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Mariaux, Pierre Alain
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Mariaux, Pierre Alain
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Professeur ordinaire
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pierre-alain.mariaux@unine.ch
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- PublicationRestriction temporaireLes reines et l’orfèvrerie. Pour un autre regard sur la culture matérielle de la cour de France (XIVe-XVe siècles)(2023-12-19)
;Antille, DianeCette recherche porte sur la culture matérielle des reines de France aux XIVe-XVe siècles. Elle part de l’hypothèse que l’analyse des objets réalisés dans des métaux précieux connus au travers des comptes, testaments et inventaires autorise à reconsidérer la place marginale que ces femmes et leurs objets occupent dans l’historiographie de l’histoire de l’art. L’étude cherche à répondre aux interrogations suivantes : qu’est-ce que les objets d’orfèvrerie peuvent nous apprendre du métier de reine ? Comment documentent-ils leur relation au pouvoir ? Il s’agit, à l’appui des ornements de corps, des objets de prière et des pièces de vaisselle, de mettre en évidence le rôle de ces précieux objets dans la vie curiale. Cette étude implique d’interroger les tensions de genre entre la reine et le roi. Pour ce faire, une méthodologie originale est choisie. Elle prend pour point de départ l’analyse matérielle des objets d’orfèvrerie, qui ont la particularité de n’être aujourd’hui connus que par leurs mentions documentaires. Il en résulte la mise au jour d’une relation singulière des femmes aux objets et un nouveau regard sur le pouvoir de ces derniers dans la société de cour. D’un point de vue méthodologique, cette recherche démontre comment l’étude de l’absence enrichit l’histoire de l’art. - PublicationAccès libreExposer à l 'autel: conversion des matières, conversion des regards(2022-12-1)L’autel représente le centre de la sacralité ecclésiale. Comme point focal spatial, liturgique et symbolique, il est un lieu complexe, à la fois celui de la conversion des espèces eucharistiques et celui de la vénération des reliques. