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How commitment affects trust in communication: coordination, confidence and evidence
Maison d'édition
Neuchâtel : Université de Neuchâtel
Date de parution
2024
Nombre de page
229
Résumé
Compte tenu des risques de défection et de désinformation, les humains ont développé des mécanismes de vigilance stratégique pour évaluer la disposition des locuteurs à être de bons partenaires (Heintz et al., 2016) et de vigilance épistémique pour évaluer la fiabilité des locuteurs en tant que sources d’information (Sperber et al., 2010), et calibrer leur confiance en conséquence. Cette thèse se concentre sur la calibration de la confiance comme résultat du suivi des engagements des locuteurs. Elle étudie les différents types d’engagements que les locuteurs sont tenus de respecter dans la communication et teste expérimentalement l’impact de la violation de ces engagements sur la fiabilité perçue des locuteurs. La thèse apporte ainsi une perspective interdisciplinaire à l’étude de la manière dont l’engagement affecte la confiance dans la communication en intégrant des méthodes empruntées à la psychologie et à la pragmatique expérimentales, enrichies d’analyses philosophiques et linguistiques de l’engagement du locuteur et de la confiance.
Premièrement, les individus ont des engagements pratiques à agir d’une certaine manière. L’un des engagements pratiques que les locuteurs sont tenus de suivre dans la conversation est de respecter les “pactes conceptuels” qu’ils ont établis avec leurs interlocuteurs, c’est-à-dire leurs accords implicites pour réutiliser les expressions lexicales sur lesquelles ils ont convergé pour se référer à leur environnement (Brennan & Clark, 1996; Metzing & Brennan, 2003). Sur la base de la littérature antérieure suggérant que la coordination suscite un sentiment d’engagement à agir de la manière attendue (Michael, 2022; Michael et al., 2016a), la première étude de cette thèse, présentée dans l’Article 1 Does lexical coordination affect epistemic and practical trust? The role of conceptual pacts, étudie expérimentalement l’effet de la coordination lexicale sur la confiance. Deux expériences en ligne testent l’effet de l’établissement, du maintien et de la rupture de pactes conceptuels sur la fiabilité perçue des locuteurs. Les résultats indiquent que les gens sont plus susceptibles de faire confiance à un partenaire qui maintient des pactes conceptuels qu’à un partenaire qui rompt des pactes conceptuels précédemment établis lorsqu’ils sont confrontés à des décisions pratiques (à qui faire confiance en tant que partenaire pour des interactions futures) et épistémiques (à qui faire confiance en tant que source d’information).
Deuxièmement, les locuteurs ont des engagements épistémiques qu’ils sont tenus de respecter dans la communication. En particulier, les locuteurs sont censés exprimer leur certitude lorsque les informations qu’ils transmettent sont exactes (par opposition à inexactes) et étayées par des preuves solides (Tenney et al., 2007, 2008, 2019; Vullioud et al., 2017). La deuxième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 2 Speaker trustworthiness: Shall confidence match evidence? étudie les effets de l’excès de certitude et d’une mauvaise calibration entre la certitude et la preuve sur la fiabilité perçue des locuteurs. Deux expériences en ligne montrent que l’excès de certitude (exprimer sa certitude alors que l’information est inexacte) n’est pas (ou moins) préjudiciable à la fiabilité des locuteurs si les locuteurs sont justifiés par des preuves solides, alors qu’exprimer sa certitude en présence de preuves faibles est préjudiciable à la fiabilité des locuteurs, même lorsque l’information partagée s’avère être exacte. Cela suggère que la calibration de la confiance dépend davantage de l’évaluation de la calibration certitude-preuve des locuteurs que de l’évaluation de l’exactitude des informations partagées.
Les locuteurs peuvent également moduler leurs engagements épistémiques en communiquant directement leur base de preuves par le biais d’affirmations probantes. Par exemple, ils peuvent assumer la responsabilité de la véracité des informations qu’ils transmettent en se référant à des preuves de première main telles que “je l’ai vu”, ou ils peuvent reporter cette responsabilité en se référant à des preuves de seconde main telles que “quelqu’un me l’a dit”. Des recherches empiriques antérieures indiquent que les locuteurs qui affirment disposer de preuves de première main sont jugés plus crédibles que ceux qui affirment disposer de preuves de seconde main, mais qu’ils sont également plus susceptibles que ces derniers d’être sanctionnés si leur message s’avère inexact (Mahr & Csibra, 2021). Comme les humains peuvent fournir (volontairement ou non) des preuves inexactes, la troisième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 3 Believe me, I saw it! Speaker’s responsibility for evidential claims, examine si les destinataires suivent l’exactitude des affirmations probantes des locuteurs et l’utilisent comme un indice pour calibrer leur confiance, au-delà de l’exactitude de l’information communiquée. Une expérience en ligne révèle qu’un locuteur partageant des informations exactes avec des affirmations probantes inexactes subit une perte de réputation plus importante lorsqu’il utilise des affirmations sur des preuves de première main que sur des preuves de seconde main.
