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    Ernst Ludwig Kirchner und Oskar Kokoschka im Kirchner Museum Davos
    (Heidelberg, Berlin: Kehrer, 2018)
    Les biographies des deux artistes révèlent de nombreux parallèles, notamment leurs débuts artistiques, respectivement dans le Jugendstil et dans la Sécession viennoise, les villes de Berlin et de Dresde comme lieux d’activité, le stigmate « artiste dégénéré » déployé par les nationaux-socialistes en 1937. Dès la première décennie du XXe siècle, les deux artistes relèvent le défi de fixer en quelques minutes sur le papier un modèle en mouvement ; ils sont parmi les premiers à se libérer de l’ornement de l’Art nouveau pour développer une image nouvelle, expressionniste de l’homme. Afin d’établir leur réputation de « pionnier de l’art expressionniste », Kirchner et Kokoschka n’ont pas hésité à antidater leurs œuvres. Autre point commun : la Suisse a joué un rôle prépondérant dans la vie des deux artistes. C’est pour cette raison que sont aujourd’hui conservés leurs legs artistiques à Davos, Vevey (4’000 œuvres de Kokoschka) et Zurich (fonds manuscrits de Kokoschka : 30’000 documents). Dès 1910, Kokoschka se forge une réputation en tant que portraitiste jouissant d’une perception « radiographique ». Kirchner, par contre, devient célèbre avec ses vues de Berlin des années 1913 et 1914. Aucun artiste de son époque ne sait présenter les atours de la métropole d’une manière si pointue. Par leur attitude provocante, Kirchner et Kokoschka sont controversés. Lors de son séjour à Dresde, Kirchner se présente volontairement comme un sauvage érotomane. Dans l’illustration pour sa pièce de théâtre Assassins, espoir des femmes (1909) parue dans la revue Der Sturm en 1910, Kokoschka apparaît sous les traits d’un sauvage tatoué étripant une femme. Au début de la Première Guerre mondiale, Kokoschka se porte volontaire pour le front, où il sera grièvement blessé. A la fin de la guerre, il s’installe à Dresde, y occupe un poste de professeur à l’Académie des Beaux-Arts, qu’il abandonne en 1924 pour parcourir l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure. Kirchner est atteint en 1915, lors de son service militaire, d’une dépression nerveuse et arrive, après avoir séjourné dans divers sanatoriums, à Davos en 1917, où il réside jusqu’à son suicide en 1938. Contrairement à Kokoschka, Kirchner est un « Armchair Traveller » : il voyage au moyen de son imagination et se nourrit de récits de voyage, de magazines et de visites de collections ethnographiques. Il actualise son rêve de l’œuvre d’art totale en huit ateliers qu’il transforme, inspiré par l’art africain et océanien, en un refuge exotique. Kokoschka, par contre, est un homme de l’action qui fuit d’abord l’austro-fascisme en s’installant à Prague et ensuite les nationaux-socialistes. Dès son exil à Londres, il s’engage activement dans la résistance contre les nazis. Un choix de lettres de Kirchner et de Kokoschka révèle les modalités selon lesquelles se perçoivent les deux artistes.
