Voici les éléments 1 - 3 sur 3
  • Publication
    Accès libre
    Zivilgesellschaftliche Akteurinnen und Akteure im Deportationsprozess:: eine multiperspektivische Untersuchung zu Widerstand und Macht
    Erhalten Asylsuchende in der Schweiz einen negativen Asylentscheid und wird entschieden, dass der Vollzug einer Wegweisung zulässig, zumutbar und möglich ist, werden sie angehalten, innerhalb einer gesetzten Frist die Schweiz zu verlassen. Diese Masterarbeit fokussiert den Prozess von einer ersten Wegweisungsentscheidung bis hin zur Ausreise abgewiesener Asylsuchender unter Androhung oder Anwendung von Zwang. Darin interessiert, inwiefern zivilgesellschaftliche Akteurinnen und Akteure diesen Prozess beeinflussen, wenn sie sich für das Aufenthaltsrecht abgewiesener Asylsuchender einsetzen. Auf der Basis des Forschungsstandes werden drei theoretische Perspektiven mobilisiert: Die Perspektive Achermanns (2013) zu Deportation als Teil sozialer Exklusion, Foucaults (1992) Ausführungen zu Macht und Widerstand sowie Ansätze zum „liberalen Paradox“ – dem Spannungsfeld zwischen staatlicher Souveränität und menschenrechtlichen Verpflichtungen (Küffner 2017; Gibney / Hansen 2003). Die multiperspektivische Analyse von vier Deportationsprozessen zeigt, dass sich dieses Spannungsfeld durch die Argumentationsweisen und Strategien der befragten Akteurinnen und Akteure hindurchzieht. Daraus gehen Kräfteverhältnisse hervor, die zivilgesellschaftliche und behördliche Akteurinnen und Akteure in einer ungleichen Machtbeziehung zueinander positionieren: In Deportationsprozessen abgewiesener Asylsuchender können zivilgesellschaftliche Akteurinnen und Akteure anhand eines Bezugs auf menschenrechtliche Prinzipien ein Aufenthaltsrecht fordern, Migrationsbehörden können sich in ihrer Tätigkeit im Vollzug auf diese Prinzipien beziehen, während auf Bundesebene darüber entscheiden wird, inwiefern abgewiesenen Asylsuchenden unter Berücksichtigung humanitärer Argumente und Menschenrechten ein Aufenthaltsrecht zukommt. Die Ergebnisse der Analyse legen nahe, dass zivilgesellschaftliche Akteurinnen und Akteure sowohl an der Produktion von staatlicher Souveränität als auch an der Herstellung und Berücksichtigung humanitärer und menschenrechtlicher Prinzipien beteiligt sind.
  • Publication
    Accès libre
    Asylum seekers in narrative action: an exploration into the process of narration within the framework of asylum from the perspective of the claimants
    (2016)
    Marie-Florence Burki
    ;
    Comment une personne raconte-t-elle son histoire en tant que requérante d’asile ? Pour un requérant d’asile, le récit de vie a deux raisons d’être. Il sert à créer une unité des expériences disparates de la vie, particulièrement nécessaire lorsqu’une personne a vécu un changement radical. Selon le concept de l’identité narrative, le récit sert donc à créer un sens du soi cohérent et à représenter son individualité. Mais le récit de vie d’un requérant est aussi la base sur laquelle une décision d’asile est rendue. Toutefois, cette deuxième finalité du récit s’inscrit dans une procédure légale qui cadre la façon dont il est raconté et interprété. Partant de ces deux observations, cette recherche explore comment être requérant d’asile peut cadrer le sens de soi. Cette problématique est examinée au travers du concept de l’identité narrative selon lequel l’individualité est engendrée dans le récit de vie. Ce concept a également guidé l’approche méthodologique. Une analyse narrative des récits de vie de cinq requérants a été conduite. Afin de mieux comprendre le lien entre la narration et le cadre de l’asile, des entretiens ont été menés avec des mandataires. La recherche a permis une identification de trois problématiques. Premièrement, une représentation de l’expérience des réfugiés comme traumatique peut mener à une auto-victimisation des requérants voire à une perte de raison d’être. Deuxièmement, la connaissance des requérants de la procédure et leur compétence narrative peut avoir une incidence importante sur leur perception de l’issue de leur demande. Une grande incertitude quant à la décision d’asile empêche une projection dans le futur. Or cette projection est nécessaire pour que le récit prenne entièrement forme. Troisièmement, une tendance à concevoir le récit comme une source d’information factuelle mène à la supposition qu’une réalité objective est accessible. Cette conception peut engendrer des décisions perçues par requérants d’asiles comme arbitraires., How do individuals engage in the process of narrating their life as asylum seekers? Two observations led to this initial question. On the one hand their narrative serves to provide meaning to their experiences thereby contributing to the construction of a sense of self. On the other hand they are required to tell their story in the context of the asylum application in order to demonstrate their worthiness of the refugee status. Departing from these observations this research sets out to explore whether and how being an asylum seeker may frame an individuals’ sense of self. This central interrogation is tackled using the theoretical concept of narrative identity. It provides an ontological conception of individuals’ selfhood as emerging from the narrative. Moreover the concept also guides the methodological approach. In-depth narrative analysis of the asylum seekers’ life stories are conducted in light of their representation of asylum. In order to better understand the link between narration and the asylum framework the perspective of legal caseworkers is also included. The research led to the identification of three sets of issues. First, the representation of the refugee experience as traumatic can lead to a self-victimization of the asylum seekers impeding on a dignified sense of self as capable agents. Second, the role of knowledge of the procedure and narrative competence has an important incidence on the asylum seekers’ perception of the outcome of their case. A strong uncertainty with regards to the decision can generate a lack of future projection necessary for a narrative to take complete shape. Third, legal practitioners have noted a tendency to conceive of the story as providing a source for factual information thereby presuming the capacity to access an objective reality. This can lead to decisions that appear as arbitrary to the asylum seekers.
  • Publication
    Accès libre
    Les familles à l'aide d'urgence: entre difficultés, ressources et actions
    (2015)
    Nimis, Laura
    ;
    En 2004, les autorités helvétiques instaurent l’exclusion du domaine de l’asile et de l’aide sociale des personnes dont la demande d’asile a fait l’objet d’une non-entrée en matière. En 2008, la mesure s’étend aux personnes déboutées de l’asile. Afin, de ne pas sombrer dans la misère une aide de survie leur est accordée. Cette aide, nommée « aide d’urgence », est très faible et sensée être temporaire. Les personnes concernées étant plongées dans une précarité telle, elles se rendraient compte par elles-mêmes que leur seule option est le départ. Or, le renvoi n’est pas toujours possible, les refusés de l’asile s’y opposant, ne disposant pas de documents d’identité ou provenant de pays avec lesquels aucun accord de réadmission n’a été signé. Dans le cadre de cette recherche, je m’intéresse aux conditions de vie des familles NEM et déboutées de l’asile percevant l’aide d’urgence à Genève. A travers l’observation de familles résidentes d’un foyer pour requérants d’asile et la réalisation d’entretiens, je tente de comprendre leur quotidien. Plus précisément, je cherche à identifier les contraintes auxquelles elles doivent faire face mais également quels moyens elles mettent en oeuvre pour les contourner et ainsi récupérer une part de leur autonomie. L’analyse montrera que malgré un bon nombre de difficultés, ces familles disposent de plusieurs ressources et moyens pour soulager ou influer sur leur quotidien.