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    Female labour force participation and dynamics of income inequality in Switzerland, from 1992 to 2014
    (2018) ; ;
    Jann, Ben
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    Lalive, Raphaël
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    Vandecasteele, Leen
    Cette thèse intitulée « La participation des femmes au marché du travail et les dynamiques des inégalités de revenus en Suisse entre 1992 et 2014 » explore les facteurs qui influencent la participation des femmes au marché du travail et analyse les conséquences de la croissance de cette participation en termes d’inégalités de revenu au niveau des ménages. Cette étude combine deux importants indicateurs au niveau macro, la participation des femmes au marché du travail et l’inégalité de revenu, et examine leurs dynamiques dans le contexte suisse entre 1992 et 2014. Dans la première partie de la thèse, l’attention est portée sur les déterminants de la participation des femmes au marché du travail aux niveaux macro et micro. Au niveau macro, les variables contextuelles sont soit inclues pour identifier le contexte socio-politique dans lequel les femmes vivent soit examinées plus en détail pour déterminer leur influence sur le nombre d’heures de travail effectué par les femmes. Au niveau micro, les revenus des femmes et de leurs partenaires sont étudiés comme déterminants pour le nombre d’heures de travail effectué par les femmes. Ces déterminants classiques sont appariés avec des données relatives aux idéologies socialement construites concernant les attitudes au travail ou à la famille. Le premier article de cette thèse examine les effets de l’expansion de la garde extrafamiliale au niveau cantonal sur le nombre d’heures travaillé par les mères et les pères. Le deuxième article de cette thèse inclut les impôts et les avantages fiscaux, les coûts de garde et la culture des parents comme variables de contexte dans un model commun d’offre de travail basé sur les femmes et leurs partenaires. Dans la deuxième partie de la thèse l’emphase se déplace sur l’inégalité de revenu au niveau des ménages. Le troisième et dernier article de cette thèse interroge sur l’influence éventuelle d’une augmentation de la participation des femmes au marché du travail sur l’inégalité de revenu en Suisse. L’analyse fait la distinction entre différentes sources de revenu et types de ménages, incluant les couples et les célibataires. Tous les articles se focalisent non seulement sur la participation extensive des femmes au marché du travail, mais aussi sur la proportion de contrat à temps partiel. Les principales bases de données utilisées dans cette thèse sont l’Enquête Suisse la Participation Active (ESPA 1992-2014) et le Panel Suisse de Ménages (PSM 2000-2014). Chaque article se base sur une méthodologie spécifique. Le premier article identifie l’effet des reformes de la politique familiale qui ont été introduites au début des années 2000 en employant une estimation de la différence des différences. Le deuxième article explore l’impact des dotations économiques et attitudinales des femmes et de leurs partenaires sur les heures travaillées par les femmes à travers d’un model commun d’offre de travail. Le troisième article s’interroge sur les conséquences de l’expansion de la participation des femmes au marché du travail pour l’inégalité de revenu au niveau des ménages employant des décompositions d’indices et des analyses contrefactuelles. Les résultats mettent en avant un impact faible mais significatif de l’expansion de l’offre de garde formelle extrafamiliale sur le temps de travail partiel entre les mères. Ces réformes n’ont pas eu un effet sur le travail des hommes. Les hommes jouent néanmoins un rôle important pour le travail des femmes car les partenaires influencent les décisions des femmes avec leurs ressources économiques et leurs attitudes. L’effet du revenu des partenaires est particulièrement pertinent pour les femmes orientées vers les tâches ménagères qui ressentent des fortes pressions morales pour rester à la maison et s’occuper des enfants. En Suisse, l’augmentation de la participation des femmes au marché du travail a contribué à maintenir une basse inégalité de revenu. Cet effet a été produit par la réduction de la variabilité des salaires des femmes., This thesis explores drivers of female labour force participation and analyses the consequences of an increase in female labour force participation for income inequality at the household level. This study combines these two important macro indicators, namely female labour force participation and income inequality, and investigates their dynamics in the Swiss context from 1992 to 2014. In the first part of the thesis, particular attention is placed on the determinants of female labour force participation at the macro and micro level. At the macro level, contextual variables are either included in the background to identify the socio-political context in which women live or examined more in detail to determine their influence on women’s labour supply. At the micro level, wages and income of women and their partners are studied as main determinants of women’s labour supply. These classical determinants are paired with socially constructed ideologies identified through gender role attitudes towards work and family. The first article of this thesis examines the effects of the expansion of childcare provision at the cantonal level with respect to maternal and paternal labour supply, while the second article of this thesis includes taxes and benefits, childcare costs, and culture as contextual variables in a joint labour supply model of women and their partners. In the second part of the thesis, the focus shifts towards household income inequality. The third and last article of this thesis investigates how the increase in female labour force participation affects household income inequality in Switzerland. The analysis distinguishes between different income sources and household types, including both couples and singles. All articles focus not only on the extensive participation of women on the labour market, but also on the intensity of this participation in terms of part-time rates. The main databases used in this thesis are the Swiss Labour Force Survey (1992-2014) and the Swiss Household Panel (2000-2014). Each article is built on a specific methodology. The first article identifies the effect of family policy reforms that were introduced at the beginning of the 2000s and uses a difference-in-differences estimation. The second article explores the impact of economic and attitudinal endowments of women and their partners with respect to women’s labour supply through a discrete labour supply model. The third article investigates the consequences of the expansion in female labour force participation for household income inequality through index decompositions and counterfactual analyses. Results identify a small but significant impact of the expansion of childcare provision on mothers’ high part-time rates. No effects are found for paternal employment. Men play an important role for women’s labour supply as partners influence women’s decisions both through their economic and their attitudinal endowments. This income effect is particularly relevant for home-oriented women who feel strong moral pressures to stay home and perform childcare. In Switzerland, the total increase of female labour force participation contributed to keep household income inequality low. This effect was mainly due to the reduced variability in women’s wages.
