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Riaño, Yvonne
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Riaño, Yvonne
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Professeur.e associé.e
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yvonne.riano@unine.ch
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- PublicationAccès libreReprésenter les étudiant-e-s extra-européen-ne-s dans le discours politique suisse (1900-2015) : garantie de compétitivité internationale ou concurrence à refréner ?(2017)
;Gillabert, MatthieuCet article contribue à notre compréhension de la représentation des étudiant·e·s étranger·e·s dans les discours politiques suisses. Il adopte une perspective historique en examinant comment les étudiant·e·s extra-européen ·ne·s sont représentés dans les discours mobilisés au niveau national entre 1900 et 2015. Ces étudiant·e·s apparaissent comme étant soit un atout, soit une menace. Dans le premier cas, ces représentations servent à légitimer des politiques migratoires visant à renforcer la compétitivité économique mondiale de la Suisse. En revanche, le second type semble créer un danger qui peut s’avérer utile pour renforcer l’identité nationale, protéger les travailleurs suisses et maintenir les valeurs traditionnelles de genre., This article contributes to our understanding of how foreign students are represented in Swiss political discourses. It takes a historical perspective by examining how non-European students are represented in discourses mobilized at the federal level between 1900 and 2015. Students are portrayed as being either an asset or a threat. In the first case, such representations serve to legitimize migration policies aimed at bolstering Switzerland’s global economic competitiveness. In contrast, the second type appears to create a useful threat in order to strengthen national identity, protect Swiss workers and maintain traditional gender values., Wie soll man die Repräsentation der ausländischen Studierenden im politi-schen Diskurs in der Schweiz verstehen? Anhand einer historischen Perspektive wird hier erforscht, wie die außereuropäischen Studierenden zwischen 1900 und 2015 im nationalen politischen Diskurs repräsentiert werden. Diese Studierenden erscheinen entweder als Pluspunkt oder als Drohung. Im ersten Fall dient die Repräsentation der Rechtfertigung der Migrationspolitik, um die weltweite wirtschaftliche Wettbewerbsfähigkeit der Schweiz zu verstärken. Im zweiten Fall scheint die Repräsentation der erwähnten Studierenden im Gegenteil eine nützliche Drohung zu sein, die nützlich sein kann um die natio-nale Identität zu betonen, die Schweizer Arbeitskräfte zu schützen und die traditionellen Gender-Werte aufrechtzuerhalten. - PublicationAccès libreReprésenter les étudiant·e·s extra-européen·ne·s dans le discours politique suisse (1900-2015) : garantie de compétitivité internationale ou concurrence à refréner ?(2017)
;Gillabert, MatthieuCet article contribue à notre compréhension de la représentation des étudiant·e·s étranger·e·s dans les discours politiques suisses. Il adopte une perspective historique en examinant comment les étudiant·e·s extra-euro-péen·ne·s sont représentés dans les discours mobilisés au niveau national entre 1900 et 2015. Ces étudiant·e·s apparaissent comme étant soit un atout, soit une menace. Dans le premier cas, ces représentations servent à légitimer des politiques migratoires visant à renforcer la compétitivité économique mondiale de la Suisse. En revanche, le second type semble créer un danger qui peut s’avérer utile pour renforcer l’identité nationale, protéger les travailleurs suisses et maintenir les valeurs traditionnelles de genre., This article contributes to our understanding of how foreign students are represented in Swiss political discourses. It takes a historical perspective by examining how non-European students are represented in discourses mobilized at the federal level between 1900 and 2015. Students are portrayed as being either an asset or a threat. In the first case, such representations serve to legitimize migration policies aimed at bolstering Switzerland’s global economic competitiveness. In contrast, the second type appears to create a useful threat in order to strengthen national identity, protect Swiss workers and maintain traditional gender values., Wie soll man die Repräsentation der ausländischen Studierenden im politischen Diskurs in der Schweiz verstehen? Anhand einer