Enfin, la quatrième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 4 What’s your evidence? The psychological foundations of the evaluation of testimony, étudie comment les résultats empiriques de cette thèse peuvent éclairer les fondements psychologiques des principes juridiques régissant l’évaluation des témoignages devant les tribunaux, y compris ce qu’on appelle la “loi contre le ouï-dire” que l’on trouve dans les systèmes de common law, qui interdit le ouï-dire dans les témoignages (Tuzet, 2021a).
Dans l’ensemble, cette thèse montre que la communication est régie par de nombreuses attentes (implicites), que les locuteurs s’engagent à respecter pour maintenir leur réputation en tant que partenaires d’interactions sociales et en tant que sources d’information, dignes de confiance. Les études expérimentales de cette thèse mettent en lumière la façon dont les engagements sont modulés par les locuteurs pour gérer leur fiabilité, et suivis par les destinataires pour calibrer leur confiance et pénaliser les locuteurs qui ne les respectent pas. En fin de compte, la thèse souligne le rôle crucial de l’engagement dans la gestion de la confiance dans la communication.
Premièrement, les individus ont des engagements pratiques à agir d’une certaine manière. L’un des engagements pratiques que les locuteurs sont tenus de suivre dans la conversation est de respecter les “pactes conceptuels” qu’ils ont établis avec leurs interlocuteurs, c’est-à-dire leurs accords implicites pour réutiliser les expressions lexicales sur lesquelles ils ont convergé pour se référer à leur environnement (Brennan & Clark, 1996; Metzing & Brennan, 2003). Sur la base de la littérature antérieure suggérant que la coordination suscite un sentiment d’engagement à agir de la manière attendue (Michael, 2022; Michael et al., 2016a), la première étude de cette thèse, présentée dans l’Article 1 Does lexical coordination affect epistemic and practical trust? The role of conceptual pacts, étudie expérimentalement l’effet de la coordination lexicale sur la confiance. Deux expériences en ligne testent l’effet de l’établissement, du maintien et de la rupture de pactes conceptuels sur la fiabilité perçue des locuteurs. Les résultats indiquent que les gens sont plus susceptibles de faire confiance à un partenaire qui maintient des pactes conceptuels qu’à un partenaire qui rompt des pactes conceptuels précédemment établis lorsqu’ils sont confrontés à des décisions pratiques (à qui faire confiance en tant que partenaire pour des interactions futures) et épistémiques (à qui faire confiance en tant que source d’information).
Deuxièmement, les locuteurs ont des engagements épistémiques qu’ils sont tenus de respecter dans la communication. En particulier, les locuteurs sont censés exprimer leur certitude lorsque les informations qu’ils transmettent sont exactes (par opposition à inexactes) et étayées par des preuves solides (Tenney et al., 2007, 2008, 2019; Vullioud et al., 2017). La deuxième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 2 Speaker trustworthiness: Shall confidence match evidence? étudie les effets de l’excès de certitude et d’une mauvaise calibration entre la certitude et la preuve sur la fiabilité perçue des locuteurs. Deux expériences en ligne montrent que l’excès de certitude (exprimer sa certitude alors que l’information est inexacte) n’est pas (ou moins) préjudiciable à la fiabilité des locuteurs si les locuteurs sont justifiés par des preuves solides, alors qu’exprimer sa certitude en présence de preuves faibles est préjudiciable à la fiabilité des locuteurs, même lorsque l’information partagée s’avère être exacte. Cela suggère que la calibration de la confiance dépend davantage de l’évaluation de la calibration certitude-preuve des locuteurs que de l’évaluation de l’exactitude des informations partagées.
Les locuteurs peuvent également moduler leurs engagements épistémiques en communiquant directement leur base de preuves par le biais d’affirmations probantes. Par exemple, ils peuvent assumer la responsabilité de la véracité des informations qu’ils transmettent en se référant à des preuves de première main telles que “je l’ai vu”, ou ils peuvent reporter cette responsabilité en se référant à des preuves de seconde main telles que “quelqu’un me l’a dit”. Des recherches empiriques antérieures indiquent que les locuteurs qui affirment disposer de preuves de première main sont jugés plus crédibles que ceux qui affirment disposer de preuves de seconde main, mais qu’ils sont également plus susceptibles que ces derniers d’être sanctionnés si leur message s’avère inexact (Mahr & Csibra, 2021). Comme les humains peuvent fournir (volontairement ou non) des preuves inexactes, la troisième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 3 Believe me, I saw it! Speaker’s responsibility for evidential claims, examine si les destinataires suivent l’exactitude des affirmations probantes des locuteurs et l’utilisent comme un indice pour calibrer leur confiance, au-delà de l’exactitude de l’information communiquée. Une expérience en ligne révèle qu’un locuteur partageant des informations exactes avec des affirmations probantes inexactes subit une perte de réputation plus importante lorsqu’il utilise des affirmations sur des preuves de première main que sur des preuves de seconde main.
