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Co-occurrence of modal markers in the Latin sentence: a quantitative and qualitative approach
Maison d'édition
Neuchâtel : Université de Neuchâtel
Date de parution
2024-05-28
Nombre de page
329
Résumé
Cette thèse vise à étudier la cooccurrence des marqueurs modaux au niveau de la phrase dans un corpus de textes en latin classique. L’absence d’analyses systématiques de ce phénomène en latin, par rapport aux études existantes sur quelques autres langues, souligne l’importance de cette recherche pour combler une lacune notable dans la littérature. En combinant des méthodes quantitatives et qualitatives, cette étude déterminera l’étendue et les principales caractéristiques de ce phénomène en latin dans un corpus nouvellement créé.
La méthodologie consiste à représenter les cooccurrences sous forme de matrices symétriques et à utiliser des métriques d’attraction spécifiques pour calculer l’attraction entre les marqueurs et les types de modalité en cooccurrence. Ensuite, en se basant sur les données quantitatives, l’accent est mis sur une analyse qualitative des passages, visant à discerner les types de relations établies entre les différentes modalités et/ou marqueurs, en fonction de la structure syntaxique hébergeant la cooccurrence.
Les résultats révèlent que la cooccurrence des marqueurs modaux en latin est rare, ce qui est en accord avec les observations faites dans des études parallèles sur des langues comme l’anglais, le français, le néerlandais et le japonais. Deux types distincts de cooccurrence émergent de cette étude : hiérarchique, où un marqueur englobe l’autre, et non hiérarchique, où les deux marqueurs conservent des portées distinctes. Alors que les cooccurrences hiérarchiques ont été abordées dans des études antérieures, les cas non hiérarchiques ont été largement négligés dans la littérature.
Cette thèse contribue en fournissant des données de corpus et des perspectives sur la cooccurrence des marqueurs modaux dans une langue historique, ouvrant la voie à de futures analyses diachroniques et typologiques de ce phénomène. De plus, elle explore et détermine les principales caractéristiques des cooccurrences non hiérarchiques, éclairant l’utilisation de différentes combinaisons de valeurs modales dans le discours. La méthodologie développée dans cette étude, qui combine méthodes quantitatives et qualitatives, a une applicabilité plus large pour divers sujets de recherche impliquant la combinaison d’unités linguistiques.
La méthodologie consiste à représenter les cooccurrences sous forme de matrices symétriques et à utiliser des métriques d’attraction spécifiques pour calculer l’attraction entre les marqueurs et les types de modalité en cooccurrence. Ensuite, en se basant sur les données quantitatives, l’accent est mis sur une analyse qualitative des passages, visant à discerner les types de relations établies entre les différentes modalités et/ou marqueurs, en fonction de la structure syntaxique hébergeant la cooccurrence.
Les résultats révèlent que la cooccurrence des marqueurs modaux en latin est rare, ce qui est en accord avec les observations faites dans des études parallèles sur des langues comme l’anglais, le français, le néerlandais et le japonais. Deux types distincts de cooccurrence émergent de cette étude : hiérarchique, où un marqueur englobe l’autre, et non hiérarchique, où les deux marqueurs conservent des portées distinctes. Alors que les cooccurrences hiérarchiques ont été abordées dans des études antérieures, les cas non hiérarchiques ont été largement négligés dans la littérature.
Cette thèse contribue en fournissant des données de corpus et des perspectives sur la cooccurrence des marqueurs modaux dans une langue historique, ouvrant la voie à de futures analyses diachroniques et typologiques de ce phénomène. De plus, elle explore et détermine les principales caractéristiques des cooccurrences non hiérarchiques, éclairant l’utilisation de différentes combinaisons de valeurs modales dans le discours. La méthodologie développée dans cette étude, qui combine méthodes quantitatives et qualitatives, a une applicabilité plus large pour divers sujets de recherche impliquant la combinaison d’unités linguistiques.
This thesis aims to investigate the co-occurrence of modal markers at the sentence level within a corpus of Classical Latin texts. The absence of systematic analyses for this phenomenon in Latin, compared to existing studies across a few other languages, underscores the significance of this research in addressing a notable gap in the literature. Employing a combination of quantitative and qualitative methods, this study will determine the extent and the main features of this phenomenon in Latin within a newly created corpus.
The methodology involves representing co-occurrences as symmetric matrices and utilising specific attraction metrics in order to calculate the attraction between markers and types of modality in co-occurrence. Subsequently, and based on the quantitative data, the focus shifts to a qualitative analysis of the passages, aimed at discerning the types of relationships established between different modalities and/or markers, contingent upon the syntactic structure hosting the co-occurrence.
The findings reveal that the co-occurrence of modal markers in Latin is infrequent, aligning with observations in parallel studies on languages such as English, French, Dutch and Japanese. Two distinct types of co-occurrence emerge from this study: hierarchical, where one marker scopes over the other, and non-hierarchical, where the two markers maintain separate scopes. While hierarchical co-occurrences have received attention in previous studies, non-hierarchical instances have been largely overlooked in the literature.
This thesis contributes by providing corpus data and insights into the co-occurrence of modal markers in a historical language, paving the way for future diachronic and typological analyses of this phenomenon. Additionally, it investigates and determines the main features of non-hierarchical co-occurrences, shedding light on the use of different combinations of modal values in discourse. The methodology developed in this study, combining quantitative and qualitative methods, holds broader applicability for diverse research topics involving the combination of linguistic units.
The methodology involves representing co-occurrences as symmetric matrices and utilising specific attraction metrics in order to calculate the attraction between markers and types of modality in co-occurrence. Subsequently, and based on the quantitative data, the focus shifts to a qualitative analysis of the passages, aimed at discerning the types of relationships established between different modalities and/or markers, contingent upon the syntactic structure hosting the co-occurrence.
The findings reveal that the co-occurrence of modal markers in Latin is infrequent, aligning with observations in parallel studies on languages such as English, French, Dutch and Japanese. Two distinct types of co-occurrence emerge from this study: hierarchical, where one marker scopes over the other, and non-hierarchical, where the two markers maintain separate scopes. While hierarchical co-occurrences have received attention in previous studies, non-hierarchical instances have been largely overlooked in the literature.
This thesis contributes by providing corpus data and insights into the co-occurrence of modal markers in a historical language, paving the way for future diachronic and typological analyses of this phenomenon. Additionally, it investigates and determines the main features of non-hierarchical co-occurrences, shedding light on the use of different combinations of modal values in discourse. The methodology developed in this study, combining quantitative and qualitative methods, holds broader applicability for diverse research topics involving the combination of linguistic units.
Notes
UniNE, FLSH, Institut des sciences du langage et de la communication, soutenue le 28 mai 2024
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Type de publication
doctoral thesis