Premièrement, les relations interpersonnelles sont centrales dans le bon fonctionnement du mouvement, car lorsqu’un groupe se risque à des actes illégaux et s’expose aux forces de l’ordre, il est important que ses membres soient soudés. Ainsi, la manière dont XR est organisé permet des rencontres fréquentes entre les activistes, visant à générer des relations de confiance. Deuxièmement, la transgression, en tant que tactique de résistance, cherche à interpeller et questionner les individus sur les normes sociospatiales préétablies. Dès lors, une action de désobéissance civile se doit d’être minutieusement orchestrée afin d’être légitime aux yeux de la population. Finalement, nous analysons le rôle de la transgression dans la communication virtuelle du mouvement. Notamment, car le mode d’action nécessite certaines précautions au niveau interne afin de lutter face à la surveillance. Mais aussi, car un mode d’action transgressif demande une certaine vigilance lorsqu’il s’agit de légitimer les actions via les réseaux sociaux et les médias.

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Seniors et TICs : Entre usages, attitudes et liens sociaux – Le cas de trois communes Neuchâteloises

2021-08, Aurora Ruggeri, Söderström, Ola, Winz, Marc

Le développement des technologies, notamment les technologies d’information et communication (TICs) et la progressive digitalisation de services et échanges économiques, sociales, politiques et culturelles, constituent un phénomène contemporain majeur, tout comme le vieillissement démographique qui s’accentuera dans les prochaines décennies. La fin de la vie active et la période de la retraite sont caractérisés par une succession de pertes dans le réseau social de la personne (sortie d’un réseau professionnel, mort du.de la conjoint.e, d’ami.e.s, des membres de la famille). L’isolement social est un phénomène qui touche souvent la vie des personnes âgées. Les TICs peuvent jouer un rôle dans la médiation des liens et interactions sociales, en ayant des effets positifs sur le sentiment de connexion des personnes et leur réseau social. À travers l’analyse d’entretiens réalisés dans trois communes neuchâteloises, ce mémoire vise à comprendre quels sont les usages que les seniors font des TICs, quelles sont les attitudes que les personnes âgées ont envers ces dispositifs et aussi quels sont les éléments qui devraient être présents afin que les seniors puissent accéder à ces dispositifs et profiter de leurs potentialités.

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The three modes of existence of the pandemic smart city

2020-10-9, Söderström, Ola

Working on the provincialisation of the smart city in South Africa and India, the members of our research team recently witnessed, as the Covid-19 pandemic spread across the five countries in which we live and work, the emergence of a ‘pandemic smart city’. Technologies, institutions, organisations and people we were observing and working with were repurposed, reshaped or reoriented in efforts to manage and mitigate the public health crisis. Drawing on work on ontological pluralism and on postcolonial urban studies, this introductory piece and the articles in this special issue argue that the management of the pandemic in cities of the Global South is closely intertwined with the three modes of existence of the smart city: the state-led, corporate-led and citizen-led smart city.

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When Airbnb Sits in the Control Room: Platform Urbanism as Actually Existing Smart Urbanism in Reykjavík

2020-5-14, Söderström, Ola, Mermet, Anne-Cécile

Platform urbanism understood as the impact of digital platforms on the materiality, daily lives and governance of cities is, we argue in this paper, a powerful form of actually existing smart urbanism. While public attention tends to be grabbed by the control rooms and sensors of smart city narratives, the increasing density of interactions with, and transactions through, digital platforms rapidly, and profoundly reshapes the dynamics of cities and their regulation. The paper investigates platform urbanism by focusing on the “Airbnb effect” in the city of Reykjavik. Based on this case-study we argue that through their ubiquity and the control they have over code and data, platform companies increasingly tend to sit in cities' control rooms. In its conclusion, the paper calls for more studies on three issues—“datapower”; platform effects on cities; and regulatory frames—to nurture a democratic debate on this ongoing corporatization of urban governance.