Voici les éléments 1 - 10 sur 102
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    Michel de L'Hospital, Carmina, t. VI
    Le livre VI des Carmina de Michel de L’Hospital comprend treize épîtres hexamétriques composées entre 1562 et 1572, soit du début des guerres de religion au seuil de la Saint-Barthélemy. Deux épîtres sont adressées au cardinal de Lorraine et marquent la fin de la relation entre les deux hommes ; huit autres sont adressées à des serviteurs du roi (De Thou, Pibrac, Du Ferrier, Du Faur), à des juristes (Vacca) et à des philologues (Turnèbe, Corbinelli) ; enfin, trois sont dépourvues de destinataire précis. L’Hospital développe de profondes réflexions politiques, philosophiques, littéraires et religieuses. En sage observateur de son époque, dont il déplore les vices, il laisse une place de plus en plus ample à son idéal éthique et évangélique. La disgrâce du chancelier en 1568 nourrit une méditation sur la vieillesse et le salut. La mise en scène de la violence, physique ou verbale, offre au lecteur un miroir pour notre temps. L’édition fournit le texte latin établi sur les manuscrits collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, une nouvelle traduction, en stiques, une présentation du contexte, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
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    Michel de L'Hospital, Carmina, tome V
    Le livre V des Carmina de Michel de L’Hospital comprend huit épîtres hexamétriques et une brève dédicace en distiques (V, 7), toutes composées entre 1556 et 1561, pour la plupart entre le printemps 1558 et l’automne 1559, peu avant l’accession de leur auteur à la charge de chancelier. À cette densité chronologique s’ajoute une focalisation thématique sur les enjeux politiques et militaires, autour de la paix, de la ruine des royaumes et des devoirs des gouvernants. Entre célébration (V, 1 sur les noces du futur François II et de Marie Stuart) et prescriptions éthiques, la parole poétique s’y exprime avec énergie, dans une rhétorique démonstrative orientée vers des fins didactiques. Si L’Hospital y défend son èthos de serviteur du roi (V, 3) et la pratique du loisir lettré (V, 2), la perspective personnelle s’estompe au profit des défis politiques et publics dans une France en guerre. Le livre V présente des pièces de très grande ampleur, comme les épîtres V, 4 et V, 5 liées aux négociations de paix avec les Impériaux, le Discours du sacre de François II (V, 8) – cérémonie que L’Hospital imagine faute d’y avoir assisté (V, 6) – ou la vaste chorographie, teintée d’autodérision, dédiée au voyage à Nice de L’Hospital aux côtés de Marguerite de France (V, 9). L’édition fournit le texte latin établi sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, une nouvelle traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
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    Michel de L'Hospital chancelier-poète
    (Genève: Droz, 2020)
    Les noces du droit et de la littérature, de la politique et de la poésie ne sont plus guère pensables aujourd’hui. Or ces champs du savoir et de l’action étaient réunis sous l’Ancien Régime, quand le langage poétique paraissait le support le plus adéquat d’une pensée élevée. Michel de L’Hospital (v. 1505-1573) a incarné au plus haut point cette union. Entre 1543 et 1573, le chancelier-poète commente en latin poétique et philosophique les aléas de son existence et de son temps, tout en luttant pour la conciliation religieuse et la justice. Il réfléchit aux théories de l’écriture mais affiche ses distances avec les poètes professionnels autant qu’avec les poètes courtisans. Il voit en la poésie une clef pour comprendre le monde et soi-même. À la croisée de la poésie latine et néolatine, de la littérature française, des méditations juridiques et des courants philosophiques, cette œuvre poétique vaste et complexe reflète toujours l’actualité. Un groupe de spécialistes de diverses disciplines en éclaire ici maintes facettes.
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    "Comme clerc d’armes" : le cardinal Jean Du Bellay et le recours à la force
    (2019-2-26)
    conférence tenue à l'Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, Institut de France, Paris, 29 septembre 2017
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    Michel de L'Hospital, Carmina, t. IV, sous la dir. de P. Galand et L. Petris, éd. D. Amherdt, L. Chappuis Sandoz, P. Galand et L. Petris, avec la collab. de C. Guerra et R. Stawarz-Luginbühl
    (Genève: Droz, 2019)
    Le livre IV des Carmina de Michel de L’Hospital regroupe dix épîtres hexamétriques composées entre 1551 et 1563. Dans les trois premières, tirant les leçons de l’actualité politique et militaire (défaite de Saint-Quentin, reprise de Calais, Guînes et Thionville aux Anglais), L’Hospital formule des recommandations éthiques et évangéliques qu’il adresse aux puissants, en particulier au duc de Guise. Deux épîtres développent une réflexion anthropologique et éthique : à Guy Du Faur de Pibrac est proposée une méditation sur les dangers de l’amour de soi et de l’ignorance ; à Christophe de Thou, une réflexion sur le luxe et la cupidité. Deux poèmes à Charles de Guise constituent des exhortations à l’otium, à la vie chrétienne et à la modération. La culture littéraire occupe une place centrale : dans l’épître aux Muses, L’Hospital affirme l’importance existentielle que revêt pour lui la poésie ; une commendatrix epistula adressée à Marguerite de France accompagne l’envoi du Tombeau de Marguerite de Navarre par Nicolas Denisot ; l’éloge dédié à l’humaniste florentin Piero Vettori se double d’un hymne au loisir lettré et à l’amitié. L’édition fournit le texte latin établi sur les manuscrits et les plaquettes collationnés avec les éditions imprimées de 1558 et 1732, une nouvelle traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.
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    Michel de L'Hospital, Carmina, t. III, sous la dir. de P. Galand et L. Petris, éd. D. Amherdt, L. Chappuis-Sandoz, P. Galand et L. Petris, avec la collaboration de C. Guerra et R. Stawarz-Lüginbühl
    (Genève: Droz, 2018)
    Le livre III des Carmina de Michel de L’Hospital (1505-1573), chancelier de France et poète néolatin, comprend 18 épîtres hexamétriques, composées entre 1546 à 1558, à l’exception d’une pièce (III, 13), postérieure à la disgrâce du chancelier. Elles sont adressées à des prélats (dont le cardinal de Lorraine), à des juristes (Tiraqueau, Jean de Morel), à des parlementaires, au poète Macrin ou à Marguerite de France. Les tons varient entre discours cicéronien, sermo horatien, silve, tonalité élégiaque ou satirique et inspiration érasmienne (notamment sur l’allaitement). Les pièces encomiastiques côtoient des réflexions éthiques et philosophiques fondées sur les valeurs de modération, de prudence et d’amitié, ainsi que d’importances épîtres métapoétiques où le magistrat défend la dignité de la poésie, loisir noble associé à la paix ou à une retraite champêtre loin d’une ville où règnent intrigues, rumeurs et cupidité. Cette édition, dans la continuité des t. I et II, fournit le texte latin établi sur les manuscrits collationnés avec les éditions imprimées de 1585 et 1732, une traduction en stiques, une présentation contextuelle, une analyse et un commentaire. Le volume est complété d’une introduction, d’un index des lieux, des personnes et des matières.