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    Verso un’edizione critica digitale dell'Achilleide di Stazio
    (2022-6-24) ;
    Galli Milic, Lavinia
    ;
    Goldman, Jean-Philippe
    ;
    Nelis, Damien
    In this paper we would like to share some thoughts with regard to the preparation of our digital critical edition of Statius’ Achilleid. Digital methods open up new research perspectives and change the paradigm for the critical editor of classical texts, both at the level of editing and publishing. The editor now has the opportunity to make available and share every stage of her/his work (in particular, images of all the manuscripts, the process of collation, analysis of the manuscript tradition, editorial choices) and so allow the community of researchers in Classics to validate every stage in the creation of a new edition and encourage broad collaboration. Conceived in the framework of two consecutive projects funded by the Swiss National Science Foundation, the ‘Digital Statius : the Achilleid’ website (https://achilleid.unige.ch/) allows users to move from any given verse in the text to images of 217 among the 224 surviving manuscripts in which the text is transmitted. With the text of the poem at its centre, this platform marks the first step in the construction of a digital environment for the study of the Achilleid. Intended to contain enrichments of various kinds (for example codicological descriptions, an interactive map of the circulation of the manuscripts, translations and commentaries), the website is addressed to both professional scholars interested in the business of editing texts and to students at different levels. After a brief status quaestionis concerning the way the Achilleid has been edited so far, the article presents the goals of our project and the current functionalities of the website, provides details of the methods implemented and outlines long-term developments. Particular emphasis is placed on the specific nature of a critical edition that not only aims to ensure data interoperability, but also provides innovative access to manuscripts by linking image and text at the level of the individual verse.
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    Lien intertextuel et contexte dans l’œuvre-source : Claudien Ol. Prob. 163, Symmaque et les laudes Italiae virgiliennes
    Dans le panégyrique de Claudien pour le consulat d’Olybrius et Probinus, le discours prononcé par la déesse Roma se conclut sur le souhait que le Gange, soumis, s’écoule entre des villes romaines. Ce souhait ne possède pas seulement des liens avec l’image, dans la laudatio de Gratien par Symmaque (or. 3,9), du Rhin soumis s’écoulant entre des forteresses romaines, ainsi qu’avec la diction du vers conclusif des laudes Italiae de Virgile (georg. 2,176), dont il reprend les mots Romana per oppida. Il est aussi uni par de remarquables parentés thématiques au contexte plus large dans lequel ces brefs passages s’inscrivent au sein des œuvres de Symmaque et de Virgile. Les similitudes du souhait de Roma avec la laudatio de Gratien et avec les laudes Italiae invitent ainsi à s’interroger sur la manière dont la poésie de Claudien a pu être reçue par le public et s’est elle-même nourrie de la tradition littéraire.
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    Le codex Buslidianus des épopées de Stace : La Haye, Koninklijke Bibliotheek, 128 A 38
    Plusieurs leçons du codex Buslidianus de Stace sont citées d’après Bernartius (1595) et Gronovius (1653) dans la récente édition de Hall, Ritchie et Edwards (2007–2008). Ce manuscrit n’a pas encore été identifié, et la question de savoir si les éditeurs anciens se réfèrent ou non au même manuscrit n’a pas encore trouvé réponse. L’examen d’une collation effectuée par Gronovius permet de démontrer que le codex Buslidianus qu’il a utilisé est un manuscrit conservé à la Bibliothèque Nationale des Pays-Bas à La Haye, et de suggérer que Bernartius a utilisé la même source. Ces découvertes éclairent l’histoire du manuscrit de La Haye, et elles révèlent que certaines leçons de ses feuillets aujourd’hui perdus ont été préservées par Gronovius. Several readings of the codex Buslidianus of Statius are quoted from Bernartius (1595) and Gronovius (1653) in the recent edition by Hall, Ritchie and Edwards (2007–2008). This manuscript has not yet been identified, and the question whether Bernartius and Gronovius refer to the same manuscript or not has not been answered yet. By examining a collation made by Gronovius, it proves possible both to establish that the codex Buslidianus he used is a manuscript preserved at the National Library of the Netherlands in The Hague, and to suggest that Bernartius used the same source. These findings shed light on the history of the manuscript of The Hague, and they reveal that some readings of those folios that are now lost have been preserved by Gronovius.
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    Innuptae ritus imitata Minervae : une comparaison chez Claudien et ses connexions flaviennes
    Dans son Panégyrique pour le consulat d’Olybrius et Probinus (395), Claudien associe pour représenter Roma des traits descriptifs empruntés à la fois à Athéna et aux Amazones, en accord avec les codes des arts figurés. Cet article analyse et contextualise la comparaison que le poète établit entre Roma et Minerve (Ol. Prob. 84 innuptae ritus imitata Minervae) dans le but d’exposer la complexité des phénomènes intertextuels qui entrent en jeu dans la représentation de la déesse, et, en particulier, l’importance que revêtent à cet égard les modèles offerts par les épopées flaviennes. Outre sa référence à l’iconographie de Roma, la comparaison avec Minerve fonctionne comme un marqueur intertextuel, puisqu’elle s’inscrit dans un ensemble de vers calqués sur un passage de l’Iliade relatant l’action d’Athéna (et d’Héra). Elle peut produire un effet déstabilisant, puisqu’elle introduit des traits descriptifs qui sont ceux, non d’Athéna, mais des Amazones. La diction utilisée pour comparer Roma à Minerve, sur laquelle cet article se penche tout particulièrement, présente des parentés significatives avec Silius Italicus et Stace. Elle rappelle notamment, dans les Punica, une séquence verbale formellement équivalente appliquée non à Minerve mais à Diane. Surtout, elle établit un lien avec la représentation, dans la Thébaïde, des Amazones captives défilant dans le cortège triomphal de Thésée, ainsi qu’avec celle de leur reine Hippolyté, qui a abandonné les coutumes de ses sujettes pour s’unir au vainqueur. L’inversion qui caractérise l’Hippolyté statienne paraît du reste trouver un autre écho chez Claudien dans les vers fescennins, où le poète imagine les Amazones et leur reine cédant à la beauté de l’empereur Honorius.