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Variación lingüistica en documentos coloniales de la Audiencia de Quito (1563-1822): Estudio histórico de conectores consecutivos
Editeur(s)
Eberenz, Rolf
Echenique Elizondo, Teresa
García-Godoy, Teresa
Zorraquino, Martín
Date de parution
2013
Mots-clés
- variation linguistique
- documentation coloniale
- connecteurs consécutifs
- linguistique historique
- XVIe siècle
- XVIIe siècle
- XVIIIe siècle
- XIXe siècle
- Audiencia de Quito
- linguistic variation
- colonial documents
- consecutive connectors
- historical linguistics
- 16th century
- 17th century
- 18th century
- 19th century
- Audiencia de Quito
- variación lingüística
- documentación colonial
- conectores consecutivos
- lingüística histórica
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XVIe siècle
XVIIe siècle
XVIIIe siècle
XIXe siècle
Audiencia de Quito
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colonial documents
consecutive connector...
historical linguistic...
16th century
17th century
18th century
19th century
Audiencia de Quito
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documentación colonia...
conectores consecutiv...
lingüística histórica...
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Résumé
Cette thèse, intitulée, «Variation linguistique dans la documentation coloniale de l’Audiencia de Quito (1563-1822). Étude historique des connecteurs consécutifs», a été effectuée dans le cadre d’un projet financé par le Fonds National Suisse de la Recherche Scientifique, «Evolution historique de l’espagnol dans la Audiencia de Quito et au Panama durant l’époque colonial (XVIème-XVIIIème siècles). Etude de Linguistique Historique Contrastive», dirigé par Juan Pedro Sánchez Méndez. Cette recherche est consacrée à l’étude historique de la variation linguistique dans des documents coloniaux de l’Audiencia de Quito à partir de l’analyse d’un paradigme concret : celui des connecteurs consécutifs. L’étude de ces unités, considérées comme un sous-genre des marqueurs discursifs, a attiré l’attention de nombreux linguistes en ce qui concerne les analyses synchroniques, comme le montre la prolifération des recherches de ces dernières décennies. En revanche, les études historiques manquent et celles dont nous disposons traitent principalement l’analyse d’une ou quelques unités depuis leur origine jusqu’à l’espagnol actuel. Cependant, et parmi les éléments originaux qui rendent ce travail novateur, on peut souligner en premier lieu le fait qu’il s’agit d’une étude de nature historique de tout un paradigme au cours de quatre siècles : le XVIème, le XVIIème, le XVIIIème et le XIXème. L’originalité de la recherche nous a obligé à développer une méthodologie spécifique basée sur différentes approches de la grammaire traditionnelle, de l’analyse du discours et de la linguistique cognitive. Notre intérêt principal été d’offrir une étude intégrale de chaque unité, en analysant ses propriétés morphologiques, syntactiques, sémantiques et pragmatiques, tout en tenant en compte les fréquences d’usage et les types textuels au sein desquels elles apparaissent. On peut également souligner qu’il s’agit de la première étude exhaustive de ce type qui se base sur des documents coloniaux américains, ce qui constitue un autre élément intéressant quant à la validité et l’adéquation de ce type de sources documentaires pour les intérêts de la recherche actuelle en linguistique. Les conclusions principales de la thèse sont les suivantes : 1) La documentation coloniale est propice pour la réalisation d’une étude historique des marqueurs discursifs, comme nous l’avons constaté dans le cas concret des connecteurs consécutifs. 2) On a montré également la relation étroite qui existe entre ces unités et les séquences textuelles dans lesquelles elles sont utilisées, parce que même s’il existe des unités qui sont utilisées d’une manière similaire dans deux typologies textuelles différenciées, il y a aussi des unités qui montrent d’une manière claire la préférence pour un ou l’autre type de texte. Les différences d’usage de chaque unité peuvent être vues dans les figures 21 et 22 du chapitre 5. 3) La méthodologie utilisée nous a permis de classifier un nombre considérable d’unités dans le paradigme des connecteurs consécutifs. Avec l’approche onomasiologique, nous avons abordé l’étude d’un numéro abondant d’unités et, grâce à la théorie des prototypes, nous avons pu les placer dans une position proche ou éloignée du prototype de la catégorie. L’utilité de cette méthodologie peut être extrapolée à l’étude historique des autres marqueurs discursifs comme, par exemple, les connecteurs additifs, avec l’objectif de pouvoir offrir dans le futur un travail intégral et complet de toutes ces unités dans l’histoire de l’espagnol. 4) Le période chronologique abordée nous a permis d’observer les variations que ces unités montrent dans l’histoire de la langue. On a pu constater des émergences différentes des unités au cours du XVIIème siècle, mais aussi au XVIIIème et XIXème siècles. De plus nous avons recueilli des données importantes en ce qui concerne la naissance de quelques unités qui n’avaient pas été documentées auparavant.
Notes
Thèse de doctorat : Université de Neuchâtel, 2013
Identifiants
Type de publication
doctoral thesis
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