Options
Edition critique des Carmina de Michel de L'Hospital
Titre du projet
Edition critique des Carmina de Michel de L'Hospital
Description
Chancelier de France à l’aube des guerres de religion, Michel de L’Hospital (1505-1573) est un serviteur du roi de France mais aussi l’auteur de fines poésies néo-latines qui réagissent à l’actualité tout en réfléchissant à des questions philosophiques, politiques et religieuses fondamentales.
Ce projet de recherche vise à établir une édition critique intégrale des livres II à VII des Carmina de Michel de L’Hospital, parus pour la première fois en 1585 à Paris puis dans une édition plus complète en 1732 à Amsterdam. Le corpus concerne environ 10’000 vers et l’édition comportera le texte latin collationné, une nouvelle traduction française en stiques, une étude de chaque épître, des annexes, un index et une bibliographie. Cette édition critique vise à fournir aux chercheurs des données de base fiables et mal connues, à les éclairer par des études spécifiques mais aussi à élargir leur compréhension en scrutant des problématiques essentielles matérielles, linguistiques, sociologiques, historiques, politico-juridiques, rhétoriques ou poétiques.
Avec le livre I (Genève, Droz, 2014), édité par Perrine Galand (EPHE, Paris) et Loris Petris (Université de Neuchâtel), c’est ainsi l’intégralité des épîtres néo-latines d’un magistrat-écrivain majeur du XVIe siècle qui sera enfin à disposition de la communauté scientifique. Elles viendront compléter l’édition des discours et de la correspondance de L’Hospital par Loris Petris (2002 et 2013). Les trois volumes prévus seront publiés en version papier et les textes latins bruts seront mis à disposition sur le Corpus Corporum (www.mlat.uzh.ch; Université de Zürich).
Protecteur des poètes de la Pléiade et lui-même poète néo-latin, le chancelier Michel de L’Hospital (1505-1573) a tenté, par des actes, des discours et des textes d’œuvrer à la concorde et à la pacification du royaume de France à l’aube des guerres de religion. Composées entre 1543 et 1573, ces épîtres néo-latines retracent l’itinéraire social, intellectuel, moral et spirituel d’un modéré, héritier de la pensée érasmienne, confronté à une société qui sombre dans la violence. A la fois impliquées dans le monde et à distance de celui-ci, elles sont l’occasion pour le serviteur du roi de poursuivre ses réflexions juridico-politiques en réfléchissant autant au pouvoir du verbe qu’aux dangers de la division sociale et à la nécessité de la concorde civile, fondée sur les lois, les mœurs individuelles et un consensus stoïcien.
Ce projet de recherche vise à établir une édition critique intégrale des livres II à VII des Carmina de Michel de L’Hospital, parus pour la première fois en 1585 à Paris puis dans une édition plus complète en 1732 à Amsterdam. Le corpus concerne environ 10’000 vers et l’édition comportera le texte latin collationné, une nouvelle traduction française en stiques, une étude de chaque épître, des annexes, un index et une bibliographie. Cette édition critique vise à fournir aux chercheurs des données de base fiables et mal connues, à les éclairer par des études spécifiques mais aussi à élargir leur compréhension en scrutant des problématiques essentielles matérielles, linguistiques, sociologiques, historiques, politico-juridiques, rhétoriques ou poétiques.
Avec le livre I (Genève, Droz, 2014), édité par Perrine Galand (EPHE, Paris) et Loris Petris (Université de Neuchâtel), c’est ainsi l’intégralité des épîtres néo-latines d’un magistrat-écrivain majeur du XVIe siècle qui sera enfin à disposition de la communauté scientifique. Elles viendront compléter l’édition des discours et de la correspondance de L’Hospital par Loris Petris (2002 et 2013). Les trois volumes prévus seront publiés en version papier et les textes latins bruts seront mis à disposition sur le Corpus Corporum (www.mlat.uzh.ch; Université de Zürich).
Protecteur des poètes de la Pléiade et lui-même poète néo-latin, le chancelier Michel de L’Hospital (1505-1573) a tenté, par des actes, des discours et des textes d’œuvrer à la concorde et à la pacification du royaume de France à l’aube des guerres de religion. Composées entre 1543 et 1573, ces épîtres néo-latines retracent l’itinéraire social, intellectuel, moral et spirituel d’un modéré, héritier de la pensée érasmienne, confronté à une société qui sombre dans la violence. A la fois impliquées dans le monde et à distance de celui-ci, elles sont l’occasion pour le serviteur du roi de poursuivre ses réflexions juridico-politiques en réfléchissant autant au pouvoir du verbe qu’aux dangers de la division sociale et à la nécessité de la concorde civile, fondée sur les lois, les mœurs individuelles et un consensus stoïcien.
