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What Is the Nexus between Migration and Mobility? A Framework to Understand the Interplay between Different Ideal Types of Human Movement

2024, Piccoli, Lorenzo, Matteo Gianni, Ruedin, Didier, Achermann, Christin, Dahinden, Janine, Paula Hoffmeyer-Zlotnik, Nedelcu, Mihaela, Zittoun, Tania

Categorising certain forms of human movement as ‘migration’ and others as ‘mobility’ has far-reaching consequences. We introduce the migration–mobility nexus as a framework for other researchers to interrogate the relationship between these two categories of human movement and explain how they shape different social representations. Our framework articulates four ideal-typical interplays between categories of migration and categories of mobility: continuum (fluid mobilities transform into more stable forms of migration and vice versa), enablement (migration requires mobility, and mobility can trigger migration), hierarchy (migration and mobility are political categories that legitimise hierarchies of movement) and opposition (migration and mobility are pitted against each other). These interplays reveal the normative underpinnings of different categories, which we argue are too often implicit and unacknowledged.

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"Un set de plus à table": Entre accueil familial de jeunes migrant-e-s et mobilisation sociale

2019, Wüest, Larissa, Fresia, Marion, Zittoun, Tania

Résumé fourni par l'auteure : Dans le cadre de cette étude, je me suis intéressée au projet bénévole « un set de plus à table » mis en place par le Service social international (SSI). Ce projet relie des jeunes migrant.e.s à des habitant.e.s du canton de Genève, qui sont des entités relais, c’est-à-dire des familles avec enfants (ou dont les enfants ne vivent plus sous le même toit), des couples, des personnes seules ou encore des groupes d’ami.e.s. À Genève, le nom du projet n’est que peu utilisé et le terme de « famille relais » s’est répandu pour devenir la seconde dénomination officielle du projet. Le terme de « famille relais » est donc emic (Olivier de Sardan 1998), ici utilisé autant par les familles qui accueillent un.e. jeune migrant.e que par les institutions qui procèdent au tri des demandes et à l’appariement des protagonistes. En premier lieu, ma recherche questionne la notion de famille et se demande comment faire et ne pas faire famille quand on est une entité relais et que l’on doit composer avec l’incertitude du statut des jeunes accuilli.e.s ainsi que leur propre famille d’origine (dite biologique). Elle s’interroge en deuxième lieu sur ce que les jeunes migrant.e.s disent à leur tour de l’entité relais dans laquelle elles et ils sont accueilli.e.s. Les membres des entités ou « familles relais » refusent de considérer leur accueil comme du bénévolat. Il s’agit donc de comprendre, en troisième lieu, de quoi est constitué leur engagement, plus particulièrement lorsque ces membres continuent à soutenir les jeunes migrant.e.s devenu.e.s majeur.e.s et souvent débouté.e.s du droit d’asile. En fait, les entités-relais n’acceptent pas sans autres cette tâche de délégation qui dans le cas des jeunes migrant.e.s majeur.e.s pourrait s’apparenter à un désengagement de l’Etat. Dès lors, l’engagement des entités relais semble passer « d’humanitaire » à « contestataire » (Pette, 2015). S’il est toujours compassionnel, il semble aussi ne se politiser globalement qu’à ce moment-là, comme si le déboutement ou la mise en attente avec un permis F provisoire constituaient une « bifurcation » dans le parcours des jeunes qui fait changer les entités relais de posture (Jasper & Poulsen, 1995 in Masson Diez, 2018).

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Etudier à l'Université malgré tout

2017-7-1, Zittoun, Tania, Mehmeti, Teuta

L’hypothèse d’une distance culturelle entre famille et école est souvent mobilisée pour expliquer l’échec scolaire de jeunes issus de classes sociales basses, ou encore de la migration. Pourtant, lorsque l’on examine de plus près, d’une part, les mécanismes de sélection scolaire, et d’autre part les trajectoires individuelles, il apparaît parfois que les choses sont plus complexes. En nous basant sur une étude portant sur des jeunes femmes issues de la migration kosovare en Suisse et étudiantes à l’Université, nous montrons que, au contraire, ces jeunes femmes s’appuient précisément sur les ressources symboliques qu’elles trouvent dans leur famille pour soutenir leur projet de formation.

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Analyse psychosociale de la transition pays d'origine - pays d'accueil: le cas d'adultes migrants fréquentant le Programme cantonal d'intégration à Neuchâtel

2010, Lutz, Nadia, Zittoun, Tania

Ce travail de mémoire traite des processus de développement psychosociaux vécus par les personnes immigrées dans le canton de Neuchâtel et qui fréquentent le Programme cantonal d’intégration créé par le Service de la cohésion multiculturelle (COSM). A la lumière des éléments théoriques offerts par la psychologie des transitions, ce travail cherche à définir les caractéristiques de ce développement, en termes de ruptures, ressources, et processus de transition. Dans un premier temps, les difficultés (ruptures) évoquées par les migrants lors de l’arrivée dans le canton de Neuchâtel sont répertoriées, ainsi que les ressources que ces personnes disent avoir mobilisées. Dans un deuxième temps, une attention particulière est portée au rôle joué par une institution de formation dans l’accompagnement des processus de changement vécus par ces migrants. L’étude s’intéresse aux nouveaux apprentissages que les personnes doivent effectuer, aux processus de repositionnement identitaire, ainsi qu’à la transformation des réseaux sociaux et des liens affectifs. L’approche adoptée est celle de l’étude de cas.