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    Egalité des chances au sein de l’UniNE : où en est-on ?: Ancrage institutionnel des mesures du SECH, enjeux de la conciliation vie privée et professionnelle et relève académique.
    Fruit d’une collaboration entre l’Institut de sociologie et le Service d’égalité des chances (SECH) de l’Université de Neuchâtel (UniNE), l’objectif a été de mener une enquête quantitative auprès de la communauté universitaire de l’UniNE pour l’année académique 2015-2016 autour de questions liées à la diversité et l’égalité des chances. Ce document vise non seulement à analyser l’ancrage institutionnel du SECH en évaluant notamment les prestations que ce service offre ainsi que sa visibilité auprès de membres de la communauté universitaire, mais également cherche à rendre compte plus spécifiquement des enjeux qui entourent la conciliation de la vie privée et professionnelle des collaborateurs et collaboratrices de l’UniNE ainsi qu’à répondre à des questions articulées autour de la carrière et de la relève académique. Les résultats exposés dans le présent rapport sont extraits de deux questionnaires envoyés à la fois au personnel salarié et aux étudiant-e-s de l’UniNE desquels près d’un tiers des membres de la communauté universitaire a répondu à l’appel.
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    Conditions de travail dans les administrations cantonales en Suisse, 1991-2012
    (2016)
    Guillet, Delphine
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    Huber, Johanna
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    Dans le cadre d’une étude financée par le Fonds National Suisse sur les mesures d’égalité entre les sexes et la participation des femmes au marché du travail, l’lnstitut de Sociologie de l’Université de Neuchâtel a réalisé une enquête longitudinale à propos de la conciliation travail-famille pour la période 1991-2012. Pour ce faire, un questionnaire (voir annexe 1) comportant des questions sur les conditions de travail a été envoyé aux 26 administrations cantonales (en prévalence aux bureaux de l'égalité hommes-femmes et de la famille ainsi qu’aux responsables des ressources humaines). Les chiffres utilisés dans ce rapport sont ceux récoltés auprès des cantons, complétés si nécessaire par le site de la Confédération «BerufundFamilie » pour l’année 2012. Nous avons constaté une nette évolution des mesures implémentées dans les différentes administrations cantonales puisque tous les cantons ont augmenté le nombre de mesures proposées à leurs employés entre 1991 et 2012. S'agissant des horaires de travail, nous constatons également que les usages ont beaucoup évolué dans la plupart des cantons. Il existe en revanche un réel potentiel à développer au niveau du télétravail, mesure qui permettrait aux parents de travailler ponctuellement depuis leur domicile. La conciliation travail-famille pourrait également être facilitée au niveau des congés et du soutien institutionnel. Même si la plupart des cantons offrent un congé de paternité, il est, la plupart du temps, très court (1 à 10 jours). En outre, les crèches étatiques sont très peu répandues.
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    Offre formelle d'accueil préscolaire et parascolaire en Suisse, 1991-2012
    (2016) ;
    Guillet, Delphine
    ;
    Dans le cadre d’une étude sur les mesures d’égalité entre les sexes et la participation des femmes au marché du travail, financé par le Fonds National Suisse, l’Université de Neuchâtel réalise une enquête longitudinale à propos de la conciliation travail-famille pour la période 1991-2012. Pour se faire, un questionnaire (disponible sur demande) en trois parties a été envoyé à chacun des 26 cantons comportant des questions sur l’offre d’accueil préscolaire, durant la scolarité et sur son financement. La partie liée aux coûts est fréquemment gérée de manière distincte de l’offre, ainsi cela a nécessité de faire appel à différents offices. L’accueil extrafamilial et préscolaire se divise en deux secteurs, l’un formel et l’autre informel. Dans ce papier nous nous intéressons uniquement à la partie formelle, c’est-à-dire, à l’accueil des enfants en dehors de leur famille dans une institution financée par des fonds publics ou privés (Commission fédérale de coordination pour les questions familiales – COFF –, 2008).
    Les chiffres utilisés dans ce rapport sont ceux récoltés auprès des cantons, complétés si nécessaire par le site de la Confédération « BerufundFamilie » et par trois études sur les familles : celle d’INFRAS (2013), les rapports de l’OFS sur les familles en Suisse (2004/2008) et l’état des lieux de la COFF sur l’accueil extrafamilial et parascolaire (2008). Certaines données divergent entre les différentes sources liées aux diverses définitions de l’accueil pré et parascolaire et en fonction des changements légaux.