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L’automatisation de la détermination de l’heure à l’Observatoire de Neuchâtel (1858-1960)
Auteur(s)
Date de parution
2021-10-28
Résumé
Fondé en 1858, l’Observatoire cantonal de Neuchâtel cherche à devenir une référence dans le domaine de la métrologie du temps. Dès la fondation de l’institution, tout est pensé pour pouvoir réaliser des données horaires les plus précises possibles. Ainsi, Adolphe Hirsch, le premier directeur, décide de constituer une chaîne opératoire utilisant la méthode chronographique, faisant de l’Observatoire de Neuchâtel un des premiers entièrement conçu pour cette nouvelle technologie.
Une fois la mise en place de l’instrumentation achevée, Hirsch cherche à calibrer sa chaîne opératoire.. C’est pour cette raison qu’il se lance dans des recherches sur l’équation personnelle, soit le temps de réaction physiologique propre à chaque observateur. Déterminer l’équation personnelle permet à Hirsch d’améliorer la précision des données réalisées à l’Observatoire, mais c’est aussi le statut épistémologique de l’observateur qui est remis en cause. Il s’agit, dès lors, de calibrer l’observateur, au même titre qu’un instrument scientifique, et d’en éliminer les erreurs.
Durant toute la période où des déterminations astronomiques de l’heure sont réalisées à l’Observatoire, les différents acteurs cherchent à automatiser la procédure, afin d’éliminer le facteur humain. L’usage du micromètre impersonnel, puis d’une lunette photographique zénithale sont des exemples de cette démarche.
Après avoir présenté la première chaîne opératoire de l’Observatoire de Neuchâtel, je vais m’atteler à démontrer les différentes étapes de cette automatisation de la détermination de l’heure à l’Observatoire de Neuchâtel entre 1858 et 1960.
Une fois la mise en place de l’instrumentation achevée, Hirsch cherche à calibrer sa chaîne opératoire.. C’est pour cette raison qu’il se lance dans des recherches sur l’équation personnelle, soit le temps de réaction physiologique propre à chaque observateur. Déterminer l’équation personnelle permet à Hirsch d’améliorer la précision des données réalisées à l’Observatoire, mais c’est aussi le statut épistémologique de l’observateur qui est remis en cause. Il s’agit, dès lors, de calibrer l’observateur, au même titre qu’un instrument scientifique, et d’en éliminer les erreurs.
Durant toute la période où des déterminations astronomiques de l’heure sont réalisées à l’Observatoire, les différents acteurs cherchent à automatiser la procédure, afin d’éliminer le facteur humain. L’usage du micromètre impersonnel, puis d’une lunette photographique zénithale sont des exemples de cette démarche.
Après avoir présenté la première chaîne opératoire de l’Observatoire de Neuchâtel, je vais m’atteler à démontrer les différentes étapes de cette automatisation de la détermination de l’heure à l’Observatoire de Neuchâtel entre 1858 et 1960.
Notes
, Observatoires et mesures du temps, Besançon, Besançon
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