Options
« Les jeux d’arabesques dans l’œuvre de Paul Klee »
Date de parution
2009-3-1
In
Recherches en Histoire de l’art
Vol.
8
De la page
9
A la page
26
Revu par les pairs
1
Résumé
Dans son compte rendu de la rétrospective Klee organisée par la Galerie Flechtheim de Berlin en 1929, le critique d’art allemand Karl Scheffler (1869–1951) écrit : « Klee est manifestement fasciné par les dessins de Dürer illustrant les marges du Livre de prières de l’empereur Maximilien Ier, c’est-à-dire par ces jeux de lignes qui donnent forme à un animal, une plante, un individu sans que la plume ne soit relevée une seule fois du papier. La tradition de ces dessins de marges ne s’est jamais interrompue en Allemagne. Adoptée par Neureuther, elle s’est prolongée avec Menzel et a été perfectionnée par Slevogt – pour n’en citer que quelques uns. » De toute évidence, la citation de Scheffler intègre Paul Klee dans une tradition initiée par Dürer en Allemagne. Toujours selon le critique, « des personnalités telles que Klee existent de tous temps. Elles paraissent au premier abord plus différentes qu’elles ne sont au fond […]. » En paraphrasant Scheffler, nous pouvons constater que les lignes sans fin générées par Klee à partir d’un seul et même point paraissent « plus différentes qu’elles ne sont au fond » en comparaison des arabesques d’un Dürer, Runge ou Eugen Napoleon Neureuther (1806–1882). Cet essai propose d’analyser les modèles artistiques et le fondement théorique de la technique des arabesques de Klee.
Identifiants
Type de publication
journal article