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    Essays on the globalization of firm ownership
    (2017) ;
    Salva, Carolina
    Cette dissertation est constituée de trois chapitres distincts. Le premier chapitre vise à résoudre un récent débat sur la question de savoir si les fonds souverains(SWFs) ont des objectifs non financiers et faussent politiquement la performance des entreprises. Je trouve que, après avoir examiné la taille de la participation détenue par SWFs, la croyance antérieure que SWFs affecteraient la performance de l'entreprise devrait être reformulée. SWFs cherchent rarement une participation influente dans les sociétés cotées. Même dans les entreprises où SWFs detiennent une participation significative, SWFs n'affectent pas la performance globale de l'entreprise. Mais au niveau de l'usine, ce chapitre fournit deux études de cas qui font une allusion à l'influence des SWFs sur les choix du lieu de l'usine des entreprises. Dans l'ensemble, les conclusions de ce chapitre indiquent que SWFs n'affectent pas le gain économique des investisseurs mondiaux. Elles indiquent également qu’il est intéressant à voir comment SWFs et les autres parties prenantes répartissent les gains économiques en termes de transfert de technologie, d'emploi et de recettes fiscales.
    Le deuxième chapitre examine si les acquéreurs financiers exploitent la sous-évaluation comme motif des acquisitions en étudiant les échecs d’acquisition, c'est-à-dire les offres d'acquisition qui ne parviennent pas à se terminer. Toute réévaluation subsistante après un échec d’acquisition ne devrait pas être liée à la création de valeur envisagée par la tentative d'acquisition. Dans cette optique, elle pourrait s'explique par une sous-évaluation. Nous constatons un rendement anormal cumulatif de 30% de l'offre d'achat à l'échec de l’acquisition aux entreprises qui sont ciblées par les acquéreurs financiers et souffrent d’une asymétrie d'information sévère. Par rapport aux acquéreurs financiers, nous constatons en outre que les acquéreurs stratégiques ont d'autres motifs des acquisitions et ne parviennent pas à tirer profit de la sous-évaluation en tant que facteur déterminant dans le choix des entreprises cibles. Ces résultats indiquent que les acquéreurs financiers se spécialisent ou sont plus compétents dans l'identification et l'exploitation de la sous-évaluation. Ce travail aborde avec succès un défi empirique de longue date consistant à séparer la sélection de valeur et de la création de valeur dans les acquisitions, en fournissant la preuve que l'un des motifs pour les acquéreurs financiers est de profiter de la sous-évaluation.
    Le troisième chapitre prend la perspective du processus d'acquisition et se concentre sur les acquisitions verticales transfrontalières. Je montre que la productivité au niveau des pays cibles dans les chaînes de valeur mondiales est importante pour expliquer l'étendue du contrôle transféré des cibles aux acquéreurs étrangers. Le contrôle étranger est moins courant dans les pays cibles où la productivité relative est plus élevée. Cette conclusion est robuste aux déterminants alternatifs des décisions d'acquisition transfrontalières. Ces résultats suggèrent que la position relative des pays cibles dans les chaînes de valeur mondiales constitue une source pertinente de pouvoir de négociation pour les cibles vis-à-vis des acquéreurs étrangers dans le processus de négociation des acquisitions transfrontalières., This dissertation is constituted of three distinct chapters. The first chapter seeks to resolve a recent debate on whether sovereign wealth funds(SWFs) have non-financial objectives and politically distort firm performance. I find that, once stake size is considered, previous belief that SWFs would affect firm performance should be reformulated. SWFs rarely seek an influential stake in listed firms. Even in firms where they take significant stake size, SWFs do not affect firm global performance. But at the plant level, this chapter provides case-study evidence that hints at the influence of SWFs on firm choices of business location. Overall, findings of this chapter indicate that SWFs do not affect economic gain accrued to global investors, but it awaits to be examined how SWFs and other stakeholders split economic gain in terms of technology transfer, employment, and tax revenue.
    The second chapter examines if financial bidders exploit underpricing as a motive in acquisitions by studying acquisition bids that fail to complete. Any revaluation remaining after failure should be unrelated to the value creation envisioned by the acquisition attempt, and in that light, could be driven by underpricing. We find a 30-percent cumulative abnormal return from bid offer to bid failure to firms that are targeted by financial bidders and subject to severe information asymmetry. Compared to financial bidders, we further find that strategic bidders have other motives behind acquisitions and fall short to reap underpricing as a driver in choosing target firms. These results indicate that financial bidders specialize or are more skilled in identifying and exploiting mispricing opportunities. This work successfully tackles a long-standing empirical challenge to separate value-selection versus value-creation motives for acquisitions and provides evidence that one of the motives for financial investors to acquire firms is to benefit from mispricing.
    The third chapter takes the perspective of acquisition process and focuses on cross-border vertical acquisitions. I show that target country-level productivity in global value chains is important in explaining the extent of control transferred from targets to foreign acquirers. Foreign control is less common in target countries with higher relative productivity. This finding is robust to alternative determinants of cross-border acquisition decisions. These results suggest that one pertinent source of bargaining power for targets vis-à-vis foreign acquirers in the negotiation process of cross-border acquisitions is target countries’ relative position in global value chains.