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« De la Magna Mater à la Madone noire – Kokoschka et le mythe de la mère à la lumière de sa collection »
Maison d'édition
Göttingen: Steidl
Date de parution
2010
In
Oskar Kokoschka – Cabinet de curiosités
De la page
145
A la page
165
Résumé
Cette étude a pour point de départ un groupe de figures féminines de la collection de Kokoschka, parmi lesquelles une idole cycladique de la période Keros-Syros (2’700 à 2’100 av. J.-C.), un torse en terre cuite, dont l’origine et la datation n’ont pu être précisément déterminées à ce jour, une statuette de Tanagra, des déesses antiques et un nombre important de représentations de la mère de Dieu. L’étude cerne la signification accordée par Kokoschka à ces idoles et icônes à partir de son œuvre artistique et littéraire et d’un grand nombre de manuscrits du fonds de l’artiste encore inédits. Dans son œuvre de jeunesse déjà, Kokoschka est influencé par les écrits de l’historien du droit bâlois, Johann Jakob Bachofen (1815–1887) qui est à l’origine du mythe d’une ère primaire marquée par le matriarcat. Stimulé par l’ouvrage en trois volumes The Mothers (1927), du socio-anthropologue anglais Robert Briffault (1876–1948), il développe à partir de 1934 son utopie d’un monde futur meilleur à la faveur d’un gouvernement de mères pacifistes, qu’il oppose au totalitarisme fasciste ‹ patriarcal › de son époque.
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Type de publication
book part