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    Does Lexical Coordination Affect Epistemic and Practical Trust? The Role of Conceptual Pacts.
    The present study investigated whether humans are more likely to trust people who are coordinated with them. We examined a well-known type of linguistic coordination, lexical entrainment, typically involving the elaboration of "conceptual pacts," or partner-specific agreements on how to conceptualize objects. In two experiments, we manipulated lexical entrainment in a referential communication task and measured the effect of this manipulation on epistemic and practical trust. Our results showed that participants were more likely to trust a coordinated partner than an uncoordinated one, but only when the latter broke previously established conceptual pacts.
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    How commitment affects trust in communication: coordination, confidence and evidence
    (Neuchâtel : Université de Neuchâtel, 2024) ;
    Compte tenu des risques de défection et de désinformation, les humains ont développé des mécanismes de vigilance stratégique pour évaluer la disposition des locuteurs à être de bons partenaires (Heintz et al., 2016) et de vigilance épistémique pour évaluer la fiabilité des locuteurs en tant que sources d’information (Sperber et al., 2010), et calibrer leur confiance en conséquence. Cette thèse se concentre sur la calibration de la confiance comme résultat du suivi des engagements des locuteurs. Elle étudie les différents types d’engagements que les locuteurs sont tenus de respecter dans la communication et teste expérimentalement l’impact de la violation de ces engagements sur la fiabilité perçue des locuteurs. La thèse apporte ainsi une perspective interdisciplinaire à l’étude de la manière dont l’engagement affecte la confiance dans la communication en intégrant des méthodes empruntées à la psychologie et à la pragmatique expérimentales, enrichies d’analyses philosophiques et linguistiques de l’engagement du locuteur et de la confiance. Premièrement, les individus ont des engagements pratiques à agir d’une certaine manière. L’un des engagements pratiques que les locuteurs sont tenus de suivre dans la conversation est de respecter les “pactes conceptuels” qu’ils ont établis avec leurs interlocuteurs, c’est-à-dire leurs accords implicites pour réutiliser les expressions lexicales sur lesquelles ils ont convergé pour se référer à leur environnement (Brennan & Clark, 1996; Metzing & Brennan, 2003). Sur la base de la littérature antérieure suggérant que la coordination suscite un sentiment d’engagement à agir de la manière attendue (Michael, 2022; Michael et al., 2016a), la première étude de cette thèse, présentée dans l’Article 1 Does lexical coordination affect epistemic and practical trust? The role of conceptual pacts, étudie expérimentalement l’effet de la coordination lexicale sur la confiance. Deux expériences en ligne testent l’effet de l’établissement, du maintien et de la rupture de pactes conceptuels sur la fiabilité perçue des locuteurs. Les résultats indiquent que les gens sont plus susceptibles de faire confiance à un partenaire qui maintient des pactes conceptuels qu’à un partenaire qui rompt des pactes conceptuels précédemment établis lorsqu’ils sont confrontés à des décisions pratiques (à qui faire confiance en tant que partenaire pour des interactions futures) et épistémiques (à qui faire confiance en tant que source d’information). Deuxièmement, les locuteurs ont des engagements épistémiques qu’ils sont tenus de respecter dans la communication. En particulier, les locuteurs sont censés exprimer leur certitude lorsque les informations qu’ils transmettent sont exactes (par opposition à inexactes) et étayées par des preuves solides (Tenney et al., 2007, 2008, 2019; Vullioud et al., 2017). La deuxième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 2 Speaker trustworthiness: Shall confidence match evidence? étudie les effets de l’excès de certitude et d’une mauvaise calibration entre la certitude et la preuve sur la fiabilité perçue des locuteurs. Deux expériences en ligne montrent que l’excès de certitude (exprimer sa certitude alors que l’information est inexacte) n’est pas (ou moins) préjudiciable à la fiabilité des locuteurs si les locuteurs sont justifiés par des preuves solides, alors qu’exprimer sa certitude en présence de preuves faibles est préjudiciable à la fiabilité des locuteurs, même lorsque l’information partagée s’avère être exacte. Cela suggère que la calibration de la confiance dépend davantage de l’évaluation de la calibration certitude-preuve des locuteurs que de l’évaluation de l’exactitude des informations partagées. Les locuteurs peuvent également moduler leurs engagements épistémiques en communiquant directement leur base de preuves par le biais d’affirmations probantes. Par exemple, ils peuvent assumer la responsabilité