Voici les éléments 1 - 10 sur 14
  • Publication
    Accès libre
    Working together. A longitudinal study on the management of deontic rights in joint activities
    À un moment ou à un autre de sa vie, chacun entre dans une nouvelle communauté. On entre dans une nouvelle école, on commence un nouvel emploi, on s'adonne à des passe-temps et on se fait des amis. Entrer dans une nouvelle communauté de pratique peut être une entreprise incroyablement complexe, excitante et parfois effrayante. L'objet de cette thèse est d'examiner la trajectoire du nouvel arrivant sur le lieu de travail. Plus précisément, cette thèse se concentre sur la coopération et la résistance, et sur la manière dont les nouveaux collègues de travail abordent les questions délicates lorsqu'ils travaillent ensemble. Le pouvoir et la coopération sont conceptualisés dans cette thèse comme des droits déontiques des participants, et la capacité de décider de ses propres actions ou des actions d'autrui. S'appuyant sur une l’Analyse Conversationnelle (AC) ethnométhodologique et longitudinale, cette étude examine les pratiques multimodales des locuteurs pour naviguer à travers des plans d'action conjoints dans un environnement de travail riche en sémiotique. Les données consistent en des enregistrements audio-vidéo collectés longitudinalement d'un nouvel arrivant et d'un collègue travaillant dans un laboratoire de physique. L'axe analytique de la thèse se concentre sur (1) la structure organisationnelle de l'initiation, de l'engagement et de la délégation des responsabilités dans les actions conjointes, (2) les pratiques de résistance aux actions conjointes par le biais du désaccord et de la non-conformité, et (3) la façon dont les participants modifient les actions en cours d'un destinataire pour résoudre les problèmes. En utilisant l'analyse des conversations multimodales, ces chapitres documentent les assemblages complexes de langage, de ressources multimodales et d'objets à différents niveaux d'organisation séquentielle et synchrone pour accomplir les actions susmentionnées. Le fait de documenter la manière dont les destinataires des participants conçoivent leurs actions à différents niveaux d'activités conjointes montre les routines locales et temporelles émergentes qui découlent de la nécessité pratique de mener des interactions coordonnées sur le lieu de travail. En outre, en adoptant une approche longitudinale, l'étude montre également comment la gestion des droits déontiques est un accomplissement longitudinal et interactionnel qui évolue en fonction de l'histoire des interactions partagées par les participants et de l'évolution des relations sociales. L'étude présente une nouvelle contribution à l'AC longitudinale, à l'interaction multimodale et aux études sur le lieu de travail, tout en fournissant des preuves empiriques supplémentaires de la nature fondamentalement riche, socialement et matériellement distribuée de l'interaction sociale.
  • Publication
    Restriction temporaire
    The Grammar-in-Use of Direct Reported Thought in French and German. An interactional and Multimodal Analysis
    Ce travail examine la grammaire-en-usage de la pensée rapportée directe dans des corpus de français et allemand parlés. Introduites principalement par des introducteurs spécifiques (ich denke (mir) (‘je pense (à moi-même)’) au présent et au passé en allemand ainsi que je me dis et je suis là au présent et au passé en français), les citations d’une pensée rapportée directe comprennent des mimes non seulement verbaux mais également corporels, soulevant ainsi des questions importantes concernant la grammaire de la combinaison de clauses de structure bipartite [introducteur + citation]. Tandis que les formats de discours rapporté direct ont été étudiés de manière approfondie, y compris dans la langue parlée, les travaux sur la pensée rapportée directe restent encore rares, alors même que le phénomène est d’une utilisation distincte dans les interactions du quotidien : les locuteurs et locutrices utilisent les introducteurs analysés de manière routinisée comme social action formats pour afficher leur attitude épistémique ou affective, en particulier dans des séquences narratives (récits ou raisonnements). Dans le cadre méthodologique de la Linguistique Interactionnelle, le présent travail aborde la pensée rapportée directe dans le parler-en-interaction sous un angle grammatical, multimodal et comparatif. L’étude d’un corpus allemand et français