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Schmid Mast, Marianne
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Schmid Mast, Marianne
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- PublicationAccès librePhysician behavioral adaptability: how physicians' tailoring of behavior to each patient's preferences is related to positive consultation outcomes(2016)
;Carrard, Valérie; Depuis l'émergence du modèle biopsychosocial d'Engel, la communication entre médecin et patient a gagné de plus en plus d’attention. La littérature foisonnante sur le sujet montre que la qualité de la communication du médecin a un impact sur les résultats de la consultation. De nos jours, en matière de communication médecin-patient, l’approche centrée sur le patient est préconisée. L'objectif principal de cette approche est de fournir des soins personnalisés aux spécificités de chaque patient. Jusqu'à présent, l'efficacité de l’approche centrée sur le patient a été étudiée en mesurant un ensemble définit de comportements, mais une étude de l’approche centrée sur le patient plus adaptée à son objectif fondamental serait de tester si les résultats de la consultation sont influencés par la façon dont le médecin adapte son comportement en fonction des préférences de chaque patient. Le présent travail vise à étudier ce processus appelé l'adaptabilité comportementale des médecins.
Un modèle d'adaptabilité comportementale des médecins est proposé. Il conceptualise la manière dont les médecins infèrent les préférences des patients pour ensuite y adapter flexiblement leurs comportements. Le modèle postule que si les comportements du médecin correspondent alors aux préférences des patients, les résultats de la consultation seront plus positifs. Une partie du modèle est soutenu par une revue de littérature réalisée dans l'Article 1. Dans les Articles 2 et 3, la validité du modèle d'adaptabilité comportementale des médecins est testée par des études de terrain. Tout d'abord, nous avons démontré que plus les médecins montrent de la dominance non verbale envers un patient préférant plus de dominance (par rapport au patient préférant moins dominance), plus les résultats de la consultation sont positifs. Dans l'Article 3, nous avons montré que la capacité à lire les émotions d’autrui est liée à plus d'adaptabilité comportementale, mais seulement pour les femmes médecins. Les résultats ont également montré que plus les femmes médecins adaptent leurs comportement d’affiliation et de dominance plus les résultats de la consultation sont positifs, alors qu’un niveau élevé d’affiliation et faible de dominance, indépendamment des préférences des patients, n’est pas lié aux résultats de la consultation. Par conséquent, un ensemble de comportements non verbaux définis appliqué à tous les patients n’est pas la meilleure approche pour obtenir des résultats positifs lors d’une consultation.
Dans la discussion, la contribution, les implications pratiques et les limites de ce travail sont présentés, ainsi que l'avenir et les perspectives prometteuses pour le concept d’adaptabilité comportementale., Since the emergence of Engel’s biopsychosocial model, communication between patient and physician has gained significant attention. The wealth of research on the subject shows that the quality of physician communication affects consultation outcomes. Nowadays, the advised approach in patient- physician communication is patient-centeredness. The primary goal of patient-centeredness is to provide customized care to each patient’s specificities. While the literature so far investigated the effectiveness of patient-centeredness by measuring a set of definite behaviors, a study of patient-centeredness more suitable to its fundamental purpose would be to test how physicians’ tailoring of behavior to each patient’s preferences is related to consultation outcomes. The present work aims to study this process called physician behavioral adaptability.
A model of physician behavioral adaptability is proposed. It conceptualizes how physicians infer the patients’ preferences to then flexibly adapt their behaviors accordingly. The model posits that if the physician’s behaviors then match the patients’ preferences, more positive consultation outcomes will emerge. Parts of the model are supported by the literature review of Article 1. Articles 2 and 3 both tested the validity of the physician behavioral adaptability model in the field. First, we demonstrated that the more physicians displayed dominance nonverbal behaviors toward a patient preferring more dominance (compared to patient preferring less dominance), the more positive the consultation outcomes. In Article 3, we showed that better emotion recognition skills are related to more behavioral adaptability, but only for female physicians. Results also showed that female physicians’ behavioral adaptability regarding nonverbal affiliation and dominance is more related to positive consultation outcomes for the patients than displaying high levels of affiliation and low levels of dominance regardless of patients’ preferences. Therefore, a set of defined nonverbal behaviors applied to every patient is not the best approach to achieve positive consultation outcomes.
