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Les programmes d’occupation de travaux d’utilité publique au prisme de l’« intégration » et du « travail »
Auteur(s)
Jean-Petit-Matile, Théa
Maison d'édition
Neuchâtel : Université de Neuchâtel
Date de parution
2025
Nombre de page
96
Résumé
Les programmes d’occupation de travaux d’utilité publique analysés dans ce mémoire sont unanimement considérés comme favorisant l’« intégration » des personnes issues de l’asile. Or, les pratiques, les politiques ou encore les discours sur la dite « intégration » ne sont pas anodins. Ils ont des implications importantes sur la façon dont nous concevons le monde, ils véhiculent des idées, des visions et des imaginaires particuliers ancrés dans la logique de l’État-nation (Dahinden 2016). Au contraire de l’idée d’« intégration » qui est systématiquement et volontiers associée à de tels programmes, il est plus difficile pour les acteur·trice·s de s’accorder sur le fait que ces programmes relèveraient ou non de « travail ». Ces programmes sèment le « trouble » sur la catégorie « travail », ils interrogent ses limites, mettent en lumière ses contradictions et ses enjeux (Dujarier 2021).
Dans ce mémoire, je me propose d’analyser les programmes d’occupation de travaux d’utilité publique au prisme de l’« intégration » et du « travail » en me penchant sur les manières dont les acteur·trice·s mobilisent ces catégories. En ce sens, je considère l’« intégration » et le « travail » comme des catégories de pratique qui nourrissent des compréhensions particulières de la réalité sociale et engendrent des pratiques concrètes. Dans cette perspective, la question de recherche qui guide ce mémoire est la suivante : Qu’est-ce-que les notions d’« intégration » et de « travail » mobilisées par les acteur·trice·s pour parler des programmes d’occupation pour personnes issues de l’asile (in)visibilisent et (re)produisent ?
Dans ce mémoire, je me propose d’analyser les programmes d’occupation de travaux d’utilité publique au prisme de l’« intégration » et du « travail » en me penchant sur les manières dont les acteur·trice·s mobilisent ces catégories. En ce sens, je considère l’« intégration » et le « travail » comme des catégories de pratique qui nourrissent des compréhensions particulières de la réalité sociale et engendrent des pratiques concrètes. Dans cette perspective, la question de recherche qui guide ce mémoire est la suivante : Qu’est-ce-que les notions d’« intégration » et de « travail » mobilisées par les acteur·trice·s pour parler des programmes d’occupation pour personnes issues de l’asile (in)visibilisent et (re)produisent ?
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Type de publication
master thesis