d’enregistrements vidéo de conversations quotidiennes permet une analyse séquentielle et une comparaison approfondie de la pensée rapportée dans deux langues indo-européennes. En recourant aux notions d’émergence et de projection, l’analyse qualitative montre que les locuteurs des deux langues utilisent le social action format de l’introducteur – malgré leurs différences lexicales dans les deux langues – pour l’accomplissement des mêmes actions, à savoir la prise de position. L’intégration des ressources corporelles dans l’analyse grammaticale et séquentielle démontre quant à elle que la grammaire-en-usage de la pensée rapportée directe aurait fort à gagner à ne pas se limiter à la conduite verbale. Une description de la structure bipartite [introducteur + citation] doit inclure des ressources multiples afin de refléter la façon dont ces modèles émergent dans l'interaction en temps réel en français et en allemand. Abstract: The present work examines the grammar-in-use of direct reported thought in French and German talk-in-interaction. Introduced primarily with specific quotatives (ich denke (mir) (‘I think (to myself)’) in German present and past tense and je me dis (‘I say to myself’) and je suis là (‘I am there’) in French present and past tense), quotations of direct reported thought do not only comprise verbal but also bodily enactments, thus raising important questions concerning the grammar of clause-combining of the bipartite structure [quotative + quote]. While formats of direct reported speech have been thoroughly investigated, also in spoken language, work on direct reported thought still remains scarce, even though the phenomenon demonstrates a distinct use in everyday talk: the investigated quotatives are routinely used by speakers as social action formats for affective or epistemic stance-taking, especially in narrative sequences (storytellings or reasonings). Within the methodological framework of Interactional Linguistic, this work approaches direct reported thought in talk-in-interaction from a grammatical, multimodal, and cross-linguistic angle. The investigation of both a German and a French corpus of video-recordings of mundane talk enables a close sequential analysis and comparison of reporting thought in two Indo- European languages. Recurring to the notions of emergence and projection, the qualitative analysis shows that speakers of both languages use the social action format of the quotative— despite the cross-linguistic lexical differences—for the accomplishment of the same actions, namely, stance-taking. The integration of bodily resources into the grammatical and sequential analysis demonstrates that the grammar-in-use of direct reported thought should not be limited to verbal conduct. A description of the bipartite structure [quotative + quote] needs to include multiple resources in order to mirror how these patterns emerge in real-time talk-in-interaction in French and German. Zusammenfassung Die vorliegende Arbeit untersucht die Grammatik im Gebrauch von direkter Gedankenwiedergabe in der deutschen und französischen Interaktion. Gedankenzitate, die meist als solche durch redesituierende Formate markiert werden (im Deutschen durch ich denke (mir) in Präsens- und Vergangenheitsformen), im Französischen durch je me dis, (,ich sage mir‘) und je suis là, (,ich bin da‘) in den jeweiligen Präsens- und Vergangenheitsformen), umfassen nicht nur sprachliche, sondern auch körperliche Inhalte und werfen damit wichtige Fragen in Bezug auf ihre Grammatik der Satzverknüpfung auf. Während direkte Redewiedergabe bereits ausführlich untersucht wurde, auch in der Gesprochenen Sprache Forschung, ist die Literatur zu direkter Gedankenwiedergabe weiterhin deutlich im Hintertreffen, obwohl das Phänomen einen distinktiven Gebrauch in der alltäglichen Interaktion aufweist: Die in der vorliegenden Arbeit untersuchten Quotative werden routinemäßig als social action formats genutzt, um eine affektive oder epistemische Haltung anzuzeigen, insbesondere in narrativen Sequenzen (Erzählungen oder Darlegung von logischen Denkprozessen). Mithilfe der Methodologie der Interaktionalen Linguistik nähert sich die vorliegende Arbeit direkter Gedankenwiedergabe in der Interaktion von einer grammatischen, multimodalen und sprachvergleichenden Perspektive. Die Untersuchung eines deutschen und eines französischen Korpus von Videoaufnahmen alltäglicher Gespräche ermöglicht eine detaillierte sequenzielle Analyse sowie