In the discussion, the contribution, practical implications, and limitations of the present work are presented as well as the future and promising perspectives for the concept of behavioral adaptability. - PublicationAccès libreLe développement de la confiance épistémique chez les jeunes enfants:: les enfants utilisent-ils le genre et l'âge de leurs sources informationnelles pour acquérir de nouvelles connaissances?(2016)
; ; ; ; Van der Henst, Jean-BaptisteComment les jeunes enfants apprennent-ils d’autrui via le canal de la communication et comment contrôlent-ils les témoignages transmis par leur environnement social? Les recherches expérimentales de notre thèse de doctorat visent, d’une part, à mettre en évidence que, si le canal communicationnel constitue un moyen rapide et efficace d’augmenter leur stock de connaissances, les enfants sont pourtant peu enclins à considérer comme vraie une représentation qui leur est communiquée si celle-ci entre en conflit avec leur propre perception ou avec des connaissances préalablement stockées en mémoire. D’autre part, nos recherches empiriques ont l’originalité d’examiner le développement de la confiance épistémique sélective lorsque les enfants ne peuvent comparer l’information transmise avec leur propre background informationnel. Se basent-ils, dans ces conditions, sur des indices de nature sociale pour attribuer leur confiance? Si nos recherches empiriques se focalisent sur le développement de la confiance épistémique chez les enfants, un travail théorique propose en préambule une perspective intégrée de la confiance épistémique, avec l’hypothèse que différents types de mécanismes, tant de « bas niveau », suggérant un traitement quasi-automatique et très élémentaire de l’information, que de « haut niveau », soit plutôt réflexifs, participent aux prises de décisions fiduciaires. La confiance épistémique est ensuite discutée à la lumière du contexte de l’évolution de la communication, puis un état de l’art de la littérature spécialisée met en évidence comment et à quel moment les mécanismes de sélection des informations, définis en termes de mécanismes de vigilance épistémique, se développent chez les enfants. Notre partie empirique se destine à poursuivre ces travaux. Une première étude examine si l’âge de la source influence la confiance que va attribuer l’enfant pour acquérir une nouvelle information et dans quelle mesure cette attribution évolue entre l’âge de 2.5 et 5 ans. Un conflit entre l’indice de l’âge et de la fiabilité de la source est ensuite introduit, afin d’examiner si les préférences basées sur une même appartenance sociale sont robustes lorsque l’informateur similaire est étiqueté préalablement comme non fiable. Une deuxième étude examine ensuite l’influence de l'indice du genre, avec les mêmes questionnements sous‐jacents. Les résultats des deux études mettent en évidence que les enfants utilisent l’âge et le genre de la source lorsqu’ils ne disposent pas d’informations soulignant une différence de fiabilité entre celles-ci. Toutefois, ces indices ne sont pas utilisés systématiquement et leur utilisation diffère chez les enfants de 3, 4 ou 5 ans. En revanche, leurs résultats sont plus homogènes lorsqu’ils reçoivent des informations indiquant que la source à l’âge ou au genre similaire n’a pas eu d’accès informationnel. Dans ce cas, les enfants rejettent très clairement son témoignage autour de l’âge de 40 mois. Les enfants en-dessous de cet âge prennent également en compte l’accès informationnel des sources, mais de manière moins systématique. Nous proposons par conséquent certaines pistes développementales pour expliquer pourquoi les enfants les plus jeunes rencontrent encore des difficultés à sélectionner clairement la source fiable. Nous concluons ce travail en mettant en évidence comment les recherches conduites sur l’influence du genre et de l’âge d’une source informationnelle peuvent également générer des réflexions intéressantes pour les secteurs éducatifs et scolaires., How do young children acquire belief and knowledge from others’ testimony and how do they monitor and select fundamental pieces of information to learn about the world? The first aim of this experimental research is to emphasis that preschoolers, from an early age, are able to acquire various information by others, displaying skeptical trust in testimonies and selecting reliable epistemic informants. But despite its utility, this monitoring strategy has a major limitation because children cannot always access epistemic reliability of their sources in order to gauge their trustworthiness. Under these conditions, do children monitor specific social cues to acquire selectively new information? Thus, the second aim of this research is to examine if preschoolers use age and gender cues to selectively choose their informants. While this research specifically focuses on children development of selective trust in others testimony, a theoretical work suggests in introduction an integrated perspective of epistemic trust, suggesting that trust is underlined by both low and high cognitive processes, involving reflective judgment as well as tacit filtering device. Then, this work presents evidence to consider trust as a product of the human cognitive evolution and highlights the major milestones of selective trust development, defined as vigilance epistemic mechanisms. Afterwards the wide variety of cues young children use when evaluating testimony is reviewed. Our empirical work aims to follow up on the ongoing studies. In two studies, this research investigates