de la véracité des informations qu’ils transmettent en se référant à des preuves de première main telles que “je l’ai vu”, ou ils peuvent reporter cette responsabilité en se référant à des preuves de seconde main telles que “quelqu’un me l’a dit”. Des recherches empiriques antérieures indiquent que les locuteurs qui affirment disposer de preuves de première main sont jugés plus crédibles que ceux qui affirment disposer de preuves de seconde main, mais qu’ils sont également plus susceptibles que ces derniers d’être sanctionnés si leur message s’avère inexact (Mahr & Csibra, 2021). Comme les humains peuvent fournir (volontairement ou non) des preuves inexactes, la troisième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 3 Believe me, I saw it! Speaker’s responsibility for evidential claims, examine si les destinataires suivent l’exactitude des affirmations probantes des locuteurs et l’utilisent comme un indice pour calibrer leur confiance, au-delà de l’exactitude de l’information communiquée. Une expérience en ligne révèle qu’un locuteur partageant des informations exactes avec des affirmations probantes inexactes subit une perte de réputation plus importante lorsqu’il utilise des affirmations sur des preuves de première main que sur des preuves de seconde main. Enfin, la quatrième étude de cette thèse, présentée dans l’Article 4 What’s your evidence? The psychological foundations of the evaluation of testimony, étudie comment les résultats empiriques de cette thèse peuvent éclairer les fondements psychologiques des principes juridiques régissant l’évaluation des témoignages devant les tribunaux, y compris ce qu’on appelle la “loi contre le ouï-dire” que l’on trouve dans les systèmes de common law, qui interdit le ouï-dire dans les témoignages (Tuzet, 2021a). Dans l’ensemble, cette thèse montre que la communication est régie par de nombreuses attentes (implicites), que les locuteurs s’engagent à respecter pour maintenir leur réputation en tant que partenaires d’interactions sociales et en tant que sources d’information, dignes de confiance. Les études expérimentales de cette thèse mettent en lumière la façon dont les engagements sont modulés par les locuteurs pour gérer leur fiabilité, et suivis par les destinataires pour calibrer leur confiance et pénaliser les locuteurs qui ne les respectent pas. En fin de compte, la thèse souligne le rôle crucial de l’engagement dans la gestion de la confiance dans la communication.
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    Ironic speakers, vigilant hearers
    (2023-04-04) ;
    Nausicaa Pouscoulous
    Verbal irony characteristically involves the expression of a derogatory, dissociative attitude. The ironical speaker is not only stating a blatant falsehood or irrelevant proposition; she is also communicating her stance towards its epistemic status. The centrality of attitude recognition in irony understanding opens up the question of which cognitive abilities make it possible. Drawing on Wilson (2009), we provide a full-fledged account of the role of epistemic vigilance in irony understanding and suggest that it relies on the exercise of first- and second-order vigilance towards the content, the ironic speaker as well as the source of the irony.
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    Pragmatic inference, levels of meaning and speaker accountability
    (2023-1-18)
    Alison, Hall
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    Are speakers held more accountable for what they explicitly communicate than for what they implicate? Speakers typically communicate more than they linguistically encode, thus leaving to addressees the task of inferring what they intend to communicate. As a result, the linguistically decoded meaning is pragmatically enriched to arrive at what the speaker says (or directly communicates) - the ‘explicated content’ of the utterance - which can serve as a premise for the derivation of further implicit meanings - ‘implicatures’. This paper experimentally explores the relationship between speaker accountability and levels of meaning. Our findings demonstrate that speakers are held more accountable, and thus suffer greater reputational costs, when they explicitly communicate a piece of false information than when they do it implicitly, independently of whether or not there is pragmatic enrichment involved at the level of the ‘explicated content’ (Study 1). Furthermore, our findings show that, in deceptive contexts, the kind of pragmatic enrichment at issue does affect speaker accountability: when the deceptive content is inferred via completion, speakers are held more accountable for what they explicitly communicate than when it is inferred via expansion (Study 2). These results provide the first empirical evidence in favour of the relevance of the distinction between completion and expansion to liability judgements in cases of dishonest communication.
