Voici les éléments 1 - 10 sur 10
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    Kokoschka-Dürrenmatt. Le mythe comme parabole
    (Neuchâtel: Centre Dürrenmatt Neuchâtel, 2018)
    Le point de départ de cette publication est un poème que Dürrenmatt dédie à Kokoschka au début des années 1960. Le 25 mars 1960, les deux artistes se rencontrent dans la maison de Kokoschka à Villeneuve, près de Montreux. Par la suite, Dürrenmatt écrit le poème À Oskar Kokoschka, qui est exposé ici pour la première fois. Il contient un hommage au tableau monumental Les Thermopyles (1954) de Kokoschka ainsi qu’un plaidoyer en faveur d’un art figuratif. Durant la Deuxième Guerre mondiale, Dürrenmatt a également traité du destin des 300 Spartiates qui, en 480 av. J.-Chr., sous le commandement du roi de Sparte Léonidas, s’opposèrent à l’envahisseur perse aux Thermopyles. Pour les deux artistes, la bataille antique sert de parabole aux conflits de leur temps, la Deuxième Guerre mondiale ou la guerre froide. La publication propose un éclairage sur la manière dont Kokoschka et Dürrenmatt se sont emparés de mythes antiques pour critiquer leur propre époque. Par de nombreux documents, elle montre également comment la bataille des Thermopyles continue à fasciner jusqu’à aujourd’hui, que ce soit dans les arts, l’idéologie politique ou la culture populaire.
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    Ernst Ludwig Kirchner & Oskar Kokoschka
    (Heidelberg, Berlin: Kehrer, 2018)
    Les biographies des deux artistes révèlent de nombreux parallèles, notamment leurs débuts artistiques, respectivement dans le Jugendstil et dans la Sécession viennoise, les villes de Berlin et de Dresde comme lieux d’activité, le stigmate « artiste dégénéré » déployé par les nationaux-socialistes en 1937. Dès la première décennie du XXe siècle, les deux artistes relèvent le défi de fixer en quelques minutes sur le papier un modèle en mouvement ; ils sont parmi les premiers à se libérer de l’ornement de l’Art nouveau pour développer une image nouvelle, expressionniste de l’homme. Afin d’établir leur réputation de « pionnier de l’art expressionniste », Kirchner et Kokoschka n’ont pas hésité à antidater leurs œuvres. Autre point commun : la Suisse a joué un rôle prépondérant dans la vie des deux artistes. C’est pour cette raison que sont aujourd’hui conservés leurs legs artistiques à Davos, Vevey (4’000 œuvres de Kokoschka) et Zurich (fonds manuscrits de Kokoschka : 30’000 documents). Dès 1910, Kokoschka se forge une réputation en tant que portraitiste jouissant d’une perception « radiographique ». Kirchner, par contre, devient célèbre avec ses vues de Berlin des années 1913 et 1914. Aucun artiste de son époque ne sait présenter les atours de la métropole d’une manière si pointue. Par leur attitude provocante, Kirchner et Kokoschka sont controversés. Lors de son séjour à Dresde, Kirchner se présente volontairement comme un sauvage érotomane. Dans l’illustration pour sa pièce de théâtre Assassins, espoir des femmes (1909) parue dans la revue Der Sturm en 1910, Kokoschka apparaît sous les traits d’un sauvage tatoué étripant une femme. Au début de la Première Guerre mondiale, Kokoschka se porte volontaire pour le front, où il sera grièvement blessé. A la fin de la guerre, il s’installe à Dresde, y occupe un poste de professeur à l’Académie des Beaux-Arts, qu’il abandonne en 1924 pour parcourir l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure. Kirchner est atteint en 1915, lors de son service militaire, d’une dépression nerveuse et arrive, après avoir séjourné dans divers sanatoriums, à Davos en 1917, où il réside jusqu’à son suicide en 1938. Contrairement à Kokoschka, Kirchner est un « Armchair Traveller » : il voyage au moyen de son imagination et se nourrit de récits de voyage, de magazines et de visites de collections ethnographiques. Il actualise son rêve de l’œuvre d’art totale en huit ateliers qu’il transforme, inspiré par l’art africain et océanien, en un refuge exotique. Kokoschka, par contre, est un homme de l’action qui fuit d’abord l’austro-fascisme en s’installant à Prague et ensuite les nationaux-socialistes. Dès son exil à Londres, il s’engage activement dans la résistance contre les nazis. Un choix de lettres de Kirchner et de Kokoschka révèle les modalités selon lesquelles se perçoivent les deux artistes.
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    The Museum in the Digital Age
    (Cambridge upon Tyne: Cambridge Scholars Publishing, 2017)
    The “digital revolution” or “digital era” has affected most of the realms of our activities, in particular the domains of communication, creation, safeguarding and transmission of knowledge. Museums whose mission is to be open to the public, to acquire, conserve, research, communicate and exhibit the heritage of humanity are thus directly concerned by this revolution. This collection of interdisciplinary essays highlights the manner in which museums and curators tackle the challenges of digital technology. The contributions are divided into four groups that illustrate the extent of the impact of digital technologies on museums: exhibitions devoted to new media or mounted with the use of new media; the hidden face of the museum, the conservation of digital works of art; cultural mediation and the communication/promotion of museums using digital tools (applications, tablets, audioguides, etc.); legal aspects of the digitalisation of content, whether for creative purposes or preservation.