Enfin, la quatrième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 4 What’s your evidence? The psychological foundations of the evaluation of testimony, étudie comment les résultats empiriques de cette thèse peuvent éclairer les fondements psychologiques des principes juridiques régissant l’évaluation des témoignages devant les tribunaux, y compris ce qu’on appelle la “loi contre le ouï-dire” que l’on trouve dans les systèmes de common law, qui interdit le ouï-dire dans les témoignages (Tuzet, 2021a).
Dans l’ensemble, cette thèse montre que la communication est régie par de nombreuses attentes (implicites), que les locuteurs s’engagent à respecter pour maintenir leur réputation en tant que partenaires d’interactions sociales et en tant que sources d’information, dignes de confiance. Les études expérimentales de cette thèse mettent en lumière la façon dont les engagements sont modulés par les locuteurs pour gérer leur fiabilité, et suivis par les destinataires pour calibrer leur confiance et pénaliser les locuteurs qui ne les respectent pas. En fin de compte, la thèse souligne le rôle crucial de l’engagement dans la gestion de la confiance dans la communication.
Given the risks of defection and misinformation, humans have evolved mechanisms of strategic vigilance to evaluate speakers’ disposition to be good partners (Heintz et al., 2016) and epistemic vigilance to evaluate speakers’ reliability as sources of information (Sperber et al., 2010), and calibrate their trust accordingly. This thesis focuses on trust calibration as a result of tracking speakers’ commitments. It investigates different types of commitment that speakers are required to fulfill in communication and it experimentally tests the impact of violating such commitments on speakers’ perceived trustworthiness. The thesis thus brings about an interdisciplinary perspective on the study of how commitment affects trust in communication by integrating methods borrowed from experimental psychology and pragmatics, enriched with philosophical and linguistic analyses of speaker commitment and trust.
First, individuals have practical commitments to act in a certain way. One practical commitment that speakers are required to meet in conversation is to respect the “conceptual pacts” they have established with their interlocutors, i.e., their implicit agreements to reuse lexical expressions on which they converged to refer to their environment (Brennan & Clark, 1996; Metzing & Brennan, 2003). Based on previous literature suggesting that coordination elicits a sense of commitment to act in the expected way (Michael, 2022; Michael et al., 2016a), the first study of this thesis, presented in Article 1 Does lexical coordination affect epistemic and practical trust? The role of conceptual pacts, experimentally investigates the effect of lexical coordination on trust. Two online experiments test the effect of establishing, maintaining and breaking conceptual pacts on speakers’ perceived trustworthiness. The results indicate that people are more likely to trust a partner who maintains conceptual pacts than a partner who breaks previously established conceptual pacts when confronted with both practical decisions (who to trust as a partner for future interactions) and epistemic ones (who to trust as a source of information).
Second, speakers have epistemic commitments that they are required to respect in communication. Notably, speakers are expected to express confidence when the information they convey is accurate (as opposed to inaccurate) and supported by strong evidence (Tenney et al., 2007, 2008, 2019; Vullioud et al., 2017). The second study of this thesis, presented in Article 2 Speaker trustworthiness: Shall confidence match evidence?, investigates the effects of overconfidence and bad confidence-evidence calibration on speakers’ perceived trustworthiness. Two online experiments show that overconfidence (expressing confidence when the information is inaccurate) is not (or less) detrimental to speakers’ trustworthiness if speakers are justified by strong evidence, whereas expressing confidence in the presence of weak evidence is detrimental to speakers’ trustworthiness, even when the information shared turns out to be accurate. This suggests that trust calibration depends more on the evaluation of speakers’ confidence-evidence calibration than on the assessment of the accuracy of the information shared.
Speakers can also modulate their epistemic commitments by directly communicating their evidential basis via evidential claims. For instance, they can take responsibility for the truth of the information they convey by using claims to first-hand evidence such as “I saw it”, or they can defer responsibility by providing claims to second-hand evidence such as “somebody told me”. Previous empirical research indicates that speakers providing claims to first-hand evidence are rated as more believable compared to speakers providing claims to second-hand evidence, but are also more likely than the latter to be punished if their message turns out to be inaccurate (Mahr & Csibra, 2021). As humans may provide (voluntarily or not) inaccurate evidential claims, the third study of this thesis, presented in Article 3 Believe me, I saw it! Speaker’s responsibility for evidential claims, investigates whether addressees track the accuracy of speakers’ evidential claims and use it as a cue to calibrate their trust, over and beyond the accuracy of the information communicated. An online experiment reveals that a speaker sharing accurate information with inaccurate evidential claims suffers a higher reputational loss when using claims to first-hand evidence compared to second-hand evidence.