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    Il rompicapo della fiducia infantile. Tra psicologia dello sviluppo e pragmatica della comunicazione
    (2022-08-01) ;
    Edoardo Vaccargiu
    Communication is a powerful tool for acquiring novel information. However, belief acquisition via testimony must be buttressed by trust. How does trust develop throughout ontogeny? Which are the cognitive underpinnings of children’s trust towards communication? In this paper, we address these questions by focusing on some controversial data coming from the existing literature in developmental psychology. Specifically, we outline the so-called puzzle of child trust: while children up to the age of four appear to be oblivious to the risk of deception, there is robust evidence for precocious mechanisms of epistemic vigilance in infancy. We address this puzzle by combining a social and a cognitive perspective. Here, we suggest that children’s apparent gullibility is the result of robust expectations of trustworthiness, calibrated to the experience with benevolent caregivers and triggered by the cognitive underpinnings of the interpretation of communicative acts.
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    “I didn't mean to suggest anything like that!”:Deniability and context reconstruction
    (2021-10-5)
    Verbal communication leaves room for interpretative disputes. Speakers can argue about what they mean by their words and negotiate their commitments in conversation. This article examines the deniability implicitly communicated contents and addresses the question of what makes an act of denial seem more or less plausible to the addressee. I argue that denials bring about a process of reconstruction of the context of interpretation of the speaker's utterance and I illustrate how considerations of cognitive utility are the key determinant for distinguishing plausible from merely possible deniability.
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    Pragmatics and mind reading: The puzzle of autism
    (2021-9-30) ;
    Noveck, Ira
    Mikhail Kissine’s (2021) target article examines autism in order to mine questions about language use and its cognitive underpinnings. Among these, we focus on the question concerning the role of mind reading in language interpretation. Kissine claims that the selective pragmatic profile of highly verbal autistic individuals undermines the existence of an ‘intrinsic link’ between language interpretation and mind reading. We advocate for a more cautious approach based on both theoretical and empirical arguments. Theoretically speaking, data from autism are compatible with the view that language interpretation is the result of a special-purpose form of mind reading, dedicated to the domain of intentional communication. Empirically speaking, the data are neither clear nor consistent enough for making strong claims about what exactly are the communicative challenges of highly verbal autistic individuals.
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    Face Management and Negative Strengthening: The Role of Power Relations, Social Distance, and Gender
    (2021-9-27)
    Gotzner, Nicole
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    Negated gradable adjectives often convey an interpretation that is stronger than their literal meaning, which is referred to as ‘negative strengthening.’ For example, a sentence like ‘John is not kind’ may give rise to the inference that John is rather mean. Crucially, negation is more likely to be pragmatically strengthened in the case of positive adjectives (‘not kind’ to mean rather mean) than negative adjectives (‘not mean’ to mean rather kind). A classical explanation of this polarity asymmetry is based on politeness, specifically on the potential face threat of bare negative adjectives (Horn, 1989; Brown and Levinson, 1987). This paper presents the results of two experiments investigating the role of face management in negative strengthening. We show that negative strengthening of positive and negative adjectives interacts differently with the social variables of power, social distance, and gender.
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    Epistemic Trust and the Emergence of Conduct Problems: Aggression in the Service of Communication
    (2021-9-23)
    Talia, Alessandro
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    Duschinsky, Robbie
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    Hauschild, Sophie
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    Taubner, Svenja