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    Paul Klee. Sa théorie de l’art
    (Lausanne: Presses polytechniques et universitaires romandes, 2013)
    Cet ouvrage se propose d’offrir une vue d’ensemble de l’état actuel de la recherche sur Paul Klee, de familiariser le lecteur avec les singularités majeures de l’artiste et de lui présenter les instruments de travail actuellement disponibles pour aborder son œuvre. Il est centré sur la théorie de l’art telle qu’elle fut enseignée par Klee au Bauhaus, selon les lois de la mise en forme ou Gestaltung.
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    Oskar Kokoschka – Cabinet de curiosités
    (Göttingen: Steidl, 2010)
    This book was published on the occasion of the exhibition of the same name in the Museum Liner Appenzell (11 July 2010 – 9 January 2011) and in the Musée des Beaux-Arts in La Chaux-de-Fonds (14 May – 4 September 2011). The exhibition and the accompanying publication were realized by the Fondation Oskar Kokoschka, the Liner Foundation in Appenzell and the Kokoschka Research Group of the Institute for the History of Art and Museology, University of Neuchâtel. Throughout his life, Kokoschka was a passionate collector, as proven by some 300 objects that have been preserved by the Fondation Oskar Kokoschka. This exhibition showed for the first time a selection of objects from Kokoschka’s collection in his villa in Villeneuve. A comparison of individual pieces with his pictures makes evident that many of them served the artist as objects of study – for they are to be found again in oil paintings, watercolours and lithographs.
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    Spur im Treibsand » – Oskar Kokoschka neu gesehen. Briefe und Bilder
    (Petersberg: Michael Imhof, 2010)
    Exhibition: Zentralbibliothek Zürich, 14 April – 2 October 2010 This exhibition displayed unknown manuscripts, drawings and photographs from the artist’s written estate, held by the Zentralbibliothek Zürich, plus works in the possession of the Fondation Oskar Kokoschka. Pictures and texts illuminated and complemented each other, like pieces in a jigsaw puzzle.
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    Die Linientheorien von Paul Klee
    (Petersberg: Michael Imhof, 2009)
    thèse d'habilitation sur Paul Klee
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    Kokoschka and music
    (Milan: 5 Continents Editions, 2007)
    The Austrian painter Oskar Kokoschka is closely linked to his country’s musical tradition, in particular to the Viennese composers Schönberg, Berg and Webern. His friends included the orchestra conductor Wilhelm Furtwängler, and the musicians Richter, Serkin, Menuhin and Casals. With his masterly painting ‘The Power of Music’ (1918-20) Kokoschka entered the debate on musical dissonance, tonality and chromatic harmony, evoking a ‘music of colours’. Prepared by the Fondation Oskar Kokoschka, this book features contributions from Régine Bonnefoit and Ruth Häusler, and focuses on the huge unpublished correspondence between Kokoschka and the musicians which is accessible at the Zurich Central Library.
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    Skulpturen der Gotik und der Renaissance – Die ehemalige Sammlung des Justizrats Dr. Gerhart Bollert
    (Potsdam: Unze Verlags- und Druckgesellschaft, 2000)
    catalogue d'une exposition du Bode-Museum
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    Johann Wilhelm Baur (1607–1642) – Ein Wegbereiter der barocken Kunst in Deutschland
    (Tübingen: Ernst Wasmuth, 1997)
    Thèse de doctorat: Redécouvert au début du 20e siècle après plus d’un siècle d’oubli, le miniaturiste, dessinateur et graveur strasbourgeois Johann Wilhelm Baur a partagé sa carrière entre Rome, Naples et Vienne. Après une formation de dix ans dans l’atelier de Friedrich Brentel, il quitte vers 1628 sa ville natale pour entreprendre l’incontournable voyage en Italie. Peu d’artistes allemands de la première moitié du 17e siècle ont obtenu aussi rapidement la faveur des Farnese, Colonna, Orsini, Borghese et surtout du futur cardinal Mazarin. Sensibilisé par Brentel à l’art de Paul Bril et d’Adam Elsheimer, Baur réalise des miniatures sur parchemin très prisées alors des collectionneurs romains. Créateur des « vedute » de luxe, il transpose les vues gravées de Rome en miniatures à la gouache. Ce genre lui assure le succès dès son arrivée en 1637 à Vienne, où la cour de Ferdinand III nourrit un véritable engouement pour l’ « italianité ». Parallèlement à cette activité de védutiste, Baur réalise de 1639 à 1641 le chef-d’œuvre de sa carrière, l’illustration des Métamorphoses d’Ovide en 151 planches gravées à l’eau-forte. Baur est l’une des personnalités prépondérantes dans la diffusion en Allemagne de l’expression du baroque romain à son apogée.