einen sprachübergreifenden Vergleich direkter Gedankenwiedergabe in zwei indoeuropäischen Sprachen. Theoretisch umspannt wird die qualitative Analyse in erster Linie von Konzepten einer Grammatik der Gesprochenen Sprache: Emergenz und Projektion. Dadurch kann gezeigt werden, dass Sprechende beider Sprachen das social action format des Quotativs – trotz interlingualer lexikalischer Unterschiede – die gleichen Handlungen ausführen, nämlich das Anzeigen einer Einstellung. Die Einbeziehung von körperlichen Ressourcen in die grammatische und sequenzielle Analyse direkter Gedankenwiedergabe offenbart, dass die Grammatik im Gebrauch des Formats nicht auf sprachliches Verhalten beschränkt werden sollte. Eine Beschreibung der zweiteiligen Struktur [Quotativ + Zitat] sollte zahlreiche Ressourcen umfassen, um vollumfänglich abbilden zu können, wie sich diese Muster in der Echtzeit des Gesprächs entfalten – sowohl in der deutschen als auch in der französischen Interaktion.
  • Publication
    Accès libre
    Multimodal assemblies for prefacing a dispreferred response: A cross-linguistic analysis
    (2021-9-27) ;
    Polak-Yitzhaki, Hilla
    ;
    Li, Xiaoting
    ;
    ;
    Havlík, Martin
    ;
    Keevallik, Leelo
    In this paper we examine how participants’ multimodal conduct maps onto one of the basic organizational principles of social interaction: preference organization – and how it does so in a similar manner across five different languages (Czech, French, Hebrew, Mandarin, and Romanian). Based on interactional data from these languages, we identify a recurrent multimodal practice that respondents deploy in turn-initial position in dispreferred responses to various first actions, such as information requests, assessments, proposals, and informing. The practice involves the verbal delivery of a turn-initial expression corresponding to English ‘I don’t know’ and its variants (‘dunno’) coupled with gaze aversion from the prior speaker. We show that through this ‘multimodal assembly’ respondents preface a dispreferred response within various sequence types, and we demonstrate the cross-linguistic robustness of this practice: Through the focal multimodal assembly, respondents retrospectively mark the prior action as problematic and prospectively alert co-participants to incipient resistance to the constraints set out or to the stance conveyed by that action. By evidencing how grammar and body interface in related ways across a diverse set of languages, the findings open a window onto cross-linguistic, cross-modal, and cross-cultural consistencies in human interactional conduct.
  • Publication
    Accès libre
    Fonctionnement macro-syntaxique et dimension anaphorique des relatives produites post hoc : une analyse interactionnelle et multimodale
    Cet article examine l’usage des relatives incrémentées, produites post hoc, après des tours de parole potentiellement complets. L’analyse multimodale identifie les motivations fonctionnelles de ces relatives et décrit les aspects énonciatifs et pragmatiques soulignant leur fonctionnement macro-syntaxique. Ceci entraîne une réinterprétation de leur dimension anaphorique et du statut syntaxique de leur pronom introducteur, envisagé comme un connecteur macro-syntaxique lié à l’organisation des tours de parole et des actions qui les composent.
  • Publication
    Métadonnées seulement
  • Publication
    Métadonnées seulement
    Relative-clause increments and the management of reference: A multimodal analysis of French talk-in-interaction
    (Amsterdam: John Benjamins, 2020) ;
    In this paper we propose a reanalysis of relative clauses in French talk-in-interaction as part of “grammar for talk implementing action” (Schegloff, 1996:p.113). Our analytic focus is on relative clauses produced as increments, i.e., cases where the [main clause+relative clause] pattern emerges gradually, in response to interactional contingencies such as co-participants’ verbal and embodied conduct. We identify two recurrent interactional purposes that speakers accomplish by means of such self-incremented relative clauses: referential repair, ensuing from a recipient’s verbal and/or embodied display of trouble; referential elaboration, ensuing from a recipient’s verbal and/or embodied display of referent recognition. The findings challenge the notion of relative clauses as subordinate clauses, and extend our understanding of the emergent nature of grammar to the field of complex syntax.