Chercheur principal
Statut
Completed
Date de début
1 Octobre 2014
Date de fin
30 Septembre 2017
Chercheurs
Galand, Perrine
Site web du projet
Identifiant interne
25359
identifiant
Mots-clés
11 Résultats
Voici les éléments 1 - 10 sur 11
- PublicationMétadonnées seulementLa translatio studii à la Renaissance, entre propagande, nostalgie et perfectibilité(Ceyzérieu: Champ Vallon, éd. D. Crouzet, E. Crouzet-Pavan, P. Desan et C. Revest, 2018)
- PublicationMétadonnées seulementMichel de L'Hospital, Carmina Livre II, éd. D. Amherdt, L. Chappuis Sandoz, P. Galand et L. Petris, avec la collaboration de C. Guerra et R. Stawarz-LüginbühlLes vingt épîtres qui forment le livre II des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573), composées entre 1546 et 1560, en pleine ascension politique du poète, sont adressées au roi Henri II, à Marguerite de France, à des prélats (cardinaux de Lorraine et Du Bellay), à des lettrés (Macrin, Mondoré), ainsi qu’à des hommes de loi (Olivier, Du Faur). Repensant son époque à la lumière des auteurs antiques, L’Hospital mêle satire du milieu judiciaire et de la cour, éloge du sage stoïcien et de l’otium, réflexions politiques (sur le souverain idéal et sur les rapports du particulier avec le pouvoir), morales (éloges paradoxaux de la maladie et de la guerre, éthique de l’éloquence judiciaire, attitude idéale face à la mort d’un proche) et littéraires (éloge de Ronsard, affirmation de la supériorité des lettres, considérations sur le métier de poète). Se mettant constamment en scène, il se peint en figure d’autorité et, faisant alterner sermo horatien et sermon chrétien, développe une réflexion éthique pour lui-même et pour les autres. L’édition, fondée sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, offre le texte latin de chaque épître accompagné d’une traduction française en stiques, d’une analyse historique et poétique et d’un commentaire, ainsi qu’une introduction, des notices biographiques sur les destinataires, un index des lieux, des personnes et des matières. Les vingt épîtres qui forment le livre II des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573), composées entre 1546 et 1560, en pleine ascension politique du poète, sont adressées au roi Henri II, à Marguerite de France, à des prélats (cardinaux de Lorraine et Du Bellay), à des lettrés (Macrin, Mondoré), ainsi qu’à des hommes de loi (Olivier, Du Faur). Repensant son époque à la lumière des auteurs antiques, L’Hospital mêle satire du milieu judiciaire et de la cour, éloge du sage stoïcien et de l’otium, réflexions politiques (sur le souverain idéal et sur les rapports du particulier avec le pouvoir), morales (éloges paradoxaux de la maladie et de la guerre, éthique de l’éloquence judiciaire, attitude idéale face à la mort d’un proche) et littéraires (éloge de Ronsard, affirmation de la supériorité des lettres, considérations sur le métier de poète). Se mettant constamment en scène, il se peint en figure d’autorité et, faisant alterner sermo horatien et sermon chrétien, développe une réflexion éthique pour lui-même et pour les autres. L’édition, fondée sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, offre le texte latin de chaque épître accompagné d’une traduction française en stiques, d’une analyse historique et poétique et d’un commentaire, ainsi qu’une introduction, des notices biographiques sur les destinataires, un index des lieux, des personnes et des matières. Carmina . Les vingt épîtres qui forment le livre II des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573), composées entre 1546 et 1560, en pleine ascension politique du poète, sont adressées au roi Henri II, à Marguerite de France, à des prélats (cardinaux de Lorraine et Du Bellay), à des lettrés (Macrin, Mondoré), ainsi qu’à des hommes de loi (Olivier, Du Faur). Repensant son époque à la lumière des auteurs antiques, L’Hospital mêle satire du milieu judiciaire et de la cour, éloge du sage stoïcien et de l’otium, réflexions politiques (sur le souverain idéal et sur les rapports du particulier avec le pouvoir), morales (éloges paradoxaux de la maladie et de la guerre, éthique de l’éloquence judiciaire, attitude idéale face à la mort d’un proche) et littéraires (éloge de Ronsard, affirmation de la supériorité des lettres, considérations sur le métier de poète). Se mettant constamment en scène, il se peint en figure d’autorité et, faisant alterner sermo horatien et sermon chrétien, développe une réflexion éthique pour lui-même et pour les autres. L’édition, fondée sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, offre le texte latin de chaque épître accompagné d’une traduction française en stiques, d’une analyse historique et poétique et d’un commentaire, ainsi qu’une introduction, des notices biographiques sur les destinataires, un index des lieux, des personnes et des matières. Carmina . .