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La transition professionnelle de personnes réfugiées:: le cas de bénéficiaires d'une structure d'accompagnement vers l'insertion professionnelle

2019, Roesti, Célia, Zittoun, Tania

Ce travail de mémoire porte sur les trajectoires professionnelles de personnes réfugiées et admises à titre provisoire. D’une part, il s’intéresse au point de vue des personnes sur les changements professionnels vécus suite à leur migration. D’autre part, dans le contexte du canton de Neuchâtel, il vise à comprendre le rôle de conseiller·ère·s en insertion socioprofessionnelle (CISP) dans les parcours des personnes en Suisse. Pour cela, la démarche de cette recherche se centre sur les trajectoires professionnelles de sept bénéficiaires de la structure de conseil et sur le discours de quatre CISP. Deux études de cas et une analyse transversale permettent de mettre en évidence les dynamiques de la transition liée au travail et le rôle du/de la CISP en tant que ressource interpersonnelle dans cette période de changements. De plus, l’analyse mène à réaliser une distinction entre le sens attribué au travail au sens large, et celui conféré à des pratiques professionnelles spécifiques. Le sens donné à ces pratiques participerait à la construction d’une identité professionnelle.

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Family, Boundaries and Transformation. The International Mobility of Professionals and Their Families

2018, Cangia, Flavia, Levitan, Déborah, Zittoun, Tania

Two dominant images of migrant professionals, also known as “expats”, have long been common, in the social sciences: on the one hand, they were described as super-mobile individuals, who easily move between places with no time frame in mind, with the openness to engage with diversity; on the other hand, more recent studies challenged the idea of “expat” cosmopolitanism, and investigated the boundaries constituted by these people in the course of their everyday life. The present paper brings to the fore the complexity of these individuals’ and their families’ experiences of international mobility from a combined socio-cultural psychological and sociological perspective. We draw on qualitative research conducted in Switzerland in order to reflect on the role of family in the way these people make sense of diversity across time and space, make and un-make symbolic boundaries between themselves and others, and understand their own and their familiars' transformation.

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Home sweet home?: la fabrication du chez-soi après la migration

2016, Genini, Laura, Zittoun, Tania, Dahinden, Janine

Dans ce travail de mémoire, il est question des enjeux relatifs au concept du chez-soi après l’expérience migratoire. La fabrication du chez-soi dans le cas de réfugiés résidant en Suisse depuis plusieurs années y est plus particulièrement abordée. Après avoir identifié les ruptures que les migrants ont été amenés à vivre à la suite de la migration, l’attention est portée sur les ressources qu’ils ont pu mobiliser afin d’y faire face et de donner un sens à leurs expériences. Dans ce contexte, entre rupture et continuité, l’analyse est concentrée sur les stratégies individuelles mises en place pour se fabriquer un sentiment de chez-soi dans un nouvel environnement. En identifiant et en comprenant les plusieurs manières dont le chez-soi peut se manifester et évoluer tout au long de la trajectoire de vie des individus, la recherche vise à découvrir les dimensions qui peuvent entrer en jeu dans ce processus de construction.

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Représentations sociales dans les Alpes valaisannes:: accueil discuté d'un centre pour requérant(e)s d'asile

2019, Pointet, Michaël, Zittoun, Tania

Ce travail de mémoire s’intéresse à la construction et la transformation de représentations sociales dans les processus communicationnels. Plus précisément, il porte sur les représentations de villageois ordinaires vis-à-vis de l’ouverture de deux centres d’accueil pour requérant⋅e⋅s d’asile dans des villages de montagnes du Valais central. Le sujet est abordé dans une perspective dialogique qui repose en partie sur les travaux de Mikhail Bakhtin. La démarche vise à identifier des présupposés culturels de la pensée de sens-commun, à savoir les connaissances considérées comme acquises qui, de par leur thématisation dans les discours, conduisent à la construction de représentations sociales. L’attention est aussi portée sur le rôle de représentations dites alternatives, soit l’idée qu’untel attribue à quelqu’un d’autre, ainsi que des barrières sémantiques qui inhibent ces dernières.