  • Publication
    Accès libre
    Le rôle des relatives dans l’organisation séquentielle de l’interaction : une approche temporelle, interactionnelle et praxéologique
    Résumé Ce travail examine l’emploi des relatives, telles que celle qui est illustrée à la ligne 01 de l’extrait suivant, dans les conversations en français : "Les bouteilles qui se vissent" [Corpus Pauscaf (Pause 7) – (10m03-10m13)] 01 CED: c’est vrai que les bouteilles qui se vissent, 02 comment s’appellent les le:s c’est pas des capsules, 03 si? 04 CAM: ouais, 05 CED: bref .hhh eu::h c’est- ça fait pas très classe, 06 ((le tour continue)) Les relatives représentent un objet classique d’investigation linguistique. Elles ont été amplement étudiées dans des travaux d’orientation typologique, qui ont examiné l’usage de ces constructions grammaticales dans des données écrites, parfois décontextualisées ou même forgées par les linguistes. Ces études ont proposé différentes classifications des relatives, suivant leurs formes et les fonctions sémantiques qui leur ont été attribuées dans les données examinées. Les relatives ont également fait l’objet d’étude des travaux qui ont identifié l’existence d’une variation morphosyntaxique au sein de ces constructions, manifestée par un écart entre les structures des relatives, telles que décrites dans les grammaires normatives, et les formes que revêt leur utilisation dans les énoncés attestés à l’oral et à l’écrit. À ces recherches s’ajoutent des travaux qui ont remis en question le caractère subordonné de certaines relatives. Enfin, il existe aussi de rares études qui ont examiné les relatives dans des conversations, pour la plupart, en d’autres langues que le français, et qui ont montré, par exemple, que les locuteurs utilisent ces constructions pour faire des évaluations. Un bilan critique de ces études antérieures sur les relatives fait ressortir en principal deux aspects : a) il ne semble pas y avoir d’études systématiques sur les relatives qui proposent une analyse multimodale (c’est-à-dire une analyse qui combine le langage avec les conduites mimo-gestuelles des locuteurs) de l’usage de ces constructions grammaticales ; b) dans l’espace francophone, le rôle des relatives dans l’accomplissement des actions conversationnelles (telles que faire des évaluations) est resté largement inexploré. Il s’agit ici de pistes de recherche que le présent travail se propose d’examiner, en adoptant le cadre théorique et méthodologique de la linguistique interactionnelle et en analysant l’usage des relatives dans une base de données composée d’environ 20h d’enregistrements audio et vidéo de conversations en français. Cette recherche montre que les relatives sont utilisées par les locuteurs pour accomplir les actions conversationnelles suivantes : réparer un problème d’identification référentielle, poursuivre la réaction d’autrui par des élaborations référentielles, hétéro-initier la réparation d’un problème d’identification référentielle, prendre position par rapport aux assertions d’autrui concernant des référents et ajouter un élément supplémentaire à une énumération de caractéristiques référentielles. Cette étude montre aussi que la production de ces actions conversationnelles dépend de la position séquentielle que celles-ci occupent dans le déroulement interactionnel de la conversation et, en même temps, s’articule par rapport aux conduites mimo-gestuelles manifestées par les participants de l’interaction. Par l’examen des conduites non verbales des locuteurs, le présent travail identifie également des caractéristiques formelles dans la production des relatives qui reflètent la dimension interactionnelle et spontanée de leur usage conversationnel. De plus, par l’investigation de l’emploi interactionnel des relatives, cette recherche avance des arguments en faveur de l’autonomie syntaxique de certaines de ces constructions grammaticales. Enfin, cette étude présente également une série d’indices d’ordre séquentiel, interactionnel et prosodique qui sont examinés en lien avec le caractère restrictif/non restrictif de l’usage des relatives. Cette recherche vise ainsi à contribuer à une meilleure compréhension de la structure relative, telle qu’elle ressort des pratiques interactionnelles des locuteurs. Cette étude vise également à montrer que l’examen de l’usage-en-interaction des relatives ne peut pas être dissocié de l’étude des conduites non verbales des locuteurs qui sont présentes dans l’environnement naturel d’emploi de ces structures et qui sont susceptibles d’influencer l’utilisation de celles-ci. Enfin, ce travail argumente en faveur de l’adaptabilité du langage aux