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    Restriction temporaire
    What Is the Nexus between Migration and Mobility? A Framework to Understand the Interplay between Different Ideal Types of Human Movement
    Categorising certain forms of human movement as ‘migration’ and others as ‘mobility’ has far-reaching consequences. We introduce the migration–mobility nexus as a framework for other researchers to interrogate the relationship between these two categories of human movement and explain how they shape different social representations. Our framework articulates four ideal-typical interplays between categories of migration and categories of mobility: continuum (fluid mobilities transform into more stable forms of migration and vice versa), enablement (migration requires mobility, and mobility can trigger migration), hierarchy (migration and mobility are political categories that legitimise hierarchies of movement) and opposition (migration and mobility are pitted against each other). These interplays reveal the normative underpinnings of different categories, which we argue are too often implicit and unacknowledged.
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    « Que des locataires ! » : participation politique des résident·e·s espagnols et portugais à Genève et Neuchâtel
    (Neuchâtel : Swiss Forum for Migration and Population Studies (SFM), 2023-11) ; ;
    Bregoli, Andrea
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    Iannello, Lisa
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    Marques Castanheira, Marta
    Les cantons de Neuchâtel et Genève ont fait de l’inclusion politique de personnes étrangères un axe majeur de leurs politiques d’intégration. Neuchâtel a été le premier canton à octroyer le droit de vote communal pour les résident·e·s étrangers en 1849 ; en 2000, avec la nouvelle Constitution, il a accordé le droit de vote cantonal aux étranger·ère·s au bénéfice d’un permis d’établissement, domiciliés dans le canton depuis 5 ans et, successivement, en 2007 le droit d’éligibilité au niveau communal. Genève a été le premier canton à accepter en votation populaire en 2005 l’introduction du droit de vote communal (sans l’éligibilité) aux étranger·ère·s résidant légalement en Suisse depuis 8 ans. La participation électorale de la population étrangère est inférieure à celle des autochtones en Suisse à l’instar des autres pays ayant accordé des droits politiques au niveau local aux résident⸱e⸱s étrangers. L’âge, le niveau de formation et la condition socio-économique, ainsi que la connaissance du système politique, expliquent dans une large mesure ce décalage dans la participation électorale. La recherche montre également que des lois électorales inclusives permettant aux résident·e·s étrangers de voter, quel que soit le degré d’utilisation de ces droits, ont un impact positif plus large, favorisant la participation politique des citoyen·ne·s naturalisés. Constatant en outre des disparités entre collectivités étrangères et soucieux de promouvoir une participation politique accrue des résident·e·s étrangers, les délégué·e·s à l’intégration de Genève (BIC) et de Neuchâtel (COSM) ont chargé le Forum suisse pour l’étude des migrations et de la population (SFM) de l’Université de Neuchâtel, en collaboration avec l’Institut de démographie et socioéconomie (IDESO) de l’Université de Genève, d’étudier les raisons d’un tel décalage. L’étude se concentre sur les deux groupes présentant le taux le plus faible de participation électorale, à savoir les Portugais·e·s et les Espagnol·e·s. Dans le but de comprendre le comportement électoral en le situant dans un contexte plus large des trajectoires et des projets migratoires de ces populations, l’étude s’appuie sur une méthodologie mixte : elle combine une analyse documentaire approfondie avec, d’une part, des analyses statistiques sur des données jusqu’ici inexploitées et, d’autre part, une large étude auprès des populations en question.
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    Accès libre
    Littératie en santé relative au covid-19 : focus sur la population migrante
    (Neuchâtel : Swiss Forum for Migration and Population Studies (SFM), 2021-05) ; ;
    Bodenmann, Patrick
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    La littératie en santé – c’est-à-dire l’accès aux informations de santé, leur compréhension, leur évaluation et leur application dans la vie de tous les jours – est un enjeu de santé publique majeur. Ceci est particulièrement vrai dans le contexte de la pandémie de covid-19, où l’information à propos du virus est abondante mais souvent incertaine et pas toujours fiable. Sur mandat de l’OFSP, la présente étude analyse la littératie en santé relative au covid-19 de la population migrante sur la base d’une enquête en ligne auprès de 2350 répondant.e.s. L’étude souligne que la pandémie est aussi une infodémie : qu’elle soit migrante ou pas, la population éprouve surtout des difficultés à évaluer la fiabilité des informations relatives au covid-19. Dans son ensemble, la population migrante enquêtée a une littératie en santé semblable à celle de la population générale. Or, cette littératie tend à baisser à vulnérabilité sociale croissante : les migrant.e.s davantage vulnérables en raison d’une compréhension partielle des langues locales, d’un statut de séjour instable et d’un faible niveau d’éducation ont plus de difficultés à s’informer, se sentent moins bien informés et plus déstabilisés face à la pandémie.
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    Métadonnées seulement
    Sans-Papiers in der Schweiz 2015
    (Bern Staatssekretariats für Migration (SEM), 2016-3-31)
    Morlok, Michael
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    Meier, Harald
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    Oswald, Andrea
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    The Gender Gap in Mental Health: Immigrants in Switzerland
    Introduction: Many aspects of health differ significantly between men and women, including mental health where there are pronounced differences. Women are more likely than men to seek treatment for psychological problems and depression. Main: In the literature, two broad explanations are offered for these gender differences. On the one hand, socio-economic factors such as the position in the labor market are highlighted. On the other hand, differences in mental health are associated with aspects of social capital, such as the support individuals receive from others. Immigrant populations are ideal to study these mechanisms, as they display great variance in both dimensions. Here we show that both mechanisms contribute to reported mental health. Discussion: Statistically speaking, socio-economic factors and the perception that one is in control of one’s life can explain substantial parts of the gender differences in mental health. Of the socio-economic variables, the most important covariates are the level of education and labor market status. Indeed, there does not appear to be anything particular about immigrant populations as is sometimes suggested in migration studies. Implications: These results follow that policies to alleviate the gender gap in mental health will probably be most successful if they focus on improving health and well-being generally rather than focusing on gender or being of immigrant origin. For immigrants and non-immigrants alike, this means facilitating labor force participation such as by aiding reintegration and training for low-skilled women.