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L'approbation dans un dialogue devient-elle une concession dans un monologue ? Etude de certes, en effet, effectivement, d'accord, OK
Maison d'édition
Paris: Armand Colin
Date de parution
2016
In
L. Sarda, D. Vigier et B. Combettes (eds.) Connexion et indexation. Ces liens qui tissent le texte. Mélanges pour Michel Charolles.
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209
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222
Résumé
Un des thèmes chers à Michel Charolles est celui de la grammaticalisation des adverbiaux. Ses recherches ont mis en évidence une conception qui place au coeur du processus de grammaticalisation la construction syntaxique dans laquelle les adverbiaux s’insèrent. Il montre ainsi à quel point la position initiale de ceux-ci les rend aptes à développer une fonction de connecteur. Pour lui rendre hommage, j’aimerais lui proposer une étude s’inspirant de ses recherches sur les liens entre le site d’insertion d’un adverbial et l’apparition de ses nouvelles fonctions, en mettant en évidence l’influence de la configuration discursive sur l’émergence du sens concessif, traditionnellement attribué à des adverbiaux comme certes ou d’accord. Ce faisant, je poursuivrai le dialogue initié dans Charolles (2011) à propos du fonctionnement de en effet, que je prendrai également en compte en tant que potentiel vecteur de valeur concessive. Dans une étude précédente (voir Rossari 2008), j’ai soutenu que la valeur justificative de en effet était issue de sa fonction confirmative dans les emplois dialogiques. Dans la présente étude, je montrerai que ses emplois justificatifs sont en fait fondamentalement concessifs. J’espère ainsi alimenter le débat ouvert par son article de 2011.
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