Voici les éléments 1 - 4 sur 4
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    Musique dans la favela:: une étude exploratoire chez les Curumins
    (2019)
    Franchi Garcia, Bianca
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    Dans ce travail je m’intéresse au fonctionnement d’une ONG suisse opérant au Brésil. L’association travaille avec les jeunes d’une favela de São Paulo dans le but de leur ouvrir des nouvelles possibilités : pour cela elle a mis sur pied un centre de jour, auquel elle a ajouté un projet de musique qui s’est développé jusqu’à devenir une école de musique. En me servant de l’approche socioculturelle de la psychologie, je vais explorer et analyser la situation dans toute sa complexité. Des entretiens avec différentes personnes faisant partie de l’association vont me permettre de mettre en évidence les différents points de vue des divers acteurs de l’ONG : les concepteurs, les professeurs et éducateurs, et les élèves. À travers leurs discours cela sera possible d’analyser la manière par laquelle le dispositif est interprété et transmis d’un niveau organisationnel à l’autre (jusqu’aux bénéficiaires) et la façon par laquelle il évolue.
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    "Un set de plus à table": Entre accueil familial de jeunes migrant-e-s et mobilisation sociale
    (2019)
    Wüest, Larissa
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    Résumé fourni par l'auteure : Dans le cadre de cette étude, je me suis intéressée au projet bénévole « un set de plus à table » mis en place par le Service social international (SSI). Ce projet relie des jeunes migrant.e.s à des habitant.e.s du canton de Genève, qui sont des entités relais, c’est-à-dire des familles avec enfants (ou dont les enfants ne vivent plus sous le même toit), des couples, des personnes seules ou encore des groupes d’ami.e.s. À Genève, le nom du projet n’est que peu utilisé et le terme de « famille relais » s’est répandu pour devenir la seconde dénomination officielle du projet. Le terme de « famille relais » est donc emic (Olivier de Sardan 1998), ici utilisé autant par les familles qui accueillent un.e. jeune migrant.e que par les institutions qui procèdent au tri des demandes et à l’appariement des protagonistes. En premier lieu, ma recherche questionne la notion de famille et se demande comment faire et ne pas faire famille quand on est une entité relais et que l’on doit composer avec l’incertitude du statut des jeunes accuilli.e.s ainsi que leur propre famille d’origine (dite biologique). Elle s’interroge en deuxième lieu sur ce que les jeunes migrant.e.s disent à leur tour de l’entité relais dans laquelle elles et ils sont accueilli.e.s. Les membres des entités ou « familles relais » refusent de considérer leur accueil comme du bénévolat. Il s’agit donc de comprendre, en troisième lieu, de quoi est constitué leur engagement, plus particulièrement lorsque ces membres continuent à soutenir les jeunes migrant.e.s devenu.e.s majeur.e.s et souvent débouté.e.s du droit d’asile. En fait, les entités-relais n’acceptent pas sans autres cette tâche de délégation qui dans le cas des jeunes migrant.e.s majeur.e.s pourrait s’apparenter à un désengagement de l’Etat. Dès lors, l’engagement des entités relais semble passer « d’humanitaire » à « contestataire » (Pette, 2015). S’il est toujours compassionnel, il semble aussi ne se politiser globalement qu’à ce moment-là, comme si le déboutement ou la mise en attente avec un permis F provisoire constituaient une « bifurcation » dans le parcours des jeunes qui fait changer les entités relais de posture (Jasper & Poulsen, 1995 in Masson Diez, 2018).
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    Représentations sociales dans les Alpes valaisannes:: accueil discuté d'un centre pour requérant(e)s d'asile
    (2019)
    Pointet, Michaël
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    Ce travail de mémoire s’intéresse à la construction et la transformation de représentations sociales dans les processus communicationnels. Plus précisément, il porte sur les représentations de villageois ordinaires vis-à-vis de l’ouverture de deux centres d’accueil pour requérant⋅e⋅s d’asile dans des villages de montagnes du Valais central. Le sujet est abordé dans une perspective dialogique qui repose en partie sur les travaux de Mikhail Bakhtin. La démarche vise à identifier des présupposés culturels de la pensée de sens-commun, à savoir les connaissances considérées comme acquises qui, de par leur thématisation dans les discours, conduisent à la construction de représentations sociales. L’attention est aussi portée sur le rôle de représentations dites alternatives, soit l’idée qu’untel attribue à quelqu’un d’autre, ainsi que des barrières sémantiques qui inhibent ces dernières.
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    La transition professionnelle de personnes réfugiées:: le cas de bénéficiaires d'une structure d'accompagnement vers l'insertion professionnelle
    (2019)
    Roesti, Célia
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    Ce travail de mémoire porte sur les trajectoires professionnelles de personnes réfugiées et admises à titre provisoire. D’une part, il s’intéresse au point de vue des personnes sur les changements professionnels vécus suite à leur migration. D’autre part, dans le contexte du canton de Neuchâtel, il vise à comprendre le rôle de conseiller·ère·s en insertion socioprofessionnelle (CISP) dans les parcours des personnes en Suisse. Pour cela, la démarche de cette recherche se centre sur les trajectoires professionnelles de sept bénéficiaires de la structure de conseil et sur le discours de quatre CISP. Deux études de cas et une analyse transversale permettent de mettre en évidence les dynamiques de la transition liée au travail et le rôle du/de la CISP en tant que ressource interpersonnelle dans cette période de changements. De plus, l’analyse mène à réaliser une distinction entre le sens attribué au travail au sens large, et celui conféré à des pratiques professionnelles spécifiques. Le sens donné à ces pratiques participerait à la construction d’une identité professionnelle.