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Protestantisme et morale à l’aube des Lumières. Jean-Frédéric Ostervald (1663-1747) et la réforme des mœurs chrétiennes
Titre du projet
Protestantisme et morale à l’aube des Lumières. Jean-Frédéric Ostervald (1663-1747) et la réforme des mœurs chrétiennes
Description
Membre attitré de la République des Lettres reconnu en son temps pour ses traités de morale, le théologien Jean-Frédéric Ostervald (1663-1747) a depuis sa mort pâti de son statut de «deuxième réformateur» de Neuchâtel. Si les travaux qui lui ont été consacrés s’accordent pour voir en lui un «homme d’Église de grand style» (K. Barth), force est de reconnaître que son engagement au plan local a largement éclipsé son œuvre théorique et son impact réel durant le XVIIIe siècle. Du coup, on a généralement passé sous silence son intérêt premier pour la morale et l’importance de cette thématique dans son engagement intellectuel et pratique au profit de son rôle de réformateur de l’Église neuchâteloise.
Partant de cette volonté de moralisation de la théologie réformée et des pratiques ecclésiales protestantes à laquelle on tente de redonner sa juste place au sein de son œuvre, notre recherche vise en particulier à évaluer la portée des modifications théologiques et pratiques initiées par Ostervald durant près de cinquante ans.
Partant de cette volonté de moralisation de la théologie réformée et des pratiques ecclésiales protestantes à laquelle on tente de redonner sa juste place au sein de son œuvre, notre recherche vise en particulier à évaluer la portée des modifications théologiques et pratiques initiées par Ostervald durant près de cinquante ans.
Chercheur principal
Statut
Completed
Date de début
1 Octobre 2009
Date de fin
1 Janvier 2013
Organisations
Identifiant interne
6278
identifiant
2 Résultats
Voici les éléments 1 - 2 sur 2
- PublicationMétadonnées seulementIrénisme et diplomatie à l’aube des Lumières. La liturgie d’action de grâces du 3 novembre 1707 et les relations politico-ecclésiastiques entre la Suisse et la Grande-Bretagne(2011)Au commencement du XVIIIe siècle, la question liturgique se trouve au coeur des négociations visant à la réalisation d’une union intra-protestante entre la Prusse, la Grande-Bretagne et les Églises réformées de Suisse. Or, en 1707, la principauté de Neuchâtel passe justement entre les mains du roi de Prusse à la suite d’un procès retentissant entre les héritiers de la défunte duchesse de Nemours. La célébration liturgique de cet « avènement » en présence des ambassadeurs prussiens et anglais est l’occasion pour le théologien Jean-Frédéric Ostervald (1663-1747) de faire montre des modifications substantielles du formulaire liturgique auxquelles il est en train de procéder. Le fait que le texte de cette liturgie « novatrice » ait été retrouvé lors de recherches à Oxford dans les papiers de l’évêque de Londres, Henry Compton, souligne l’intérêt dévolu à cet événement par un haut dignitaire du clergé anglican, clergé avec lequel Ostervald sera par la suite en échange épistolaire constant durant près de vingt ans.
- PublicationMétadonnées seulement