historischen Perspektive wird hier erforscht, wie die außereuropäischen Studierenden zwischen 1900 und 2015 im nationalen politischen Diskurs repräsentiert werden. Diese Studierenden erscheinen entweder als Pluspunkt oder als Drohung. Im ersten Fall dient die Repräsentation der Rechtfertigung der Migrationspolitik, um die weltweite wirtschaftliche Wettbewerbsfähigkeit der Schweiz zu verstärken. Im zweiten Fall scheint die Repräsentation der erwähnten Studierenden im Gegenteil eine nützliche Drohung zu sein, die nützlich sein kann um die natio-nale Identität zu betonen, die Schweizer Arbeitskräfte zu schützen und die traditionellen Gender-Werte aufrechtzuerhalten. - PublicationAccès libreEditorial : Les étudiants internationaux: acteurs peu connus de la globalisation migratoire(2017-1)
;Gillabert, Matthieu; Bien qu’elle soit intimement liée au développement des universités au Moyen-âge (Verger, 1991) et ait déjà connu des phases de forte intensité au début du 20e siècle (Karady, 2002 ; Moulinier, 2012 ; Mysyrowicz, 1975), la mobilité étudiante connaît une croissance particulièrement rapide, à l’échelle globale, depuis la fin de la guerre froide. Le nombre d’étudiant·e·s internationaux a doublé entre 2000 et 2015 pour atteindre 5 millions. Une géographie des destinations se dessine et la Suisse y joue désormais un rôle considérable, et en croissance rapide, à côté de la Grande-Bretagne, des États-Unis et de la Nouvelle-Zélande. Le nombre d'étudiant·e·s internationaux a plus que triplé entre 1990 et 2016 (de 9 200 à 33 000) pour atteindre cette année-là 30.7% de tous les étudiant·e·s inscrits dans les universités et hautes écoles suisses (OFS 2017). Au niveau international, la Suisse occupe le 2e rang pour les doctorants avec 53% d’étudiants internationaux parmi tous les · inscrits, le 4e rang avec 28% au niveau du master, et le 5e rang avec 10% pour le bachelor (OCDE, 2017). La mobilité globale des étudiant·e·s est une composante importante mais sous-estimée de la migration mondiale: cette mobilité a en effet augmenté d'environ 8% par an ces dernières années, beaucoup plus rapidement que la migration internationale globale (King & Sondhi 2018). Les spécialistes de la migration s'intéressent donc de plus en plus au phénomène de la migration internationale des étudiant·e·s et le nombre de publications est en augmentation (par ex. Brooks & Waters 2011; Findlay et al. 2017; Garneau & Mazzella 2013; Gérard 2008; Guissé & Bolzman 2015; Gohard 2017; Mazzella 2009 ; Raghuram 2013; Riaño & Piguet 2016; Riaño et al 2018; Robertson 2013; Teichler et al 2011; van Mol 2014; Waters & Brooks 2011). Par rapport à nos connaissances globales de la migration de travail, celles de la migration des étudiant·e·s sont cependant encore insuffisantes (Riaño & Piguet 2016). Ce numéro spécial de Géo-Regards a pour but d’apporter des éléments de réponse aux nombreuses questions que soulève la mobilité internationale des étudiant·e·s dans une perspective descriptive, analytique, mais aussi critique. Il met un accent particulier, mais pas exclusif, sur le cas de la Suisse car des études de cas sur la France, le Maroc, les États-Unis et le Canada sont également présentées. Qui sont les étudiant·e·s internationaux ? Quels sont les discours et les représentations à leur égard ? Quelles sont les raisons pour choisir d'étudier à un endroit précis ? Quelles sont leurs stratégies de mobilité internationale? Quelles sont les politiques des états par rapport à cette mobilité des étudiant·e·s internationaux ? Quelles sont les politiques de promotion (bourses, logements, commodités) des pôles universitaires ? Dans quelle mesure cette mobilité étudiante est-elle sélective ? Certains n’y ont-ils pas accès ? Quel est le rapport entre l’origine sociale des étudiant·e·s, leurs cursus universitaires et leur trajectoire géographique ? Quelles sont leurs expériences pendant leurs études ? Quel est le destin des étudiant·e·s à l’issue des études ? Représentent-ils pour le pays hôte une ressource sur le marché du travail ou, dans le cas de retours, de futurs ambassadeurs culturels à l’étranger ou un « gain de cerveaux » ? Se destinent-ils à rentrer dans leur pays d’origine ou poursuivent-ils leur mobilité ailleurs ? Quel est le rapport entre migrations d’étude et de travail ? Dans l'ensemble, les différents articles de ce numéro spécial élargissent considérablement notre compréhension empirique et théorique de la mobilité internationale des étudiant·e·s.