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Bonnefoit, Régine
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Bonnefoit, Régine
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Professeure ordinaire
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regine.bonnefoit@unine.ch
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- PublicationAccès libre(Auto)portrait(s). Dürrenmatt et les arts visuelsCe travail offre une première étude sur Friedrich Dürrenmatt (1921-1990) en tant qu'artiste graphique et en tant que peintre. En effet, le célèbre écrivain suisse a dessiné et peint toute sa vie, réalisant ainsi une production visuelle importante. Cependant, alors qu'il revendique son identité d'écrivain, il répète toute sa vie ne pas être un peintre. Comment interpréter cette apparente contradiction ? Quel est donc le rapport que Dürrenmatt entretient avec les arts visuels d'une part, et son propre œuvre peint d'autre part ? La première partie de ce travail interroge les connaissances et affinités de Dürrenmatt pour les arts visuels, afin de proposer un aperçu de son musée imaginaire (André Malraux). La seconde questionne la pratique qu’a Dürrenmatt du dessin et de la peinture, à savoir ses processus créatifs, ses destinataires et ses fonctions. La réception de cet œuvre graphique et peint est également examinée, de même que le discours que Dürrenmatt tient sur son œuvre. Cela permet d'appréhender sa posture face aux arts visuels et à son identité de peintre, héritiers de la légende de l'artiste (Ernst Kris et Otto Kurz). Loin d'ignorer l'importance de la production littéraire de Dürrenmatt, cette thèse se distingue d’autres travaux qui prennent pour objet de recherche son œuvre peint en lien avec son œuvre littéraire, ou encore comme artiste à double vocation. Le choix des sources réunit l'œuvre graphique et peint de Dürrenmatt, sa bibliothèque, ses agendas personnels, sa correspondance, les dossiers d’expositions, sa propre collection d'œuvres d'art de tiers, des témoignages de personnes qui l’ont connu, un corpus d'articles de presse, ainsi que les écrits de l'artiste lorsque ceux-ci concernent les arts visuels ou l'œuvre peint. Une des clefs de lecture du lien que Dürrenmatt entretient avec son œuvre peint est l'analyse de ses autoportraits, à savoir la manière dont l'artiste choisit de se présenter au monde. Traversant la production graphique et peinte de Dürrenmatt, l'autoportrait offre à l'artiste un miroir que ce dernier choisit d'orienter tant vers son public que vers lui-même. Genre réflexif par excellence, il lui sert de prise de distance pour questionner son identité. L'étude de ces autoportraits montre comment Dürrenmatt, en tant que fin connaisseur des modèles de l'autoreprésentation dans l'histoire de l'art, joue avec la typologie du genre et sa diversité. Elle montre également le développement progressif de sa posture vis-à-vis des arts visuels et de son identité de peintre. Le portrait proposé ainsi n'est pas figé mais prend en considération l'évolution de sa posture d’artiste au fil du temps.
- PublicationRestriction temporaire
- PublicationAccès libreConstruire l'art vidéo par le discours: confrontation parisienne et vidéo genevoise (1974/1977)C’est à ce que recouvre l’expression «art vidéo» entre 1974 et 1977 à Paris et Genève, et à son lien avec la légitimation de la pratique artistique de la vidéo, que cette thèse de doctorat est consacrée. Elle part de l’hypothèse que l’«art vidéo» est une construction et pose trois questions, jalons de la recherche: Quel est le processus qui a mené de diverses locutions à celle d’«art vidéo»? Quel est le rapport entre ces termes et la position de la pratique vidéo dans le domaine de l’art? «Art vidéo» est-il synonyme d’«emploi artistique, ou par un-e artiste, du médium vidéographique»? Pour y répondre, une méthode originale est élaborée à partir de la théorie de la construction sociale de la réalité des sociologues Peter L. Berger & Thomas Luckmann, pondérée par les sociologies de l’art de Pierre Bourdieu et d’Howard S. Becker. La boîte à outils ainsi constituée est mise à l’épreuve de deux cas d’étude, la première exposition muséale d’art vidéo à Paris (Art/Vidéo Confrontation 74, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, section A.R.C., 1974) et à Genève (VIDEO, Musée d’art et d’histoire, 1977). En résulte une contribution à l’histoire de l’art vidéo et son écriture, doublée d’une expérimentation interdisciplinaire, tant conceptuelle que méthodologique. Abstract This thesis deals with the French expression “art vidéo”, with its significations between 1974 and 1977 in Paris and Geneva and focuses on its role in legitimating the video practice as art. It postulates that “art vidéo” is a construction and asks three questions, that form the research’s red wire: Through which process different terms converge to “art vidéo”? What is the connection between these words and the position of video practice in the art world? Is “art vidéo” a synonym of “artistic use, or by an artist, of the video medium”? With the theory of the social construction of reality by the sociologists Peter L. Berger & Thomas Luckmann and Pierre Bourdieu’s and Howard S. Becker’s sociologies of art, an original method is elaborated to answer these questions. This methodological toolbox is confronted with two study cases, the first museum exhibition of video art in Paris (Art/Vidéo Confrontation 74, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, section A.R.C., 1974) and in Geneva (VIDEO, Musée d’art et d’histoire, 1977). The resultof this thesis is not only a contribution to the history of video art and its writing but also an interdisciplinary, conceptual, and methodological experimentation. Zusammenfassung Die vorliegende Dissertation diskutiert den französischen Begriff «art vidéo» und seine Bedeutungen zwischen 1974 und 1977 in Paris und Genf. Dabei steht die Rolle der Legitimierung der künstlerischen Videopraktik im Zentrum. Basierend auf der Hypothese, dass «art vidéo» eine Konstruktion ist, bilden drei Fragen den roten Faden der Recherche: Wie lässt sich der Prozess der Etablierung des Begriffs «art vidéo» beschreiben und welche weiteren Begriffe haben ihn in seiner Entstehung begleitet? Welche Verhältnisse gibt es zwischen diesen Wörtern und der Position der Videopraxis im Kunstgebiet? Ist «art vidéo» ein Synonym für die «künstlerische Verwendung des Videomediums (bspw. von einem/er KünstlerIn)»? Um diese Fragen zu beantworten, wird eine originelle Methode erstellt, welche die Theorie der gesellschaftlichen Konstruktion der Wirklichkeit der Soziologen Peter L. Berger & Thomas Luckmann und die Kunstsoziologien von Pierre Bourdieu und Howard S. Becker zusammenträgt. Das so erstellte Toolboxwird mit zwei Fallstudien konfrontiert: die erste Videokunstausstellung in einem Museum in Paris (Art/Vidéo Confrontation 74, Musée d’art moderne de la Ville de Paris, section A.R.C., 1974) und in Genf (VIDEO, Musée d’art et d’histoire, 1977). Die Ergebnisse der Recherche leisten nicht nur einen Beitrag zur Videokunstgeschichte und ihrer Aufzeichnung, sondern stellen auch ein interdisziplinäres konzeptuelles methodologisches Experiment dar.
- PublicationAccès libreKokoschka-Dürrenmatt. Le mythe comme paraboleLe point de départ de cette publication est un poème que Dürrenmatt dédie à Kokoschka au début des années 1960. Le 25 mars 1960, les deux artistes se rencontrent dans la maison de Kokoschka à Villeneuve, près de Montreux. Par la suite, Dürrenmatt écrit le poème À Oskar Kokoschka, qui est exposé ici pour la première fois. Il contient un hommage au tableau monumental Les Thermopyles (1954) de Kokoschka ainsi qu’un plaidoyer en faveur d’un art figuratif. Durant la Deuxième Guerre mondiale, Dürrenmatt a également traité du destin des 300 Spartiates qui, en 480 av. J.-Chr., sous le commandement du roi de Sparte Léonidas, s’opposèrent à l’envahisseur perse aux Thermopyles. Pour les deux artistes, la bataille antique sert de parabole aux conflits de leur temps, la Deuxième Guerre mondiale ou la guerre froide. La publication propose un éclairage sur la manière dont Kokoschka et Dürrenmatt se sont emparés de mythes antiques pour critiquer leur propre époque. Par de nombreux documents, elle montre également comment la bataille des Thermopyles continue à fasciner jusqu’à aujourd’hui, que ce soit dans les arts, l’idéologie politique ou la culture populaire.
