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    "Un set de plus à table": Entre accueil familial de jeunes migrant-e-s et mobilisation sociale
    (2019)
    Wüest, Larissa
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    Résumé fourni par l'auteure : Dans le cadre de cette étude, je me suis intéressée au projet bénévole « un set de plus à table » mis en place par le Service social international (SSI). Ce projet relie des jeunes migrant.e.s à des habitant.e.s du canton de Genève, qui sont des entités relais, c’est-à-dire des familles avec enfants (ou dont les enfants ne vivent plus sous le même toit), des couples, des personnes seules ou encore des groupes d’ami.e.s. À Genève, le nom du projet n’est que peu utilisé et le terme de « famille relais » s’est répandu pour devenir la seconde dénomination officielle du projet. Le terme de « famille relais » est donc emic (Olivier de Sardan 1998), ici utilisé autant par les familles qui accueillent un.e. jeune migrant.e que par les institutions qui procèdent au tri des demandes et à l’appariement des protagonistes. En premier lieu, ma recherche questionne la notion de famille et se demande comment faire et ne pas faire famille quand on est une entité relais et que l’on doit composer avec l’incertitude du statut des jeunes accuilli.e.s ainsi que leur propre famille d’origine (dite biologique). Elle s’interroge en deuxième lieu sur ce que les jeunes migrant.e.s disent à leur tour de l’entité relais dans laquelle elles et ils sont accueilli.e.s. Les membres des entités ou « familles relais » refusent de considérer leur accueil comme du bénévolat. Il s’agit donc de comprendre, en troisième lieu, de quoi est constitué leur engagement, plus particulièrement lorsque ces membres continuent à soutenir les jeunes migrant.e.s devenu.e.s majeur.e.s et souvent débouté.e.s du droit d’asile. En fait, les entités-relais n’acceptent pas sans autres cette tâche de délégation qui dans le cas des jeunes migrant.e.s majeur.e.s pourrait s’apparenter à un désengagement de l’Etat. Dès lors, l’engagement des entités relais semble passer « d’humanitaire » à « contestataire » (Pette, 2015). S’il est toujours compassionnel, il semble aussi ne se politiser globalement qu’à ce moment-là, comme si le déboutement ou la mise en attente avec un permis F provisoire constituaient une « bifurcation » dans le parcours des jeunes qui fait changer les entités relais de posture (Jasper & Poulsen, 1995 in Masson Diez, 2018).
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    Représentations sociales dans les Alpes valaisannes:: accueil discuté d'un centre pour requérant(e)s d'asile
    (2019)
    Pointet, Michaël
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    Ce travail de mémoire s’intéresse à la construction et la transformation de représentations sociales dans les processus communicationnels. Plus précisément, il porte sur les représentations de villageois ordinaires vis-à-vis de l’ouverture de deux centres d’accueil pour requérant⋅e⋅s d’asile dans des villages de montagnes du Valais central. Le sujet est abordé dans une perspective dialogique qui repose en partie sur les travaux de Mikhail Bakhtin. La démarche vise à identifier des présupposés culturels de la pensée de sens-commun, à savoir les connaissances considérées comme acquises qui, de par leur thématisation dans les discours, conduisent à la construction de représentations sociales. L’attention est aussi portée sur le rôle de représentations dites alternatives, soit l’idée qu’untel attribue à quelqu’un d’autre, ainsi que des barrières sémantiques qui inhibent ces dernières.
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    La transition professionnelle de personnes réfugiées:: le cas de bénéficiaires d'une structure d'accompagnement vers l'insertion professionnelle
    (2019)
    Roesti, Célia
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    Ce travail de mémoire porte sur les trajectoires professionnelles de personnes réfugiées et admises à titre provisoire. D’une part, il s’intéresse au point de vue des personnes sur les changements professionnels vécus suite à leur migration. D’autre part, dans le contexte du canton de Neuchâtel, il vise à comprendre le rôle de conseiller·ère·s en insertion socioprofessionnelle (CISP) dans les parcours des personnes en Suisse. Pour cela, la démarche de cette recherche se centre sur les trajectoires professionnelles de sept bénéficiaires de la structure de conseil et sur le discours de quatre CISP. Deux études de cas et une analyse transversale permettent de mettre en évidence les dynamiques de la transition liée au travail et le rôle du/de la CISP en tant que ressource interpersonnelle dans cette période de changements. De plus, l’analyse mène à réaliser une distinction entre le sens attribué au travail au sens large, et celui conféré à des pratiques professionnelles spécifiques. Le sens donné à ces pratiques participerait à la construction d’une identité professionnelle.
