Voici les éléments 1 - 9 sur 9
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    Oskar Kokoschka – Cabinet de curiosités
    (Göttingen: Steidl, 2010)
    This book was published on the occasion of the exhibition of the same name in the Museum Liner Appenzell (11 July 2010 – 9 January 2011) and in the Musée des Beaux-Arts in La Chaux-de-Fonds (14 May – 4 September 2011). The exhibition and the accompanying publication were realized by the Fondation Oskar Kokoschka, the Liner Foundation in Appenzell and the Kokoschka Research Group of the Institute for the History of Art and Museology, University of Neuchâtel. Throughout his life, Kokoschka was a passionate collector, as proven by some 300 objects that have been preserved by the Fondation Oskar Kokoschka. This exhibition showed for the first time a selection of objects from Kokoschka’s collection in his villa in Villeneuve. A comparison of individual pieces with his pictures makes evident that many of them served the artist as objects of study – for they are to be found again in oil paintings, watercolours and lithographs.
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    Kokoschka-Dürrenmatt. Le mythe comme parabole
    (Neuchâtel: Centre Dürrenmatt Neuchâtel, 2018)
    Le point de départ de cette publication est un poème que Dürrenmatt dédie à Kokoschka au début des années 1960. Le 25 mars 1960, les deux artistes se rencontrent dans la maison de Kokoschka à Villeneuve, près de Montreux. Par la suite, Dürrenmatt écrit le poème À Oskar Kokoschka, qui est exposé ici pour la première fois. Il contient un hommage au tableau monumental Les Thermopyles (1954) de Kokoschka ainsi qu’un plaidoyer en faveur d’un art figuratif. Durant la Deuxième Guerre mondiale, Dürrenmatt a également traité du destin des 300 Spartiates qui, en 480 av. J.-Chr., sous le commandement du roi de Sparte Léonidas, s’opposèrent à l’envahisseur perse aux Thermopyles. Pour les deux artistes, la bataille antique sert de parabole aux conflits de leur temps, la Deuxième Guerre mondiale ou la guerre froide. La publication propose un éclairage sur la manière dont Kokoschka et Dürrenmatt se sont emparés de mythes antiques pour critiquer leur propre époque. Par de nombreux documents, elle montre également comment la bataille des Thermopyles continue à fasciner jusqu’à aujourd’hui, que ce soit dans les arts, l’idéologie politique ou la culture populaire.
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    Kokoschka - Dürrenmatt. Le mythe comme parabole
    (Neuchâtel: Centre Dürrenmatt Neuchâtel, 2018) ;
    Philippe Moser
    Tant Kokoschka que Dürrenmatt se sont servis des sujets de l’histoire et de la mythologie antiques comme paraboles du présent. Celles-ci leur permettaient de dénoncer des dérives actuelles. Il ne s’agit pas en l’espèce d’un phénomène moderne, les tragédiens antiques rivalisaient déjà pour « inventer de nouvelles lectures de mythes "chargées d’actualité" ». Le motif du labyrinthe crétois avait servi à Dürrenmatt de métaphore « pour donner forme au monde ». Dans sa pièce Hercule et les écuries d’Augias, créée d’abord pour la radio (1954) puis reprise au théâtre sous forme de comédie, il joue sur les carences de la bureaucratie suisse. La Suisse y est décrite comme un « paysage primitif couvert de bouses de vaches » qu’Hercule doit nettoyer. Dürrenmatt fait décrire à Augias son pays comme une entité « libéralo-patriarcale louvoyant entre la Ligue de Délos, l’hégémonie de Sparte et l’Empire mondial perse ». On y reconnaît aisément les divers protagonistes de la guerre froide, l’Europe est figurée sous les traits dela Ligue de Délos, les USA à travers Sparte l’hégémonique et l’URSS tient le rôle de l’Empire perse. La Suisse « louvoie » sous pavillon neutre entre les camps. Augias n’est bien entendu pas roi, mais président, qui débat avec les parlementaires « au sein du Grand Conseil National » sur la façon dont son pays pourrait se débarrasser de ce fumier légendaire. Finalement les propositions d’Hercule pour vider les écuries d’Augias échouent lamentablement face à l’opposition de l’administration. Comme l’avaient fait avant lui Franz Werfel (1915), Jean Giraudoux (1939), Matthias Braun (1959) et Jean-Paul Sartre (1965), Kokoschka a choisi Les Troyennes d’Euripide (415 av. J.