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    Kokoschka - Dürrenmatt. Le mythe comme parabole
    (Neuchâtel: Centre Dürrenmatt Neuchâtel, 2018) ;
    Philippe Moser
    Tant Kokoschka que Dürrenmatt se sont servis des sujets de l’histoire et de la mythologie antiques comme paraboles du présent. Celles-ci leur permettaient de dénoncer des dérives actuelles. Il ne s’agit pas en l’espèce d’un phénomène moderne, les tragédiens antiques rivalisaient déjà pour « inventer de nouvelles lectures de mythes "chargées d’actualité" ». Le motif du labyrinthe crétois avait servi à Dürrenmatt de métaphore « pour donner forme au monde ». Dans sa pièce Hercule et les écuries d’Augias, créée d’abord pour la radio (1954) puis reprise au théâtre sous forme de comédie, il joue sur les carences de la bureaucratie suisse. La Suisse y est décrite comme un « paysage primitif couvert de bouses de vaches » qu’Hercule doit nettoyer. Dürrenmatt fait décrire à Augias son pays comme une entité « libéralo-patriarcale louvoyant entre la Ligue de Délos, l’hégémonie de Sparte et l’Empire mondial perse ». On y reconnaît aisément les divers protagonistes de la guerre froide, l’Europe est figurée sous les traits dela Ligue de Délos, les USA à travers Sparte l’hégémonique et l’URSS tient le rôle de l’Empire perse. La Suisse « louvoie » sous pavillon neutre entre les camps. Augias n’est bien entendu pas roi, mais président, qui débat avec les parlementaires « au sein du Grand Conseil National » sur la façon dont son pays pourrait se débarrasser de ce fumier légendaire. Finalement les propositions d’Hercule pour vider les écuries d’Augias échouent lamentablement face à l’opposition de l’administration. Comme l’avaient fait avant lui Franz Werfel (1915), Jean Giraudoux (1939), Matthias Braun (1959) et Jean-Paul Sartre (1965), Kokoschka a choisi Les Troyennes d’Euripide (415 av. J.-C.) comme instrument toujours actuel de dénonciation de la guerre. Entre 1971 et 1972, il illustre cette tragédie de 15 lithographies. Lorsque Kokoschka apprend par la presse que des enfants israéliens ont été assassinés par des terroristes, il compare ce crime à celui du meurtre du fils d’Hector, Astyanax, commis durant la guerre de Troie. En 1968/70, Dürrenmatt a qualifié « ce qui est exemplaire, ce qui a valeur de parabole » comme étant « substantiel sur le plan dramatique ». Pour ces deux artistes, le mythe était donc la parabole la plus appropriée pour réfléchir le présent. De leur point de vue, l’art abstrait échouait à assumer cette tâche. Dans cet esprit, Dürrenmatt écrivait en 1978 : « Les métaphores qui parlent aux sens ne sont pas des formes géométriques ou stéréométriques, ce sont des mythes : nos mythes. »
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    Oskar Kokoschka als "entarteter Künstler"
    (Berlin, Boston: De Gruyter, 2018)
    Im Mittelpunkt der Untersuchung stehen Kokoschkas Reaktionen auf zwei Ereignisse, die sich am 18. und 19. Juli 1937 in München zugetragen haben: Hitlers Rede zur Eröffnung der Großen Deutschen Kunstausstellung im Haus der Kunst und die Eröffnung der Ausstellung Entartete Kunst in den Arkadenbauten des Hofgartens.
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    « Oskar Kokoschka’s Commitment to Czechoslovakia »
    (Cologne: Wienand, 2015)
    The point of departure for the discussion of Oskar Kokoschka’s connection to Czechoslovakia is the portrait of the first president of the Czechoslovak Republic, Tomáš Garrigue Masaryk which Kokoschka embarked on in June 1935 at the presidential residence of Lány. In his portrayal of the elderly head of state, Kokoschka adopted a concept of national history first developed by historians such as František Palacký in the 19th century during the period of the Czech National Revival, and later elaborated by Masaryk himself. In his book ‘World Revolution’, the Czechoslovak president outlined a genealogy of seminal Czech thinkers, beginning with Jan Hus and leading through the spiritual founders of the Unity of Czech Brethren, Petr Chelčický and Jan Amos Komenský.
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    « Kokoschkas Aufstieg zum bekanntesten Porträtisten des deutschen Sprachraums »
    (Munich: Hirmer, 2014)
    Kokoschka was considered, even in his own lifetime, one of the greatest portraitists of the twentieth century. In the catalogue published by the Badischer Kunstverein to accompany its 1966 exhibition in Karlsruhe – a show devoted exclusively to portraits by his hand spanning a period of approximately sixty years – the organizers stressed that Kokoschka ‘influenced, as none other, the portrait in the first half of the century’. The book is the catalogue for the Kokoschka exhibition of the Kunstmuseum Wolfsburg
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    « Oskar Kokoschkas Bekenntnis zur Tschechoslowakei »
    (Cologne: Wienand, 2014)
    The point of departure for the discussion of Oskar Kokoschka’s connection to Czechoslovakia is the portrait of the first president of the Czechoslovak Republic, Tomáš Garrigue Masaryk which Kokoschka embarked on in June 1935 at the presidential residence of Lány. In his portrayal of the elderly head of state, Kokoschka adopted a concept of national history first developed by historians such as František Palacký in the 19th century during the period of the Czech National Revival, and later elaborated by Masaryk himself. In his book ‘World Revolution’, the Czechoslovak president outlined a genealogy of seminal Czech thinkers, beginning with Jan Hus and leading through the spiritual founders of the Unity of Czech Brethren, Petr Chelčický and Jan Amos Komenský.