- PublicationAccès libreErnst Ludwig Kirchner & Oskar KokoschkaLes biographies des deux artistes révèlent de nombreux parallèles, notamment leurs débuts artistiques, respectivement dans le Jugendstil et dans la Sécession viennoise, les villes de Berlin et de Dresde comme lieux d’activité, le stigmate « artiste dégénéré » déployé par les nationaux-socialistes en 1937. Dès la première décennie du XXe siècle, les deux artistes relèvent le défi de fixer en quelques minutes sur le papier un modèle en mouvement ; ils sont parmi les premiers à se libérer de l’ornement de l’Art nouveau pour développer une image nouvelle, expressionniste de l’homme. Afin d’établir leur réputation de « pionnier de l’art expressionniste », Kirchner et Kokoschka n’ont pas hésité à antidater leurs œuvres. Autre point commun : la Suisse a joué un rôle prépondérant dans la vie des deux artistes. C’est pour cette raison que sont aujourd’hui conservés leurs legs artistiques à Davos, Vevey (4’000 œuvres de Kokoschka) et Zurich (fonds manuscrits de Kokoschka : 30’000 documents). Dès 1910, Kokoschka se forge une réputation en tant que portraitiste jouissant d’une perception « radiographique ». Kirchner, par contre, devient célèbre avec ses vues de Berlin des années 1913 et 1914. Aucun artiste de son époque ne sait présenter les atours de la métropole d’une manière si pointue. Par leur attitude provocante, Kirchner et Kokoschka sont controversés. Lors de son séjour à Dresde, Kirchner se présente volontairement comme un sauvage érotomane. Dans l’illustration pour sa pièce de théâtre Assassins, espoir des femmes (1909) parue dans la revue Der Sturm en 1910, Kokoschka apparaît sous les traits d’un sauvage tatoué étripant une femme. Au début de la Première Guerre mondiale, Kokoschka se porte volontaire pour le front, où il sera grièvement blessé. A la fin de la guerre, il s’installe à Dresde, y occupe un poste de professeur à l’Académie des Beaux-Arts, qu’il abandonne en 1924 pour parcourir l’Europe, l’Afrique du Nord et l’Asie Mineure. Kirchner est atteint en 1915, lors de son service militaire, d’une dépression nerveuse et arrive, après avoir séjourné dans divers sanatoriums, à Davos en 1917, où il réside jusqu’à son suicide en 1938. Contrairement à Kokoschka, Kirchner est un « Armchair Traveller » : il voyage au moyen de son imagination et se nourrit de récits de voyage, de magazines et de visites de collections ethnographiques. Il actualise son rêve de l’œuvre d’art totale en huit ateliers qu’il transforme, inspiré par l’art africain et océanien, en un refuge exotique. Kokoschka, par contre, est un homme de l’action qui fuit d’abord l’austro-fascisme en s’installant à Prague et ensuite les nationaux-socialistes. Dès son exil à Londres, il s’engage activement dans la résistance contre les nazis. Un choix de lettres de Kirchner et de Kokoschka révèle les modalités selon lesquelles se perçoivent les deux artistes.
- PublicationAccès libreThe Museum in the Digital AgeThe “digital revolution” or “digital era” has affected most of the realms of our activities, in particular the domains of communication, creation, safeguarding and transmission of knowledge. Museums whose mission is to be open to the public, to acquire, conserve, research, communicate and exhibit the heritage of humanity are thus directly concerned by this revolution. This collection of interdisciplinary essays highlights the manner in which museums and curators tackle the challenges of digital technology. The contributions are divided into four groups that illustrate the extent of the impact of digital technologies on museums: exhibitions devoted to new media or mounted with the use of new media; the hidden face of the museum, the conservation of digital works of art; cultural mediation and the communication/promotion of museums using digital tools (applications, tablets, audioguides, etc.); legal aspects of the digitalisation of content, whether for creative purposes or preservation.
- PublicationAccès libreOskar Kokoschka – Cabinet de curiositésThis book was published on the occasion of the exhibition of the same name in the Museum Liner Appenzell (11 July 2010 – 9 January 2011) and in the Musée des Beaux-Arts in La Chaux-de-Fonds (14 May – 4 September 2011). The exhibition and the accompanying publication were realized by the Fondation Oskar Kokoschka, the Liner Foundation in Appenzell and the Kokoschka Research Group of the Institute for the History of Art and Museology, University of Neuchâtel. Throughout his life, Kokoschka was a passionate collector, as proven by some 300 objects that have been preserved by the Fondation Oskar Kokoschka. This exhibition showed for the first time a selection of objects from Kokoschka’s collection in his villa in Villeneuve. A comparison of individual pieces with his pictures makes evident that many of them served the artist as objects of study – for they are to be found again in oil paintings, watercolours and lithographs.
- PublicationAccès libreSpur im Treibsand » – Oskar Kokoschka neu gesehen. Briefe und BilderExhibition: Zentralbibliothek Zürich, 14 April – 2 October 2010 This exhibition displayed unknown manuscripts, drawings and photographs from the artist’s written estate, held by the Zentralbibliothek Zürich, plus works in the possession of the Fondation Oskar Kokoschka. Pictures and texts illuminated and complemented each other, like pieces in a jigsaw puzzle.
- PublicationAccès libreKokoschka and musicThe Austrian painter Oskar Kokoschka is closely linked to his country’s musical tradition, in particular to the Viennese composers Schönberg, Berg and Webern. His friends included the orchestra conductor Wilhelm Furtwängler, and the musicians Richter, Serkin, Menuhin and Casals. With his masterly painting ‘The Power of Music’ (1918-20) Kokoschka entered the debate on musical dissonance, tonality and chromatic harmony, evoking a ‘music of colours’. Prepared by the Fondation Oskar Kokoschka, this book features contributions from Régine Bonnefoit and Ruth Häusler, and focuses on the huge unpublished correspondence between Kokoschka and the musicians which is accessible at the Zurich Central Library.
- PublicationAccès libreSkulpturen der Gotik und der Renaissance – Die ehemalige Sammlung des Justizrats Dr. Gerhart Bollertcatalogue d'une exposition du Bode-Museum