besoins interactionnels des locuteurs et à l’imprévisibilité de l’interaction sociale, témoignant par-là du caractère flexible et malléable des constructions grammaticales. Abstract The present work investigates the use of relative clauses, such as the one that is illustrated at line 01 of the following excerpt, in French talk-in-interaction: "Les bouteilles qui se vissent" [Corpus Pauscaf (Pause 7) – (10m03-10m13)] 01 CED: c’est vrai que les bouteilles qui se vissent, 02 comment s’appellent les le:s c’est pas des capsules, 03 si? 04 CAM: ouais, 05 CED: bref .hhh eu::h c’est- ça fait pas très classe, 06 ((le tour continue)) Relative clauses represent a classical object of linguistic inquiry. They have been extendedly examined in typological studies, which have focused on the use of these grammatical constructions in written, sometimes decontextualized or even forged data. These studies have proposed different classifications of relative clauses, according to their forms and to the semantic functions that have been attributed to these constructions in the respective data. Relative clauses have been also studied in works that have identified the existence of a morpho-syntactic variation within these grammatical constructions, manifest as a gap between the structures of relative clauses, as described in normative grammars, and the forms that are reflected by their actual use in oral and written attested data. In addition to this research, there have been works that have called into question the subordinate status of certain relative clauses. Finally, there are also few studies that have focused on relative clauses in conversations, most in languages other than French, and that have shown, for example, that speakers use these constructions for doing assessments. A critical discussion of these previous studies on relative clauses highlights mainly two things: a) systematic studies on relative clauses that propose a multimodal analysis (that is to say an analysis that combines language with the embodied conduct of speakers) of the use of these grammatical constructions do not seem to exist; b) in the French literature, the role of relative clauses in the accomplishment of conversational actions (such as doing assessments) has remained, to a great extent, unexplored. These are some lines of research that the present study aims to explore, by adopting the theoretical and methodological framework of interactional linguistics and by examining the use of relative clauses in a database composed of about 20 hours of audio and video recorded French talk-in-interaction. This research shows that relative clauses are used by speakers for accomplishing the following conversational actions: repairing a problem of referential identification, pursuing recipient uptake by elaborating on a referent, initiating other-repair of a problem of referential identification, taking a stand on somebody else’s statements concerning referents and adding a supplementary item to an enumeration of referential characteristics. This work also shows that the production of these conversational actions depends on the sequential position in which these actions occur within the interactional deployment of the conversation and, at the same time, is influenced by the embodied conduct displayed by the participants in interaction. By examining the participants’ nonverbal conduct, the present study identifies as well some formal features in the production of relative clauses that reflect the interactional and the spontaneous dimension of their conversational use. Moreover, based on the investigation of the interactional usage of relative clauses, this research argues in favour of the syntactic autonomy of some of these grammatical constructions. Finally, this work also presents a series of sequential, interactional and prosodic cues that are examined in relation to the restrictive/non-restrictive use of relative clauses. The present work aims thus to contribute to a better understanding of the relative clause, such as brought out by the interactional practices of the participants in conversations. It also aims to show that the investigation of the use-in-interaction of relative clauses may not be separated from the study of the participants’ embodied conduct that are present in the natural environment of use of these structures and that are likely to influence their occurrence. Finally, this study argues in favour of the adaptability of language to speakers’ interactional needs and to the contingencies of social interaction, giving further evidence of the flexible and malleable character of grammatical constructions.