- PublicationMétadonnées seulement
- PublicationMétadonnées seulement
- PublicationAccès libreMichel de L'Hospital, Carmina, t. IV, sous la dir. de P. Galand et L. Petris, éd. D. Amherdt, L. Chappuis Sandoz, P. Galand et L. Petris, avec la collab. de C. Guerra et R. Stawarz-LuginbühlLe livre IV des Carmina de Michel de L’Hospital regroupe dix épîtres hexamétriques composées entre 1551 et 1563. Dans les trois premières, tirant les leçons de l’actualité politique et militaire (défaite de Saint-Quentin, reprise de Calais, Guînes et Thionville aux Anglais), L’Hospital formule des recommandations éthiques et évangéliques qu’il adresse aux puissants, en particulier au duc de Guise. Deux épîtres développent une réflexion anthropologique et éthique : à Guy Du Faur de Pibrac est proposée une méditation sur les dangers de l’amour de soi et de l’ignorance ; à Christophe de Thou, une réflexion sur le luxe et la cupidité. Deux poèmes à Charles de Guise constituent des exhortations à l’otium, à la vie chrétienne et à la modération. La culture littéraire occupe une place centrale : dans l’épître aux Muses, L’Hospital affirme l’importance existentielle que revêt pour lui la poésie ; une commendatrix epistula adressée à Marguerite de France accompagne l’envoi du Tombeau de Marguerite de Navarre par Nicolas Denisot ; l’éloge dédié à l’humaniste florentin Piero Vettori se double d’un hymne au loisir lettré et à l’amitié. L’édition fournit le texte latin établi sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, une nouvelle traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
- PublicationAccès libreMichel de L'Hospital, Carmina, t. III, éd. D. Amherdt, L. Chappuis-Sandoz, P. Galand et L. Petris, avec la collaboration de C. Guerra et R. Stawarz-LüginbühlLe livre III des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573) comprend 18 épîtres hexamétriques, composées entre 1546 à 1558, à l’exception d’une pièce (III, 13), postérieure à la disgrâce du chancelier. Adressées à des prélats (dont le cardinal de Lorraine), à des juristes (Tiraqueau, Jean de Morel), à des parlementaires, au poète Macrin ou à Marguerite de France, elles oscillent entre discours cicéronien, sermo horatien et silve. Les pièces encomiastiques côtoient des réflexions éthiques et philosophiques fondées sur les valeurs de modération, de prudence et d’amitié, ainsi que d’importantes épîtres métapoétiques où le magistrat défend la dignité de la poésie, loisir noble associé à la paix ou à une retraite champêtre loin d’une ville où règnent intrigues, rumeurs et cupidité. On y relève en particulier une importante épître érasmienne à Jean de Morel sur l’importance de l’allaitement (III, 2), des liminaires parus en tête des oeuvres de Jean Du Bellay (III, 8 et 10) et André Tiraqueau (III, 17), une description paradoxale de Chambord (III, 16) ainsi qu’une épître à François Olivier sur sa disgrâce (III, 1). Cette édition, dans la continuité des livres I et II, fournit le texte latin établi sur les manuscrits collationnés avec les éditions imprimées de 1585 et 1732, une traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
- PublicationAccès libreMichel de L'Hospital, Carmina, tome V(Genève: Droz, 2021)
; ; ; ; ; Le livre V des Carmina de Michel de L’Hospital comprend huit épîtres hexamétriques et une brève dédicace en distiques (V, 7), toutes composées entre 1556 et 1561, pour la plupart entre le printemps 1558 et l’automne 1559, peu avant l’accession de leur auteur à la charge de chancelier. À cette densité chronologique s’ajoute une focalisation thématique sur les enjeux politiques et militaires, autour de la paix, de la ruine des royaumes et des devoirs des gouvernants. Entre célébration (V, 1 sur les noces du futur François II et de Marie Stuart) et prescriptions éthiques, la parole poétique s’y exprime avec énergie, dans une rhétorique démonstrative orientée vers des fins didactiques. Si L’Hospital y défend son èthos de serviteur du roi (V, 3) et la pratique du loisir lettré (V, 2), la perspective personnelle s’estompe au profit des défis politiques et publics dans une France en guerre. Le livre V présente des pièces de très grande ampleur, comme les épîtres V, 4 et V, 5 liées aux négociations de paix avec les Impériaux, le Discours du sacre de François II (V, 8) – cérémonie que L’Hospital imagine faute d’y avoir assisté (V, 6) – ou la vaste chorographie, teintée d’autodérision, dédiée au voyage à Nice de L’Hospital aux côtés de Marguerite de France (V, 9). L’édition fournit le texte latin établi sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, une nouvelle traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières. - PublicationAccès libreMichel de L'Hospital chancelier-poèteLes noces du droit et de la littérature, de la politique et de la poésie ne sont plus guère pensables aujourd’hui. Or ces champs du savoir et de l’action étaient réunis sous l’Ancien Régime, quand le langage poétique paraissait le support le plus adéquat d’une pensée élevée. Michel de L’Hospital (v. 1505-1573) a incarné au plus haut point cette union. Entre 1543 et 1573, le chancelier-poète commente en latin poétique et philosophique les aléas de son existence et de son temps, tout en luttant pour la conciliation religieuse et la justice. Il réfléchit aux théories de l’écriture mais affiche ses distances avec les poètes professionnels autant qu’avec les poètes courtisans. Il voit en la poésie une clef pour comprendre le monde et soi-même. À la croisée de la poésie latine et néolatine, de la littérature française, des méditations juridiques et des courants philosophiques, cette œuvre poétique vaste et complexe reflète toujours l’actualité. Un groupe de spécialistes de diverses disciplines en éclaire ici maintes facettes.