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Leaving Sri Lanka again ?: migration intentions of Sri Lankans being back from Switzerland
Auteur(s)
Stuber, Lea
Editeur(s)
Date de parution
2019
Mots-clés
- intentions de migration
- réseaux sociaux translocaux
- multiplicité des échelles
- multiplicité des temporalités
- migration de retour
- méthodologie féministe
- Sri Lanka
- migration intentions
- translocal social networks
- multiplicity of scales
- multiplicity of temporalities
- return migration
- feminist methodology
- Sri Lanka
Résumé
De nombreus.e.s sri-lankais.e.s vivent en-dehors du Sri Lanka, notamment en raison de la guerre civile. Lorsque le conflit a pris fin en 2009, certaines de ces personnes ont décidé ‘librement’ de rentrer au Sri Lanka. Cependant, d'autres ont été forcées de retourner au Sri Lanka parce que l'asile n’était plus garanti. Dans le cas de la Suisse et du Sri Lanka, il n'existe pas de recherche particulière sur les phénomènes sociaux de déportation ou de migration de retour. Ce mémoire de Master vise à combler cette lacune en comparant différentes raisons de retour par rapport aux intentions de migration future. L'autrice révèle l'importance de l'idée de ‘quitter à nouveau le Sri Lanka’ après avoir mené 25 entretiens avec des personnes qui ont quitté la Suisse pour revenir au Sri Lanka. Les processus de migration sont compris comme étant simultanément ancrés dans des lieux différents et dans des contextes temporels différents. <br> A travers une analyse approfondie de 7 entretiens narratifs, l'autrice montre que – par le bais de la migration antérieure du Sri Lanka vers la Suisse – les individus ont établi des affiliations et des relations au nouveau lieu qui persistent même après le départ du pays de destination. Par conséquent, le réseau social (translocal) peut être une ‘alternative’ importante lorsque l'accès par la citoyenneté ou un permis n'est pas accordé en premier lieu. Malgré l’encastrement dans les échelles nationale et supranationale, bon nombre des stratégies que les gens appliquent dépendent du réseau social : par exemple, être sponsorisé par un membre de la famille établi en Suisse ou chercher une demande en mariage en Europe. En outre, ce qui semble être l’un des défis liés à la tentative d'accès à la mobilité par l'intermédiaire du réseau social est l'incertitude souvent rencontrée au sujet des réglementations nationales. Pourtant, les réseaux sociaux translocaux peuvent être considérés comme un moyen de faire usage des droits nationaux et supranationaux de la ‘meilleure’ manière possible pour pouvoir quitter à nouveau le Sri Lanka., Many Sri Lankan nationals live in places outside Sri Lanka, among other reasons, due to the long-standing civil war. As the conflict ended in 2009, some of them decided ‘freely’ to return to Sri Lanka. However, others were forced to return to Sri Lanka as they weren’t granted asylum anymore. In the case of Switzerland and Sri Lanka, there exists no particular research on the social phenomena of deportation and return migration. This Master’s thesis aims to fill this gap by comparing different reasons for return in relation to future migration intentions. The author reveals the importance of the idea of ‘leaving Sri Lanka again’ by conducting 25 interviews with individuals who moved from Switzerland back to Sri Lanka. Migration processes are understood as simultaneously embedded in different places and different temporal settings. By looking into the multiplicity of scales and multiplicity of temporalities, it was possible to understand how mobility is differentiated. <br> Through an in-depth analysis of 7 narrative interviews, the author shows that through the earlier migration from Sri Lanka to Switzerland, individuals have established affiliations and relationships at the new place which persist even after the person left the country of destination. Therefore, the (translocal) social network can be an important ‘alternative’ when access through citizenship or a permit is not given in the first place. Despite the embeddedness on the national and supranational scale, many of the strategies that people apply depend on the social network: for instance, getting sponsored by a family member in Switzerland, looking for a marriage proposal in Europe, or applying for a green card in the U.S. Nevertheless, these opportunities are often limited to intimate relationships. In addition, what seems to be a challenge linked to the attempt to access mobility through the social network is the often-experienced uncertainty related to national regulations. Yet, translocal social networks can be seen as a means of making use of the national and supranational rights in the ‘best’ way in order to be able to leave Sri Lanka again.
Notes
Mémoire de master : Université de Neuchâtel, 2019
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Type de publication
master thesis
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