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« Rien ne sert de courir ; il faut partir à point » : Temps et mobilité dans un long XVIIIe siècle
Date de parution
2019
In
Artefact
No
10
De la page
119
A la page
142
Revu par les pairs
1
Résumé
L’historiographie a longtemps perçu l’apparition du chemin de fer au XIXe siècle comme une révolution dans le domaine des transports. Pourtant, une accélération des déplacements et une nouvelle articulation entre temps et mobilité existent déjà au siècle précédent, ce qui est notamment lié à des innovations techniques et à des préoccupations économiques. La vitesse constitue ainsi un enjeu dès le XVIIIe siècle. Mais cette accélération ne peut se faire sans une coordination temporelle, qui passe notamment par la mise en place d’horaires. Ceux-ci doivent être suivis pour que les transports fonctionnent au mieux ; la ponctualité est donc très importante, et son pendant, le retard, devient l’une des préoccupations principales des administrateurs. Le respect des horaires et la crainte du retard montrent l’intériorisation du temps par les différents acteurs, signe de l’émergence d’une nouvelle conscience du temps.
Identifiants
Autre version
https://journals.openedition.org/artefact/4032
Type de publication
journal article
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