Finally, the fourth study of this thesis, presented in Article 4 What’s your evidence? The psychological foundations of the evaluation of testimony, investigates how the empirical findings of this thesis can shed light on the psychological foundations of legal principles regulating the evaluation of testimony in court, including the so-called “law against hearsay” found in common law systems, which bans hearsay from testimony (Tuzet, 2021a).
Overall, this thesis shows that communication is governed by numerous (implicit) expectations, which speakers are committed to fulfilling to maintain their reputation as trustworthy partners for social interactions and sources of information. The experimental studies of this thesis shed light on how commitments are modulated by speakers to manage their trustworthiness as well as tracked by addressees to calibrate their trust and penalize speakers who violate them. Ultimately, the thesis highlights the crucial role of commitment in managing trust in communication.
First, individuals have practical commitments to act in a certain way. One practical commitment that speakers are required to meet in conversation is to respect the “conceptual pacts” they have established with their interlocutors, i.e., their implicit agreements to reuse lexical expressions on which they converged to refer to their environment (Brennan & Clark, 1996; Metzing & Brennan, 2003). Based on previous literature suggesting that coordination elicits a sense of commitment to act in the expected way (Michael, 2022; Michael et al., 2016a), the first study of this thesis, presented in Article 1 Does lexical coordination affect epistemic and practical trust? The role of conceptual pacts, experimentally investigates the effect of lexical coordination on trust. Two online experiments test the effect of establishing, maintaining and breaking conceptual pacts on speakers’ perceived trustworthiness. The results indicate that people are more likely to trust a partner who maintains conceptual pacts than a partner who breaks previously established conceptual pacts when confronted with both practical decisions (who to trust as a partner for future interactions) and epistemic ones (who to trust as a source of information).
Second, speakers have epistemic commitments that they are required to respect in communication. Notably, speakers are expected to express confidence when the information they convey is accurate (as opposed to inaccurate) and supported by strong evidence (Tenney et al., 2007, 2008, 2019; Vullioud et al., 2017). The second study of this thesis, presented in Article 2 Speaker trustworthiness: Shall confidence match evidence?, investigates the effects of overconfidence and bad confidence-evidence calibration on speakers’ perceived trustworthiness. Two online experiments show that overconfidence (expressing confidence when the information is inaccurate) is not (or less) detrimental to speakers’ trustworthiness if speakers are justified by strong evidence, whereas expressing confidence in the presence of weak evidence is detrimental to speakers’ trustworthiness, even when the information shared turns out to be accurate. This suggests that trust calibration depends more on the evaluation of speakers’ confidence-evidence calibration than on the assessment of the accuracy of the information shared.
Speakers can also modulate their epistemic commitments by directly communicating their evidential basis via evidential claims. For instance, they can take responsibility for the truth of the information they convey by using claims to first-hand evidence such as “I saw it”, or they can defer responsibility by providing claims to second-hand evidence such as “somebody told me”. Previous empirical research indicates that speakers providing claims to first-hand evidence are rated as more believable compared to speakers providing claims to second-hand evidence, but are also more likely than the latter to be punished if their message turns out to be inaccurate (Mahr & Csibra, 2021). As humans may provide (voluntarily or not) inaccurate evidential claims, the third study of this thesis, presented in Article 3 Believe me, I saw it! Speaker’s responsibility for evidential claims, investigates whether addressees track the accuracy of speakers’ evidential claims and use it as a cue to calibrate their trust, over and beyond the accuracy of the information communicated. An online experiment reveals that a speaker sharing accurate information with inaccurate evidential claims suffers a higher reputational loss when using claims to first-hand evidence compared to second-hand evidence.
Finally, the fourth study of this thesis, presented in Article 4 What’s your evidence? The psychological foundations of the evaluation of testimony, investigates how the empirical findings of this thesis can shed light on the psychological foundations of legal principles regulating the evaluation of testimony in court, including the so-called “law against hearsay” found in common law systems, which bans hearsay from testimony (Tuzet, 2021a).
Overall, this thesis shows that communication is governed by numerous (implicit) expectations, which speakers are committed to fulfilling to maintain their reputation as trustworthy partners for social interactions and sources of information. The experimental studies of this thesis shed light on how commitments are modulated by speakers to manage their trustworthiness as well as tracked by addressees to calibrate their trust and penalize speakers who violate them. Ultimately, the thesis highlights the crucial role of commitment in managing trust in communication.
Notes
UniNE, FLSH, Centre de sciences cognitives, soutenue le 23.09.2024
Identifiants
Type de publication
doctoral thesis