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    Home sweet home?: la fabrication du chez-soi après la migration
    (2016)
    Genini, Laura
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    Dans ce travail de mémoire, il est question des enjeux relatifs au concept du chez-soi après l’expérience migratoire. La fabrication du chez-soi dans le cas de réfugiés résidant en Suisse depuis plusieurs années y est plus particulièrement abordée. Après avoir identifié les ruptures que les migrants ont été amenés à vivre à la suite de la migration, l’attention est portée sur les ressources qu’ils ont pu mobiliser afin d’y faire face et de donner un sens à leurs expériences. Dans ce contexte, entre rupture et continuité, l’analyse est concentrée sur les stratégies individuelles mises en place pour se fabriquer un sentiment de chez-soi dans un nouvel environnement. En identifiant et en comprenant les plusieurs manières dont le chez-soi peut se manifester et évoluer tout au long de la trajectoire de vie des individus, la recherche vise à découvrir les dimensions qui peuvent entrer en jeu dans ce processus de construction.
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    Administration publique, ressources et migration
    (2014)
    Scolari, Stéphanie
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    Comment les personnes immigrées de première génération répondent-elles aux demandes émanant de l’administration publique helvétique? Ce questionnement est au croisement de nombreuses disciplines scientifiques telles que les sciences administratives, la sociologie de l’Etat ou encore les études en migration et la psychologie socioculturelle du développement. Ce mémoire s’intéresse à révéler, grâce à une étude exploratoire, les facteurs et les processus qui permettent aux personnes immigrées de première génération de répondre aux demandes de l’administration suisse et de développer peut-être des connaissances et des compétences dans ce domaine. Rencontrant des ruptures au niveau de la langue, des référents et du système administratif de façon plus générale, ces dernières semblent, dans un premier temps, se laisser guider par des personnes ressources présentes lors de leur arrivée (famille, patron, amis), avant de développer progressivement un réseau de personnes plus expertes (institutions, autres personnes ressources). Certaines développent, au fil du temps, de réelles connaissances dans ce domaine ainsi qu’un réseau qui leur permette de devenir à leur tour des personnes ressources. De plus, elles peuvent également adopter une attitude face à l’administration qui peut aller dans le sens du conformisme de complaisance, du conformisme d’identification ou du conformisme d’intériorisation. Ce travail de mémoire tente ainsi d’analyser, par des entretiens semi-directifs et au moyen de notions telles que migration, rupture, transition, savoir, environnement, contexte et cadre, le rapport entre les personnes immigrées de première génération et le système administratif suisse.
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    Analyse psychosociale de la transition pays d'origine - pays d'accueil: le cas d'adultes migrants fréquentant le Programme cantonal d'intégration à Neuchâtel
    (2010)
    Lutz, Nadia
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    Ce travail de mémoire traite des processus de développement psychosociaux vécus par les personnes immigrées dans le canton de Neuchâtel et qui fréquentent le Programme cantonal d’intégration créé par le Service de la cohésion multiculturelle (COSM). A la lumière des éléments théoriques offerts par la psychologie des transitions, ce travail cherche à définir les caractéristiques de ce développement, en termes de ruptures, ressources, et processus de transition. Dans un premier temps, les difficultés (ruptures) évoquées par les migrants lors de l’arrivée dans le canton de Neuchâtel sont répertoriées, ainsi que les ressources que ces personnes disent avoir mobilisées. Dans un deuxième temps, une attention particulière est portée au rôle joué par une institution de formation dans l’accompagnement des processus de changement vécus par ces migrants. L’étude s’intéresse aux nouveaux apprentissages que les personnes doivent effectuer, aux processus de repositionnement identitaire, ainsi qu’à la transformation des réseaux sociaux et des liens affectifs. L’approche adoptée est celle de l’étude de cas.