Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • Publication
    Restriction temporaire
    Aproximación histórica a las formas interlocutivas de tratamiento en documentación archivística canaria (siglo XVIII - primer tercio del siglo XIX)
    Cette thèse propose une approche de la description historique du système des formes interlocutives d'adresse en espagnol dans les Îles Canaries. Celle-ci est basée sur une documentation d'archive sélectionnée, dont la période s'étend du dix-huitième siècle au début du dix-neuvième siècle. L'objectif principal de cette recherche a été de décrire le système interlocutif des formes d'adresse dans les Îles Canaries. Étant donné qu'il n'existait pas de corpus antérieur permettant cette étude, le premier objectif spécifique a été la sélection et la transcription de la documentation archivistique contenant ce phénomène d'étude datée sur les Îles et comprise dans le cadre chronologique envisagé. Il en est résulté un corpus de 307 documents qui ont été répartis dans l'analyse en fonction du type de producteur : d'une part, les documents épistolaires, composés de lettres officielles produites au sein de l'administration publique et de lettres privées entre particuliers ; d'autre part, la documentation inquisitoriale. Cette dernière s'est révélée d'une grande importance pour témoigner d'usages plus proches de l'immédiateté communicative et pour donner un espace non seulement à la voix des couches supérieures de la société —comme c'est généralement le cas avec les lettres conservées— mais aussi aux couches sociales inférieures —généralement moins représentées dans le corpus historique. A partir de ces 307 documents, toutes les occurrences des formes interlocutives d'adresse, pronominales et nominales, et leur concordance avec d'autres formes grammaticales, telles que les formes pronominales personnelles non accentuées, les possessifs et les formes verbales, ont été décrites et analysées. Après avoir examiné les données linguistiques émanant du corpus et les avoir croisées avec les différentes variables sociolinguistiques, textuelles et pragmatiques-discursives, il a été possible de regrouper les résultats obtenus pour chaque période analysée, tant pour les formes singulières que pour les formes plurielles. De cette manière, il a été possible de montrer la chronologie des formes collectées et des usages reflétés dans le corpus étudié, en fournissant également la première documentation archivistique en espagnol des Îles Canaries, à ce jour, de certaines des formes pronominales développées.
  • Publication
    Accès libre
    Variación lingüistica en documentos coloniales de la Audiencia de Quito (1563-1822): Estudio histórico de conectores consecutivos
    (2013) ; ;
    Eberenz, Rolf
    ;
    Echenique Elizondo, Teresa
    ;
    García-Godoy, Teresa
    ;
    Zorraquino, Martín
    Cette thèse, intitulée, «Variation linguistique dans la documentation coloniale de l’Audiencia de Quito (1563-1822). Étude historique des connecteurs consécutifs», a été effectuée dans le cadre d’un projet financé par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique, «Evolution historique de l’espagnol dans la Audiencia de Quito et au Panama durant l’époque colonial (XVIème-XVIIIème siècles). Etude de Linguistique Historique Contrastive», dirigé par Juan Pedro Sánchez Méndez. Cette recherche est consacrée à l’étude historique de la variation linguistique dans des documents coloniaux de l’Audiencia de Quito à partir de l’analyse d’un paradigme concret : celui des connecteurs consécutifs. L’étude de ces unités, considérées comme un sous-genre des marqueurs discursifs, a attiré l’attention de nombreux linguistes en ce qui concerne les analyses synchroniques, comme le montre la prolifération des recherches de ces dernières décennies. En revanche, les études historiques manquent et celles dont nous disposons traitent principalement l’analyse d’une ou quelques unités depuis leur origine jusqu’à l’espagnol actuel. Cependant, et parmi les éléments originaux qui rendent ce travail novateur, on peut souligner en premier lieu le fait qu’il s’agit d’une étude de nature historique de tout un paradigme au cours de quatre siècles : le XVIème, le XVIIème, le XVIIIème et le XIXème. L’originalité de la recherche nous a obligé à développer une méthodologie spécifique basée sur différentes approches de la grammaire traditionnelle, de l’analyse du discours et de la linguistique cognitive. Notre intérêt principal été d’offrir une étude intégrale de chaque unité, en analysant ses propriétés morphologiques, syntactiques, sémantiques et pragmatiques, tout en tenant en compte les fréquences d’usage et les types textuels au sein desquels elles apparaissent. On peut également souligner qu’il s’agit de la première étude exhaustive de ce type qui se base sur des documents coloniaux américains, ce qui constitue un autre élément intéressant quant à la validité et l’adéquation de ce type de sources documentaires pour les intérêts de la recherche actuelle en linguistique. Les conclusions principales de la thèse sont les suivantes : 1) La documentation coloniale est propice pour la réalisation d’une étude historique des marqueurs discursifs, comme nous l’avons constaté dans le cas concret des connecteurs consécutifs. 2) On a montré également la relation étroite qui existe entre ces unités et les séquences textuelles dans lesquelles elles sont utilisées, parce que même s’il existe des unités qui sont utilisées d’une manière similaire dans deux typologies textuelles différenciées, il y a aussi des unités qui montrent d’une manière claire la préférence pour un ou l’autre type de texte. Les différences d’usage de chaque unité peuvent être vues dans les figures 21 et 22 du chapitre 5. 3) La méthodologie utilisée nous a permis de classifier un nombre considérable d’unités dans le paradigme des connecteurs consécutifs. Avec l’approche onomasiologique, nous avons abordé l’étude d’un numéro abondant d’unités et, grâce à la théorie des prototypes, nous avons pu les placer dans une position proche ou éloignée du prototype de la catégorie. L’utilité de cette méthodologie peut être extrapolée à l’étude historique des autres marqueurs discursifs comme, par exemple, les connecteurs additifs, avec l’objectif de pouvoir offrir dans le futur un travail intégral et complet de toutes ces unités dans l’histoire de l’espagnol. 4) Le période chronologique abordée nous a permis d’observer les variations que ces unités montrent dans l’histoire de la langue. On a pu constater des émergences différentes des unités au cours du XVIIème siècle, mais aussi au XVIIIème et XIXème siècles. De plus nous avons recueilli des données importantes en ce qui concerne la naissance de quelques unités qui n’avaient pas été documentées auparavant.