-C.) comme instrument toujours actuel de dénonciation de la guerre. Entre 1971 et 1972, il illustre cette tragédie de 15 lithographies. Lorsque Kokoschka apprend par la presse que des enfants israéliens ont été assassinés par des terroristes, il compare ce crime à celui du meurtre du fils d’Hector, Astyanax, commis durant la guerre de Troie. En 1968/70, Dürrenmatt a qualifié « ce qui est exemplaire, ce qui a valeur de parabole » comme étant « substantiel sur le plan dramatique ». Pour ces deux artistes, le mythe était donc la parabole la plus appropriée pour réfléchir le présent. De leur point de vue, l’art abstrait échouait à assumer cette tâche. Dans cet esprit, Dürrenmatt écrivait en 1978 : « Les métaphores qui parlent aux sens ne sont pas des formes géométriques ou stéréométriques, ce sont des mythes : nos mythes. »
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    « De la Magna Mater à la Madone noire – Kokoschka et le mythe de la mère à la lumière de sa collection »
    (Göttingen: Steidl, 2010)
    Cette étude a pour point de départ un groupe de figures féminines de la collection de Kokoschka, parmi lesquelles une idole cycladique de la période Keros-Syros (2’700 à 2’100 av. J.-C.), un torse en terre cuite, dont l’origine et la datation n’ont pu être précisément déterminées à ce jour, une statuette de Tanagra, des déesses antiques et un nombre important de représentations de la mère de Dieu. L’étude cerne la signification accordée par Kokoschka à ces idoles et icônes à partir de son œuvre artistique et littéraire et d’un grand nombre de manuscrits du fonds de l’artiste encore inédits. Dans son œuvre de jeunesse déjà, Kokoschka est influencé par les écrits de l’historien du droit bâlois, Johann Jakob Bachofen (1815–1887) qui est à l’origine du mythe d’une ère primaire marquée par le matriarcat. Stimulé par l’ouvrage en trois volumes The Mothers (1927), du socio-anthropologue anglais Robert Briffault (1876–1948), il développe à partir de 1934 son utopie d’un monde futur meilleur à la faveur d’un gouvernement de mères pacifistes, qu’il oppose au totalitarisme fasciste ‹ patriarcal › de son époque.
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    « Der ‹ apokalyptische › Prometheus – Neue Quellen zur Deutung von Kokoschkas Deckengemälde Die Prometheus Saga »
    (Munich: Gotteswinter GmbH, 2010)
    Article in the catalogue of the exhibition 'Max Beckmann – Apokalypse –Visionen der Endzeit in Überlieferung und Modern'. Study of three enormous canvases painted by Kokoschka and known as The Prometheus Triptych. They were commissioned by Count Antoine Seilern (1901-1978) for the entrance hall ceiling of his London house at 56 Princes Gate on Exhibition Road, South Kensington.
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    Spur im Treibsand » – Oskar Kokoschka neu gesehen. Briefe und Bilder
    (Petersberg: Michael Imhof, 2010)
    Exhibition: Zentralbibliothek Zürich, 14 April – 2 October 2010 This exhibition displayed unknown manuscripts, drawings and photographs from the artist’s written estate, held by the Zentralbibliothek Zürich, plus works in the possession of the Fondation Oskar Kokoschka. Pictures and texts illuminated and complemented each other, like pieces in a jigsaw puzzle.
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    « Die Bedeutung der Archäologie für Kokoschkas humanistisches Erziehungsprogramm »
    (Munich: Hirmer, 2010)
    Article for the catalogue of an exhibition organized by the Stiftung Moritzburg - Kunstmuseum of the Land Sachsen-Anhalt. Kokoschka’s artistic and literary oeuvre is testament to an intensive, lifelong engagement with Classical Antiquity. His earliest drama, Mörder, Hoffnung der Frauen (Murderer, hope of women, 1909) includes dramatic elements from the Oresteia by Aeschylus and from Kleist’s Penthesilea. In his autobiography, published in 1971, Kokoschka wrote, looking back, that “Greece is for all of us an ideal like the Garden of Eden. Why? Perhaps because it was there that man realised best what it is to be human”.
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