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    Finance de marché et fonds d’investissement durables : la coupure au territoire
    Cet article s’inscrit en géographie de la finance et montre, à l’aide de diverses études de cas, comment l’industrie financière, en s’appropriant le concept de développement durable de manière particulière, a construit sa propre approche de la « valeur financière durable » dans le cadre des fonds d’investissement socialement responsable (ISR). Il explique la manière dont l’industrie financière auto-valide son action en matière de finance « durable » par le recours à des organisations (agences de notation extra-financière et ONGs), des personnalités (experts, leaders d’opinion) ou des institutions (organisations internationales) qui, par leur réputation ou leur position, légitiment la « valeur durable ». Or, si ces acteurs parviennent à animer le débat médiatique, scientifique et politique, ils restent largement sous l’influence de l’industrie financière et ne remettent pas en cause l’essence même des produits financiers, la coupure au territoire. L’absence de territorialisation et de contextualisation territoriale empêchent toute approche forte de la durabilité, fondée sur les acteurs locaux et une opérationnalisation sur un territoire donné.
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    Le développement durable, un antidote à la crise financière ?
    La crise financière actuelle soulève la question de la régulation des marchés financiers. Le développement durable ou l'éthique pourraient être des réponses. Cependant, la finance de marché et le développement durable reposent sur des bases antagonistes. La finance de marché se caractérise par la liquidité/mobilité du capital alors que le développement durable implique son ancrage à plus long terme où l'investisseur se comporte également comme un entrepreneur.