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    L'aura et le multiple. Une histoire de la réception de la reproduction mécanique d'objets d'art au XIXe siècle
    (Neuchâtel & Paris, 2022)
    Le présent travail propose une nouvelle histoire de la reproduction mécanique dont l’un des principaux résultats est de remettre en question la théorie de l’aura formulée par Walter Benjamin dans son essai L’oeuvre d’art à l’époque de sa reproductibilité technique. Grâce à la révision de la notion d’aura, et au dépassement des frontières disciplinaires de l’histoire de l’art, cette thèse de doctorat propose une nouvelle vision de la culture du XIXe siècle et du mythe épistémologique qui l’entoure. Cette étude se concentre sur les contextes britannique et français. Elle retrace l’apparition des principales techniques de reproduction mises au point durant la première moitié du XIXe siècle, et elle analyse les conditions de leur apparition, leur diffusion et leur réception par le public. Après une étude comparative des différentes techniques, le cas de la galvanoplastie est analysé en profondeur, afin de mettre en lumière l’importance de l’essor de la vulgarisation scientifique dans l’histoire de la réception de ces techniques. La deuxième partie de ce travail est consacrée à l’étude de la mise en exposition des reproductions d’objets d’art dans le contexte muséal. En mettant en oeuvre une approche caractéristique de l’anthropologie de l’objet d’art et le concept d’agency, cette étude aborde l’usage de la reproduction comme outil d’éducation dans les sociétés industrielles du XIXe siècle. À travers l’analyse du cas du South Kensington Museum (actuel Victoria & Albert Museum), et sa comparaison avec le Crystal Palace de Sydenham et le Musée Européen des Copies, ce travail théorise sous le nom d’effet de présence l’agency exercée par les reproductions d’objets d’art. Ainsi, cette étude offre une nouvelle compréhension de l’usage de la reproduction comme objet d’exposition au XIXe siècle. Grâce à la notion de déplacement ou de glissement de l’enchantement cette thèse de doctorat offre une narration alternative à celle qui pose le désenchantement du monde, narration souvent invoquée au sujet de la culture industrielle du XIXe siècle. Cette nouvelle histoire de la réception de la reproduction mécanique nous permet donc d’observer comment la pensée magique, qui cohabite avec la pensée scientifique rationnelle, a contribué à la construction du monde du XIXe siècle, dont nous sommes aujourd’hui les héritiers. Abstract: The present work undertakes to build up a new vision of the history of mechanical reproduction. One of its main outcomes is to question Walter Benjamin’s theory of the aura, as expanded in his essay The Work of Art in the Age of its Technical Reproducibility. Through the revision of the notion of aura, and the extensive use of disciplines outside the history of art, this doctoral thesis casts a new light on 19th century culture, and on the epistemological myths that surround the interpretation of that period. The dissertation focusses on the British and French contexts, and traces the emergence of the main techniques of mechanical reproduction which were developed during the first half of the 19th century. It analyses the conditions of their appearance, of their diffusion, and of their reception by the public at the time. After a comparative analysis of the different techniques, the electrotype is analysed in depth. This case study highlights the importance of scientific popularization within the reception of mechanical techniques of reproduction. The second part of this work is devoted to the study of the display of reproductions made after art works in the context of the museum. Adopting an anthropological approach of the work of art, and making use of the concept of agency, this study addresses the study of reproductions as educational tools in major industrial societies. Through a close analysis of the South Kensington Museum (the present Victoria and Albert Museum), which is compared with the Crystal Palace of Sydenham and with the Musée Européen des Copies in Paris, the specific agency exerted by reproductions is theorised under the name of presence effect. Thereby, this work offers a new understanding of the use of reproductions as exhibits within 19th century museum’s culture. Through the notion of displacement or sliding of enchantment, the present doctoral thesis offers an alternative narrative to that of the disenchantment of the world, which is still used extensively in order to describe Industrial culture in the 19th century. This new history of reception of mechanical reproductions has allowed us to show the strength of magical thought at the time: it coexisted with rational and with scientific thought throughout the period. It is this coexistence which contributed to the construction of the industrial age. We are still the heirs of that world.
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    Considering the various data sources, survey types and indicators: To what extent do conclusions regarding changing income inequality in Switzerland since the early 1990s converge?
