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Giglio, Marcelo
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Giglio, Marcelo
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- PublicationMétadonnées seulementLes gestes de l’enseignant visant un apprentissage autorégulé de la collaboration créative en classe(Québec: Presses de l’Université du Québec, 2017)
; ; ; - PublicationMétadonnées seulementAnalyse d’un continuum entre tâches créatives et collaboratives, métaréflexion et autoévaluation chez l’élève(2014-1-16)
; Rothenbühler, PatriciaComment donner l’occasion aux élèves de prendre conscience de leurs compétences créatives et collaboratives? Comment les guider pour progresser dans une réflexion sur leurs manières d’agir et de penser? Comment s’informer de ce que l’élève peut faire et comment il le fait? Cette contribution propose une analyse comparative des différentes actions de l’enseignant pour engager les élèves dans un tel processus d’autoévaluation. Le discours socioculturel de l’enseignant a un impact sur la discussion collective en classe (Mercer, 1995, 2004). Nos études antérieures (Giglio, 2012) identifient un discours socioculturel de l’enseignant qui peut étayer chez les élèves certaines compétences nécessaires à leur participation dans une discussion métaréflexive sur leurs collaborations créatives. Partant de séquences didactiques développées antérieurement (Giglio, 2013a), le chercheur et l’enseignante, coauteurs de cette communication, ont préparé une leçon, sa mise en œuvre et un entretien en autoconfrontation simple (Clot, Faïta, Fernandez & Scheller, 2001). Lors de cette leçon, l’enseignante engage ses élèves (6-8 ans) dans la rédaction d’une devinette et la création d’un dessin qui seront présentés ensuite. Par la suite, elle conduit une discussion réflexive avec la classe sur les manières de créer et de collaborer entre élèves. Nous avons procédé à deux niveaux d’analyse. Le premier, consacré au développement de ce dispositif d’enseignement, permet de constater que certains ajustements sont nécessaires pour appuyer les élèves dans leur réflexivité. Quant au deuxième, nous examinons le discours socioculturel de l’enseignante qui peut (ou pas) permettre aux élèves de réfléchir sur leurs manières d’agir et de penser lors de l’activité antérieure. Enfin, un premier continuum est identifié entre l’observation de l’enseignant lors de la tâche créative des élèves et la guidance de la discussion métaréflexive avec la classe. Mais, surtout, nous identifions un deuxième continuum entre la métaréflexion et l’autoévaluation chez l’élève. - PublicationMétadonnées seulementL’autoévaluation de l’élève pour apprendre à collaborer créativement: des aprioris à découvrir et dépasserDans cet article nous identifions certains aprioris à dépasser et quelques savoirs professionnels à consolider par des enseignants stagiaires afin de conduire une activité d’évaluation formative articulant une observation de l’enseignant et une autoévaluation de l’élève. Durant une tâche complexe, les élèves peuvent choisir une démarche sans accomplir une procédure particulière parce que cette procédure n’est pas forcément requise (Rey, Carette, Defrance et Kahn, 2006). Lors d’une auto-évaluation, l’élève peut informer l’enseignant de ce qu’il sait faire et de ce qu’il lui reste à faire pour apprendre (Tagliante, 2005). Dans le cadre de la formation des enseignants, nous avons proposé à 15 étudiants d'être eux-mêmes actifs dans l'observation et l'amélioration de leur activité d’évaluation. En ce sens, nous leur avons demandé de préparer une séquence didactique de créativité collaborative avec une évaluation pour la conduire dans une classe de stage (élèves de 9-10 ans) tout en tenant compte des «Capacités transversales» proposées par le Plan d’études romand (en Suisse). La récolte des données a été faite en quatre temps selon l’approche «prédire, agir et observer» (Giglio & Perret-Clermont, 2012): 1) les étudiants préparent l’activité d’évaluation et d’autoévaluation; 2) ils imaginent son déroulement et prédisent ce qui se passera tant pour eux que pour les élèves; 3) ils réalisent l'activité pédagogique puis 4) ils observent son déroulement et ses résultats. Nous analysons les notes écrites des étudiants, identifions et comparons leurs aprioris, leurs intuitions et leurs observations. Les étudiants semblent se préoccuper plus par la réussite de la tâche d’autoévaluation que par l’apprentissage de l’élève à s’autoévaluer.