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    « Oskar Kokoschka, 1915–1917: From War Artist to Pacifist »
    (Cologne: Snoeck, 2013)
    Article written together with Gertrud Held on the transformation that Kokoschka underwent between 1915 and 1917 as a result of his war experiences. Published in the exhibition catalogue of the Kunst- und Ausstellungshalle der Bundesrepublik Deutschland in Bonn. On 28 July 1914 Austro-Hungary declared war on the kingdom of Serbia. Since Kokoschka was 28 years old he was liable for military service and had to reckon on being called up at any time. His friend and mentor Adolf Loos enjoyed good relations with the Army General Staff, and this allowed Kokoschka to join the most exclusive cavalry regiment of the Dual Monarchy: the Imperial-Royal Regiment of Dragoons “Archduke Josef” No. 15. On 29 August 1915 Kokoschka was badly wounded near Volodymyr-Volynsky in Ukraine. On 29 March 1916 he applied to the war press bureau to become a war artist. After Italy declared war in May 1915, the Austro-Hungarian army fought in the Isonzo Valley in what is today Slovenia. Kokoschka was sent there in mid-July 1916 and by the end of August he had drawn some 30 pictures of troop movements, gun emplacements and ruined villages, mostly in coloured chalk. After being wounded a second time, Kokoschka became a pacifist and from 1917 onwards worked on an anti-war portfolio that can be understood as a modern variant of the Grandes Misères de la guerre by Jacques Callot (1633) and of Desastres de la guerra by Goya (1810–1814).
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    « Oskar Kokoschka in visita da Rolf Gérard. Un reincontro postumo di due artisti »
    (Ascona: Fondazione Rolf Gérard, 2013) ;
    Pia Todorovic
    Exhibition Oskar Kokoschka visits Rolf Gérard – A posthumous reunion of two artists at the Fondazione Rolf Gérard, Ascona 4 May – 30 September 2013 The two artists Rolf Gérard and Oskar Kokoschka first met seventy years ago in London. Kokoschka was 57 years old at the time and an internationally celebrated artist, so his relationship with Gérard – his junior by 23 years – was that of an honoured master and an inquisitive student. In old age, Gérard recalled his first encounter with Kokoschka, which he situated in 1943/44: ‘I met Oskar Kokoschka (1886-1980) in the midst of the war. He was in the same situation as I, in other words without any papers, but he was a world-famous man. He influenced me in painting watercolours without a pencil, without any preparatory drawing. He was a wonderful human being from whom I was able to learn so much’. In the year 1944 Gérard had the opportunity to make two portraits of Kokoschka in the latter’s London studio in Park Lane, and both are shown in the exhibition. The two artists who are brought together again in this exhibition had lives that were so full of parallels and intersection points that the idea of placing them side by side is well-nigh compelling. Both Gérard and Kokoschka lived well into old age and thus experienced a whole century of art history; both possessed a great talent for capturing succinctly in a portrait the character traits of their fellow men; both traversed the world in the course of numerous journeys; and both received British citizenship in 1947, yet spent their final years in Switzerland. They both mixed with famous personalities, and besides their paintings they also designed stage sets and costumes; and both remained faithful to representational art after the Second World War. At times, their circles included the same men, such as Max Liebermann, Wilhelm Furtwängler and Rudolf Khametovich Nureyev. In this exhibition, works by Kokoschka are contrasted with those of Gérard so that a dialogue results between them.
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    « Oskar Kokoschka »
    (Berlin: De Gruyter, 2013)
    Life and work of Oskar Kokoschka
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    « ‹ Das Objektiv ist nicht objektiv ›. Kokoschkas (Selbst-)Inszenierung in der Fotografie »
    (Vienne: Brandstätter, 2013)
    This article is published in the catalogue of an exhibition organized by the University of Applied Arts in Vienna and the Leopold Museum: "Kokoschka. Das Ich im Brennpunkt". The exhibition displayed the best and most expressive photographs of the photographic estate of Oskar and Olda Kokoschka, which the artist's widow donated to the University of Applied Arts. The photographs were shown in the context with works of art created by Kokoschka.