    (Zürich: Seismo, 2016) ; ; ; ; ;
    Franzen, Axel
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    Jann, Ben
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    Joppke, Christian
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    Widmer, Eric
    We compared time series of eight different data sources (HBS, SLFS, SESS, SHP, SILC, SHS, SPS, tax data) and calculated various inequality measures (Gini coefficient, Atkinson coefficient, Theil’s T, MLD, SCV, p90/p10, p80/p20, p50/p10, p90/p50) for the period from 1990 to 2012. While the level of inequality varies strongly across surveys, the results concerning the evolution over time are rather coherent. For disposable household income, inequality has remained stable, but evolves parallel to the business cycle of the Swiss economy. For individual employment income, findings across datasets are less consistent.
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    ''Troublantes Lumières : l’inceste comme enjeu de savoir chez Sade et Isabelle de Charrière''
    (Paris: Desjonquères, 2011) ;
    Genand, Stéphanie
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    Poulouin, Claudine
    L’inceste est un motif extrêmement présent dans la littérature française du XVIIIe siècle. Chez de nombreux auteurs, ce thème apparaît sous la forme d’un processus de dévoilement qui occupe pratiquement tout l’espace du récit : outre les cas de Sade et d’Isabelle de Charrière étudiés dans cet article, cette configuration se présente également chez des auteurs aussi différents que Voltaire, Prévost, Diderot ou Beaumarchais. L’importance du dévoilement dans ces textes revêt une signification particulière dans la mesure où cette stratégie narrative à propos d’un thème aussi tabou que l’inceste est à la fois la métaphore de la « volonté de savoir » des Lumières et des inquiétudes qui l’accompagnent. Par sa récurrence et tel qu’il se développe au fil du siècle, le thème de l’inceste est ainsi beaucoup plus qu’une question de morale ou de droit : il reflète la sourde angoisse que génère une conception de la nature, de la vie et de la société de plus en plus coupée de l’arrière-plan théologique qui avait prévalu jusque-là. Dès lors que Sade et Isabelle de Charrière sont des auteurs contemporains de la Révolution, leur réflexion présente une valeur particulière parce qu’elle entre en résonance directe avec la violence d’un événement ressenti comme l’aboutissement extrême de la critique des préjugés qui a caractérisé tout le XVIIIe siècle. Bien qu’il le fasse avec une certaine retenue dans les textes relativement « gazés » étudiés ici, Sade applaudit à cette remise en cause des repères religieux et moraux qui lui paraît plus conforme à la vérité de la nature. A la même époque, Isabelle de Charrière évoque quant à elle les résultats mitigés d’une pensée des Lumières dont les excès de la Révolution révèlent certaines impasses.
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    Le Second Mésolithique du Plateau suisse au Nord du Jura: traditions, innovations et mutations dans les industries lithiques des derniers chasseurs-cueilleurs
    (Neuchâtel, 2018)
    Entre 7000 et 5000 av. J.-C., le mobilier des populations des derniers chasseurs-cueilleurs d’Europe occidentale se modifie de façon conséquente. Principal changement, à l’origine de la distinction entre Premier et Second Mésolithique, les techniques de production d’outils de pierres taillées se renouvellent : les lamelles se standardisent avec des techniques de débitage plus précises telles que la percussion indirecte ou la pression et de nouveaux outils sont fabriqués, à l’exemple des lamelles à encoches et des trapèzes. À partir du VIème millénaire, la fin du Second Mésolithique coïncide avec le début du Néolithique. Des productions de céramiques apparaissent en Europe occidentale, dans certains cas, des cultures de plantes ainsi que des élevages d’animaux se développent et des villages sont construits. Au centre de l’Europe, entre massifs Alpin et Jurassien, dans les hautes vallées du Rhône et du Rhin, la situation du territoire helvétique au Second Mésolithique restait jusqu’à présent méconnue. L’absence de sites de cette période, stratifiés et découverts récemment, explique en grande partie la méconnaissance des derniers chasseurs-cueilleurs de Suisse. La découverte au début des années 2000 de l’abri d’Arconciel/La Souche (Fribourg, CH) renouvelle les informations sur cette période en Suisse occidentale. Le site présente une séquence continue couvrant l’intégralité du Second Mésolithique et un riche mobilier. Sur la base de l’analyse des productions lithiques d’Arconciel/La Souche, nous précisons l’apparition et le développement des caractéristiques du Second Mésolithique en Suisse occidentale. Ces dernières apparaissent vers 6500 av. J.