Options
L'éclosion des imaginaires écologiques à l'Université de Lausanne : vers une recherche située, sensible et transformatrice
Auteur(s)
Remillet, Laurence
Editeur(s)
Maison d'édition
Neuchâtel : Université de Neuchâtel
Date de parution
2025
Nombre de page
116
Résumé
Imaginer le futur, c’est déjà agir sur le présent. Les mots que nous choisissons pour le décrire, les récits que nous tissons, façonnent les horizons du possible. Dans un contexte marqué par l’urgence écologique et la crise des imaginaires, ce mémoire interroge le rôle des approches par l’utopie dans la production de savoirs au sein de l’Université de Lausanne (UNIL).
En s’appuyant sur une démarche qualitative combinant entretiens semi-directifs et questionnaire exploratoire, cette recherche explore les trajectoires, motivations et pratiques de chercheur·es qui intègrent les nouveaux récits dans leur enseignement, leur recherche ou leur militantisme. Elle interroge la manière dont ces approches sont concrètement mises en oeuvre, perçues et (dé)légitimées dans le cadre académique.
Les résultats mettent en lumière une pluralité d’usages de l’utopie : levier critique, espace de création ou outil pédagogique. À travers des initiatives comme le festival Les Écotopiales à l’UNIL, les récits utopiques apparaissent comme des catalyseurs de subjectivités politiques, en rouvrant le champ des possibles et en articulant les savoirs scientifiques avec des dimensions sensibles, affectives et narratives. Cette dynamique, toutefois, se heurte à un cadre institutionnel traversé par des logiques de séparation disciplinaire, de standardisation des formats et de résistances épistémiques, qui freinent la reconnaissance de ces approches.
En dialogue avec les débats contemporains en psychologie de la conservation, en épistémologie critique et en anthropologie de la conservation, ce travail montre que les récits utopiques peuvent contribuer à redéfinir nos rapports au vivant, à l’université, et aux futurs souhaitables. Loin de constituer des fuites hors du réel, les récits alternatifs apparaissent ici comme des outils critiques et politiques, porteurs de transformations interdisciplinaires et sensibles.
En s’appuyant sur une démarche qualitative combinant entretiens semi-directifs et questionnaire exploratoire, cette recherche explore les trajectoires, motivations et pratiques de chercheur·es qui intègrent les nouveaux récits dans leur enseignement, leur recherche ou leur militantisme. Elle interroge la manière dont ces approches sont concrètement mises en oeuvre, perçues et (dé)légitimées dans le cadre académique.
Les résultats mettent en lumière une pluralité d’usages de l’utopie : levier critique, espace de création ou outil pédagogique. À travers des initiatives comme le festival Les Écotopiales à l’UNIL, les récits utopiques apparaissent comme des catalyseurs de subjectivités politiques, en rouvrant le champ des possibles et en articulant les savoirs scientifiques avec des dimensions sensibles, affectives et narratives. Cette dynamique, toutefois, se heurte à un cadre institutionnel traversé par des logiques de séparation disciplinaire, de standardisation des formats et de résistances épistémiques, qui freinent la reconnaissance de ces approches.
En dialogue avec les débats contemporains en psychologie de la conservation, en épistémologie critique et en anthropologie de la conservation, ce travail montre que les récits utopiques peuvent contribuer à redéfinir nos rapports au vivant, à l’université, et aux futurs souhaitables. Loin de constituer des fuites hors du réel, les récits alternatifs apparaissent ici comme des outils critiques et politiques, porteurs de transformations interdisciplinaires et sensibles.
Notes
Mémoire en conservation de la biodiversité.
Terminé en mai 2025.
Terminé en mai 2025.
Identifiants
Type de publication
master thesis
Dossier(s) à télécharger