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    La lettre de la peu-lettrée des Mémoires d'un forban philosophe (1829) à la lumière des méthodes de la sociolinguistique historique
    (Berlin: De Gruyter, 2010)
    Sur la base d'un texte littéraire, Les "Mémoires d'un forban philosophe", petit récit anonyme publié à Paris en 1829, nous cherchons à analyser la manière dont un auteur du début du XIXe siècle conçoit et représente la variation linguistique en jouant avec les différents registres de langue qui sont à sa disposition, tels que le français populaire, le poissard et l'argot. Pour ce faire, nous nous attacherons à déterminer, en premier lieu, la manière dont ce document s'insère dans une tradition discursive des représentations sociolinguistiques et établirons quelles sont ses particularités et ses caractéristiques propres. Parallèlement, il s'agira de définir comment un texte de cette nature peut participer à la construction d'une représentation sociale, et si (et dans le cas d'une réponse affirmative, de quelle manière) il représente une/des réalité/s linguistique/s propre/s au début du XIXe siècle. Enfin, l'analyse des Mémoires d'un forban philosophe, nous permettra peut-être, par l'élargissement de notre angle de vue, d'observer quel était le discours sur la langue véhiculée par ce type d'ouvrage et, indirectement, ce qu'il en était de la conscience linguistique en cette période d'intense homogénéisation de la langue française. Ainsi, par cette approche sociolinguistique, nous souhaitons démontrer qu'à partir d'un texte littéraire nous offrant un point de vue ponctuel sur une situation linguistique donnée, il devrait être possible de mettre en lumière des indices précieux pour la compréhension de ce que pouvait être, dans le cas qui nous occupe, la variation linguistique dans le Paris du début du XIXe siècle.