-C. Elles connaissent alors un développement stable et continu avec une part majoritaire de traditions locales auxquelles s’ajoutent des adaptations de techniques inspirées par les voisins. Au sommet de la stratigraphie, autour de 5000 av. J.-C, les industries lithiques montrent une prédominance des traditions mésolithiques héritées des niveaux précédents, alors que l’apparition du Néolithique en Suisse est usuellement considérée vers 5500 av. J.-C. Également datée autour de 5000 av. J.-C., l’industrie lithique d’un second site, Lutter/Abri St-Joseph (Haut-Rhin, F), au Nord-Est du massif Jurassien, est également analysée. La comparaison entre les situations du Plateau suisse occidental (Arconciel/La Souche) et jurassiennes (Lutter/Abri St-Joseph) montrent que la fin du Mésolithique évolue différemment dans ces deux régions. Toutefois, un point commun réunit ces deux industries : au moment du passage progressif d’une économie de chasse et de cueillette à une économie de production (agriculture et élevage) en Europe occidentale, nous observons la persistance des traditions mésolithiques dans les industries lithiques du Plateau suisse au Nord du Jura. Notre étude apporte la concrétisation de la particularité de la Suisse à la fin du Mésolithique et enrichit le discours autour de cette période avec une proposition d’évolution des techniques de production lithique au centre de l’Europe occidentale. Abstract The material culture of the last hunter-gatherer populations of western Europe sees a significant change in the period between 7000 and 5000 BC. The main changes also differentiate the Early and Late Mesolithic and constitutes a change in the manner of production of chipped stone artefacts. Blades and their production were standardised using new, more precise techniques, such as indirect percussion and pressure flaking. New tool types, such as notched blades and trapezes became common. During the 6th millennium BC the Late Mesolithic makes space for the beginning of the Neolithic with the arrival of pottery, domesticated plants, animal husbandry and a sedentary life style in western Europe. Until recently, little was known about the Late Mesolithic on the Swiss Plateau and the Jura Mountains, between the upper reaches of the rivers Rhone and Rhine. This was largely due to a lack of sites, especially well-stratified and recently studied sites, and an apparent “archaeological gap” in much of Switzerland during the 6th the 5th millennium BC. The rock shelter of Arconciel/La Souche (Fribourg, CH), discovered in the early 2000s, provides new insights into the last hunter-gatherer populations in Switzerland. Its fine stratigraphy shows a dense sequence of occupation throughout the Late Mesolithic and numerous well-separated chipped stone assemblages. The analyses of the lithic industries at Arconciel/La Souche clearly demonstrates the adoption and development of new techniques typical for the Late Mesolithic in Western Switzerland. These new techniques appear around 6500 BC and subsequently develop steadily and continuously, combining local traditions and novel techniques inspired by those of the populations of neighbouring areas. Up into the uppermost layers of the stratigraphic sequence, dating to ca. 5000 BC, the lithic industries are dominated by characteristics inherited from the older Mesolithic occupations, despite the transition to the Neolithic usually being considered to have taken place in Switzerland around 5500 BC. Also dated to around 5000 BC, a second chipped stone artefact assemblage from the rock shelter Lutter/Abri St-Joseph (Haut-Rhin, F) was analysed as well. Comparing the two assemblages from the western Swiss Plateau (Arconciel/La Souche) and the Jura mountains (Lutter/Abri St-Joseph) illustrates how the development of the lithic industries differed during the end of the Mesolithic in these two regions. However, one important feature is shared by both industries: during the gradual transition from a hunter-gatherer to a farming-based mode of subsistence, a persistence of Mesolithic traditions can be seen in the lithic industries from both the Swiss Plateau and the Jura mountains. Our study confirms the special features of the end of the Mesolithic in Switzerland and brings the debate concerning this period a step forward through new insights into the development of Late Mesolithic lithic production in central western Europe.