Voici les éléments 1 - 2 sur 2
  • Publication
    Métadonnées seulement
    L’étude des pronoms à l’interface de la grammaire et de la pragmatique : l’exemple de la dysphasie
    (2013-6)
    Salazar Orvig, Anne
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    Les troubles dysphasiques se caractérisent par des difficultés morpho-syntaxiques et discursives chez des enfants. La production des pronoms, à l’interface de ces deux dimensions, en est un exemple. Ces unités sont étudiées dans une situation de lecture conjointe d’un livre sans texte par des dyades mère-enfant. Une comparaison entre enfants (5 à 7 ans) typiques et dysphasiques est effectuée. Les analyses concernent les types et les formes de pronoms mobilisés, aspects articulés à la place des unités dans les chaînes de référence évoquant différents référents de l’histoire. Les résultats montrent à la fois des similitudes et des différences entre les deux types d’enfants, aussi bien sur les plans morphosyntaxique que discursif, interprétables plutôt en termes de profils d’enfants que de déficits stricts des enfants dysphasiques. Une sorte de continuum entre les manifestations développementales des enfants typiques et les difficultés des enfants dysphasiques est suggérée.
  • Publication
    Accès libre
    Interactions mère-enfant typique et dysphasique : comment utiliser les gestes pour formuler une devinette ?
    (2010-12) ;
    Salazar Orvig, Anne
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    Corlateanu, Cristina
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    ; ;
    Cet article étudie l'usage des gestes par 18 dyades mère-enfant dysphasique en comparaison avec 18 dyades mère-enfant typique dans une situation de jeu de devinette par indices. Tous les enfants sont âgés entre 5 et 7 ans. Les analyses concernent la proportion, les rôles ainsi que la nature sémiotique des gestes utilisés comme indices dans le jeu de devinettes. Les résultats aboutissent à des différences quantitatives et qualitatives dans l’emploi des gestes entre les deux types de dyades. Même si globalement la devinette se profile comme une activité essentiellement verbale, il apparaît que les enfants mobilisent plus souvent les gestes pour la production d'indices que leurs mères et que les dyades mère-enfant dysphasique présentent des taux plus élevés des gestes que les dyades mère-enfant typique. Par ailleurs, les résultats mettent en évidence des spécificités chez les enfants dysphasiques. Ils semblent utiliser davantage de gestes déictiques et certains d’entre eux ont recours plus souvent aux gestes illustratifs, se substituant au verbal. L’étude montre également une certaine hétérogénéité des dyades dans les deux groupes de la population.