how young preschoolers, from 2.5- to 5-year-olds, use a social cue (age for Study 1 and gender for Study 2) in the absence of other epistemic cue. Then, these studies combine a social cue with an epistemic cue (visual access) in order to examine if children social preference for similar sources weights more than their epistemic reliability. Both studies show that preschoolers use social cues as age and gender in the absence of other epistemic cues. However, both cues are not equally used by children and developmental differences were underlined. By contrast, results are more homogenous when an epistemic cue conflicts with a social cue. In fact, a key result is that preschoolers, as young as 40 months, are systematically able to give more weight to an epistemic cue than to a social cue when evaluating testimony. However, some children under 40 months did not clearly favor the epistemic cue, although they took it into account. We suggest some cognitive developmental issues to explain why they are sometimes unable to adequately select the testimony of the reliable informant. Finally, we connect the results of the studies with educational and scholar practical fields. - PublicationAccès libreHow physician affective communication skills are related to patient characteristics and outcomes: empathy and self-awareness in the spotlight(2013)
;Klöckner Cronauer, ChristinaEmpathy is a central element of patient centered-care and therefore believed to improve patient outcomes. Empathy consists of multiple components (cognitive, affective, and behavioral), which play together in an interaction between the physician and a patient. Physician and patient characteristics affect empathy in the specific interaction. Empirical results on the effects of empathy on patient outcomes are ambiguous and incomparable, because studies mostly measure only one component of empathy in relation to patient outcomes or physician and patient characteristics.
Study 1 addresses the research question whether different components of empathy are related patient outcomes and patient characteristics. To do we videotaped general practitioners with a maximum of 5 of their patients in their medical practices. We assessed different physician empathic components (cognitive, affective, and behavioral) using different measures for each component as well patient outcomes (satisfaction, trust) and characteristics (general health status) through self-evaluation. Results indicate that different components of empathy are related differently to patient outcomes and that using different measures influences our study results. Patient characteristics are related to all empathic components.
Self-awareness, as the physician’s skill to be aware of one’s own emotional experience, is believed to be a beneficial antecedent of empathy and therefore an important affective physician communication skill. However, research on the relationship between self-awareness and empathy is extremely scarce.
Study 2 investigates the relationship between self-awareness and empathic behavior when considering patient communication style. Simulated patients served as targets for medical students whose task was to lead a medical consultation with the simulated patients. We manipulated patient communication style as either demanding or neutral to see whether physician self-awareness was related to empathy depending on patient communication style. Physician self-awareness and empathy (cognitive, affective, and behavioral) was assessed using medical student’s self-evaluations. Results indicate that self-awareness was significantly related to behavioral empathy, however, not clearly in the direction we expected.
Global results are integrated in existing theories of physician patient communication. Based on the empirical results conceptual and methodological issues of empathy are discussed. - PublicationAccès libreSuperior incompetence: the impact of task and interpersonal incompetence on the subordinate's perceptions and behaviors, and on leadership effectiveness(2011)
;Darioly, AnnickMa thèse de doctorat touche le domaine de la psychologie du travail et des organisations. Elle se concentre sur la perception que les subordonnés ont de la compétence et de l’incompétence des supérieurs. Beaucoup d’organisations accordent une grande confiance aux supérieurs pour mener l’entier de l’organisation vers le succès. Cependant, les supérieurs ne sont pas toujours compétents. Ils peuvent être perçus comme incompétents par leurs subordonnés. Cette incompétence a des effets négatifs mais également positifs sur les subordonnés. Le but principal de ma thèse était d’étudier la perception des subordonnés, leurs comportements face à un supérieur incompétent, et les possibles conséquences de cette incompétence (baisse de la satisfaction des subordonnés, de la performance). Je me suis focalisée sur deux principaux types de compétence : la compétence dans la tâche qui est la capacité du supérieur à résoudre un problème lié à la tâche du subordonné (Darioly & Schmid Mast, 2011) et la compétence interpersonnelle qui est la capacité du supérieur à communiquer clairement et efficacement, à se mettre à la place des autres, et à se focaliser sur les attentes des autres (Hogan & Warrenfeltz, 2003). La compétence interpersonnelle comprend la sensibilité interpersonnelle et les aptitudes communicationnelles. Afin d’étudier ces sujets, j’ai mené 5 études en laboratoires (3 articles) simulant principalement des interactions entre supérieur et subordonné travaillant sur une tâche de résolution de problème.