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Between continuity and change: a psychosocial perspective of families in repeated international mobility

2018, Levitan, Déborah, Zittoun, Tania

Dans un contexte où les pratiques d’emploi sont transnationales et reliées, un nombre croissant de professionnels sont conduits à des déménagements répétés dans différents pays avec leur famille, vivant plus ou moins de manière permanente en déplacement. Comment ces personnes parviennent-elles à trouver de la stabilité en dépit de changements incessants ? En adoptant une perspective socioculturelle en psychologie, cette thèse examine comment les familles vivent les changements constants engendrés par une mobilité internationale répétée et la manière dont l’environnement socioculturel crée les conditions cadres pour mener une vie mobile. Cette étude est basée sur des entretiens avec des experts de la mobilité mondiale, des entretiens approfondis conduits entre 2015 et 2018 avec des familles mobiles vivant en Suisse, ainsi que sur l’analyse statistique d’une enquête à large échelle. Les résultats remettent en question les idées préconçues associées à une mobilité internationale répétée, courantes dans le discours public en Suisse. Premièrement, les analyses basées sur les données d’une enquête à large échelle révèlent que les familles mobiles font face à des pressions distinctes, différentes de celles vécues par les migrants de longue durée, allant du peu de soutien institutionnel et social à la gestion de nouveaux besoins psychologiques. Deuxièmement, les entretiens avec les experts montrent que cette demande émergeante s’est accompagnée d’une prolifération d’experts réinstallation et d’organismes fournissant des services pour aider la réinstallation internationale des familles. Enfin, des entretiens approfondis avec des familles démontrent que malgré un contexte de changements constants, les familles recréent les mêmes sphères d’expérience partout, transforment leurs relations en objets et construisent un continuum de relations sociales en élargissant leur réseau social tout en resserrant les relations au sein de la famille nucléaire. Les analyses révèlent une nouvelle modalité d’établissement d’un sentiment de continuité malgré de fréquents changements. En réunissant les études de psychologie avec celles dédiées à la migration et à la mobilité, cette thèse contribue par conséquent à redéfinir le défi central de la mobilité internationale, et fournit des pistes théoriques pour l’étude de la vie familiale dans des conditions d’instabilité migratoire globale croissante. En comprenant les implications d’une mobilité internationale répétée, la société pourrait être capable de relever le défi de cultiver un système de valeurs et de pratiques qui saisit la nouvelle place centrale que la mobilité a aujourd’hui et aura à l’avenir. Abstract In the context of connected transnational employment practices, an increasing number of professionals engage in repeated moves across countries with their families, living more or less permanently on the move. How are those people able to find stability despite constant changes? Adopting a sociocultural perspective in psychology, this thesis investigates how families experience constant changes triggered by repeated international mobility, and the ways in which the sociocultural environment creates the guiding conditions for leading a mobile life. This study is based on interviews with global mobility experts, in-depth interviews with mobile families living in Switzerland conducted between 2015 and 2018, as well as statistical analysis of a large-scale survey. The findings challenge preconceptions associated with repeated international mobility common in the public discourse in Switzerland. First, analysis based on data from the large-scale survey reveals that mobile families face some distinctive pressures, different from those of long-term migrants, ranging from a lack of institutional and social support to the management of new psychological needs. Second, interviews with experts show that this emerging demand has been accompanied by a proliferation of relocation experts and agencies providing services to support the international relocation of families. Finally, in-depth interviews with families show that against the backdrop of constant changes, families recreate the same spheres of experience everywhere, transform their relations to objects, and build a continuum of social relationships by enlarging their social networks while tightening-up the relationships within the nuclear family. These analyses reveal a new modality for establishing a sense of continuity despite frequent changes. By bringing together studies on psychology with those on migration and mobility, this thesis thus contributes to redefining the central challenge of international mobility, and provides theoretical directions for the study of family life under conditions of increasing global migratory instabilities. By understanding the implications of repeated international mobility, society may be able to rise to the challenge of cultivating a system of values and practices that grasps the new centrality that mobility has today and will have in the future.

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Administration publique, ressources et migration

2014, Scolari, Stéphanie, Zittoun, Tania

Comment les personnes immigrées de première génération répondent-elles aux demandes émanant de l’administration publique helvétique? Ce questionnement est au croisement de nombreuses disciplines scientifiques telles que les sciences administratives, la sociologie de l’Etat ou encore les études en migration et la psychologie socioculturelle du développement. Ce mémoire s’intéresse à révéler, grâce à une étude exploratoire, les facteurs et les processus qui permettent aux personnes immigrées de première génération de répondre aux demandes de l’administration suisse et de développer peut-être des connaissances et des compétences dans ce domaine. Rencontrant des ruptures au niveau de la langue, des référents et du système administratif de façon plus générale, ces dernières semblent, dans un premier temps, se laisser guider par des personnes ressources présentes lors de leur arrivée (famille, patron, amis), avant de développer progressivement un réseau de personnes plus expertes (institutions, autres personnes ressources). Certaines développent, au fil du temps, de réelles connaissances dans ce domaine ainsi qu’un réseau qui leur permette de devenir à leur tour des personnes ressources. De plus, elles peuvent également adopter une attitude face à l’administration qui peut aller dans le sens du conformisme de complaisance, du conformisme d’identification ou du conformisme d’intériorisation. Ce travail de mémoire tente ainsi d’analyser, par des entretiens semi-directifs et au moyen de notions telles que migration, rupture, transition, savoir, environnement, contexte et cadre, le rapport entre les personnes immigrées de première génération et le système administratif suisse.