Options
Évolution du paysage radiophonique romand 1983-2023
Maison d'édition
Neuchâtel ARARO, Académie du journalisme et des médias
Date de parution
2023-2-13
Nombre de page
36
Résumé
Sur mandat des RRR et de la RTS, l’Académie du journalisme et des médias (AJM) de l’Université de Neuchâtel a mené une étude sur l’évolution du paysage radiophonique romand depuis le début de la libéralisation du marché (deuxième moitié des années 1980) ; une libéralisation visant notamment à développer et diversifier la radiophonie helvétique. Cette étude a pour but de documenter cette évolution et analyser l’impact des nouvelles technologies de diffusion numérique, en lien avec le cadre réglementaire. La question sous-jacente étant : quel bilan tirer de la libéralisation du marché radiophonique et de l’arrivée des programmes 100% numériques ?
Trois points sont développés dans le rapport, résumés ici synthétiquement :
- Sur le plan quantitatif, cette libéralisation a donné lieu à une multiplication par au moins sept du nombre de programmes diffusant en Suisse romande ; une croissance par à-coups qui a accentué certaines disparités géographiques.
- Sur le plan qualitatif, le bilan est plus contrasté. La croissance en nombre comme en diversité des programmes radio ne s’est pas traduite en une diversification de l’offre du même ordre en matière de types de contenus. Parmi les nouveaux programmes musicaux, une part importante opère selon un modèle minimisant les coûts de production, avec pour effet peu voire aucune émission originale. Sur le plan de l’information locale ou régionale, ce sont aujourd’hui encore les programmes « historiques » nés avant l'avènement de la radio numérique qui produisent la plupart des contenus journalistiques, souvent grâce à la perception de quotes-parts de la redevance.
- En matière d’audiences, les données manquent pour établir un bilan précis. Les chiffres à disposition montrent que les diffuseurs historiques résistent bien malgré de nombreuses difficultés. Pour ce qui est des nouveaux arrivants (pour lesquels les chiffres détaillés manquent), une large majorité a déjà démontré une certaine durabilité (y compris durant la crise du Covid-19). La combinaison entre une croissance forte et continue du streaming et l’abandon de la diffusion en FM donneront sans doute lieu à de nouvelles reconfigurations dans les années à venir.
Trois points sont développés dans le rapport, résumés ici synthétiquement :
- Sur le plan quantitatif, cette libéralisation a donné lieu à une multiplication par au moins sept du nombre de programmes diffusant en Suisse romande ; une croissance par à-coups qui a accentué certaines disparités géographiques.
- Sur le plan qualitatif, le bilan est plus contrasté. La croissance en nombre comme en diversité des programmes radio ne s’est pas traduite en une diversification de l’offre du même ordre en matière de types de contenus. Parmi les nouveaux programmes musicaux, une part importante opère selon un modèle minimisant les coûts de production, avec pour effet peu voire aucune émission originale. Sur le plan de l’information locale ou régionale, ce sont aujourd’hui encore les programmes « historiques » nés avant l'avènement de la radio numérique qui produisent la plupart des contenus journalistiques, souvent grâce à la perception de quotes-parts de la redevance.
- En matière d’audiences, les données manquent pour établir un bilan précis. Les chiffres à disposition montrent que les diffuseurs historiques résistent bien malgré de nombreuses difficultés. Pour ce qui est des nouveaux arrivants (pour lesquels les chiffres détaillés manquent), une large majorité a déjà démontré une certaine durabilité (y compris durant la crise du Covid-19). La combinaison entre une croissance forte et continue du streaming et l’abandon de la diffusion en FM donneront sans doute lieu à de nouvelles reconfigurations dans les années à venir.
Identifiants
Type de publication
report
Dossier(s) à télécharger