Options
Surveiller et chérir : L’usage de technologies de tracking dans les relations de compagnie entre les humain∙e∙s et leur(s) chat(s)
Auteur(s)
Magliocco, Célia
Editeur(s)
Date de parution
2022-02
Nombre de page
79
Mots-clés
Résumé
Si les nouvelles technologies occupent une place croissante dans nos existences, elles s’immiscent jusque dans les relations de compagnie avec nos animaux. Il est désormais possible de surveiller son chat depuis son smartphone en observant ses déplacements, en comparant son activité physique à travers le temps et par rapport à d’autres chats « connectés » et de délimiter des zones « sûres » en installant des clôtures virtuelles notamment.
Cette recherche questionne les motivations et les impacts de l’utilisation de ces technologies au sein des relations entre les humain∙e∙s et leur(s) chat(s) en mobilisant les contributions des Animal Studies/Geographies et celles des Surveillance Studies. Par une approche conceptuelle qui se développe autour de la notion de « médiation », je propose de penser la domesticité, puis la domesticité surveillante de manière analogue à la territorialité raffestinienne (1982).
J’analyse ainsi la domesticité surveillante comme le résultat d’un processus dans lequel s’imbriquent des pratiques spatial(isé)es, des représentations domestiques ainsi que des dispositifs technologiques (les trackers).
Cette étude a été menée sur la base d’entretiens réalisés avec des personnes utilisant des trackers pour leur(s) chat(s).
New technologies tend to occupy an increasing place in our lives, and they even interfere in the relationships of companionship with our animals. It is now possible to monitor our cat(s) from our smartphone by observing its movements, comparing its physical activity over time and in relation to other "connected" cats and to delimit "safe" areas by installing virtual fences.
This research questions the motivations and impacts of the use of these technologies within the relationships between humans and their cat(s) by mobilizing the contributions of Animal Studies/Geographies and those of Surveillance Studies. Through a conceptual approach that develops around the notion of “mediation”, I propose to think about domesticity, then surveillant domesticity in an analogous way to raffestinian territoriality (1982).
I thus analyze surveillant domesticity as the result of a process in which spatial(ized) practices, domestic representations and technological devices (trackers) intertwine.
This study was conducted based on interviews with people using trackers for their cat(s).
Cette recherche questionne les motivations et les impacts de l’utilisation de ces technologies au sein des relations entre les humain∙e∙s et leur(s) chat(s) en mobilisant les contributions des Animal Studies/Geographies et celles des Surveillance Studies. Par une approche conceptuelle qui se développe autour de la notion de « médiation », je propose de penser la domesticité, puis la domesticité surveillante de manière analogue à la territorialité raffestinienne (1982).
J’analyse ainsi la domesticité surveillante comme le résultat d’un processus dans lequel s’imbriquent des pratiques spatial(isé)es, des représentations domestiques ainsi que des dispositifs technologiques (les trackers).
Cette étude a été menée sur la base d’entretiens réalisés avec des personnes utilisant des trackers pour leur(s) chat(s).
New technologies tend to occupy an increasing place in our lives, and they even interfere in the relationships of companionship with our animals. It is now possible to monitor our cat(s) from our smartphone by observing its movements, comparing its physical activity over time and in relation to other "connected" cats and to delimit "safe" areas by installing virtual fences.
This research questions the motivations and impacts of the use of these technologies within the relationships between humans and their cat(s) by mobilizing the contributions of Animal Studies/Geographies and those of Surveillance Studies. Through a conceptual approach that develops around the notion of “mediation”, I propose to think about domesticity, then surveillant domesticity in an analogous way to raffestinian territoriality (1982).
I thus analyze surveillant domesticity as the result of a process in which spatial(ized) practices, domestic representations and technological devices (trackers) intertwine.
This study was conducted based on interviews with people using trackers for their cat(s).
Identifiants
Type de publication
master thesis