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Lutter pour la santé des abeilles. Processus d’appropriation des stratégies de soin contre Varroa destructor en Suisse romande
Auteur(s)
Correia, Mélissa
Editeur(s)
Maison d'édition
Neuchâtel : Université de Neuchâtel
Date de parution
2021
Nombre de page
93
Mots-clés
Résumé
La surmortalité des colonies d’abeilles d’élevage, Apis mellifera, est un phénomène que les apicultrices et apiculteurs rencontrent depuis plusieurs décennies. En Suisse, cette anomalie est imputée par les institutions politiques à la présence d’un acarien originaire d’Asie au sein des ruches, Varroa destructor, qui est un parasite d’Apis mellifera.
Pour tenter de résoudre ce problème, la Confédération a mis en place en 2013 un service sanitaire dédié aux abeilles élevées dans le cadre de l’apiculture, le Service Sanitaire Apicole, sur le modèle de ses homologues conçus pour d’autres animaux de rente (Service Sanitaire Bovin, Service Sanitaire Porcin, etc.). Cette prise en main de la santé des abeilles par le politique découle sur toute une liste de « bonnes pratiques apicoles » élaborées sur la base de connaissances scientifiques issues des acteurs qui composent Agroscope, le centre de compétences de la Confédération en matière de recherche agronomique. Dans ce cadre, le Service Sanitaire Apicole a conçu le « Concept Varroa », qui se présente sous la forme d’un programme annuel de gestes et de traitements techniques, conseillés mais non obligatoires, à effectuer sein des ruchers par les apicultrices et apiculteurs, afin d’enrayer la prolifération des varroas.
Ma recherche s’intéresse donc au processus d’appropriation (Latzko-Toth, Proulx 2015) de ce Concept par des apicultrices et des apiculteurs de suisse romande, au travers de la sociologie de l’acteur réseau. La considération du Concept Varroa comme un objet sociotechnique (Callon 2006) qui est en relation avec des apicultrices et apiculteurs permet de mettre en lumière les limites de la production des savoirs et des technologies développés dans le cadre de la relation entre sciences et politiques.
Pour tenter de résoudre ce problème, la Confédération a mis en place en 2013 un service sanitaire dédié aux abeilles élevées dans le cadre de l’apiculture, le Service Sanitaire Apicole, sur le modèle de ses homologues conçus pour d’autres animaux de rente (Service Sanitaire Bovin, Service Sanitaire Porcin, etc.). Cette prise en main de la santé des abeilles par le politique découle sur toute une liste de « bonnes pratiques apicoles » élaborées sur la base de connaissances scientifiques issues des acteurs qui composent Agroscope, le centre de compétences de la Confédération en matière de recherche agronomique. Dans ce cadre, le Service Sanitaire Apicole a conçu le « Concept Varroa », qui se présente sous la forme d’un programme annuel de gestes et de traitements techniques, conseillés mais non obligatoires, à effectuer sein des ruchers par les apicultrices et apiculteurs, afin d’enrayer la prolifération des varroas.
Ma recherche s’intéresse donc au processus d’appropriation (Latzko-Toth, Proulx 2015) de ce Concept par des apicultrices et des apiculteurs de suisse romande, au travers de la sociologie de l’acteur réseau. La considération du Concept Varroa comme un objet sociotechnique (Callon 2006) qui est en relation avec des apicultrices et apiculteurs permet de mettre en lumière les limites de la production des savoirs et des technologies développés dans le cadre de la relation entre sciences et politiques.
Notes
Université de Neuchâtel, Institut d'ethnologie. Mémoire de master en sciences sociales - pilier anthropologie - Soutenu le 22-09-2021
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Type de publication
master thesis
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