Le but de l’Article 1 (2 études) était d’explorer la perception et les comportements des subordonnés interagissant avec un supérieur incompétent dans la tâche (tâche de survie). Les résultats ont révélé que le subordonné d’un supérieur incompétent dans la tâche prenait partiellement le rôle du supérieur en se comportant de manière dominante et en résistant à l’influence du supérieur. De plus, la perception que le subordonné avait de la dominance du supérieur médiatisait la relation entre la compétence dans la tâche du supérieur et la dominance comportementale du subordonné, ainsi que sa résistance.
Le premier but de l’Article 2 était de tester l’hypothèse que les individus s’attendaient à ce que la sensibilité interpersonnelle soit une caractéristique du supérieur (Etude 1). Les résultats l’ont confirmé. Le second but était d’étudier comment la sensibilité interpersonnelle du supérieur affectait la satisfaction du subordonné (Etude 2). Les résultats ont montré que la sensibilité interpersonnelle du supérieur était positivement liée à la satisfaction du subordonné.
Le but de l’Article 3 était triple: étudier comment la compétence/l’incompétence dans la tâche du supérieur affectait la performance dyadique, examiner l’impact de l’entraînement en communication du supérieur et du subordonné sur la performance dyadique et examiner si cet entraînement permettait une amélioration de la performance dyadique lorsque la dyade supérieur-subordonné était compétente ou incompétente dans la tâche. Les résultats ont confirmé l’impact négatif de l’incompétence dans la tâche du supérieur sur la performance dyadique, ils ont également montré que l’entraînement en communication améliorait la performance dyadique, et finalement ils indiquaient qu’une dyade gérée par un supérieur incompétent dans la tâche collaborant avec un subordonné compétent dans la tâche était plus efficace quand la dyade avait suivi l’entraînement en communication.
Les implications théoriques, ainsi que de futures orientations de recherche sont discutées. Finalement les principales implications pratiques et des conseils pratiques sont suggérés. - PublicationAccès libreEinfluss sozialer Macht auf Emotionen: unter Berücksichtigung von Situation, Geschlecht und Legitimität(2011)
;Bachmann, Manuel DavidIn four experimental laboratory studies I investigated how people in high and low power positions experience and express emotions. Power was either manipulated through priming, role-play techniques, or assessments. Emotions were measured with self-report questionnaires. In Study 1, participants (N = 83) in either high or low power position received feedback from a virtual interaction partner in a work context. In this study the impact of social power on emotions was different for men and women. Women in a low power position who interacted with a dominant partner were happier than men in low power positions. Furthermore, men in low power positions felt less anger than women in these positions. In Study 2, participants ( N = 144) in either low or high power positions gave feedback to a male or female interaction partner. Results showed that participants in high power positions were angrier but also prouder than participants in low power positions. In Study 3 ( N = 117), a third, neutral power position was introduced and tested. Differences in relation with social power were observed in anger, where men in neutral power positions were angrier than women in neutral power positions. Studies 1 to 3 used virtual reality environments. Overall, results from the first three studies indicate that the impact of social power on happiness and anger was moderated by gender. In study 4 ( N = 78), two participants were tested in dyads and the legitimacy of social power was also manipulated. Results showed that people in high power positions expressed and experienced more fear than those in low power positions. Overall the results of all four studies lead to the following three conclusions: a) the impact of social power on emotions depends on participant’s gender, b) the differentiation between positive and negative emotions is insufficient in the context of social power and emotions, and c) the impact of social power on emotions is influenced by additional situational factors.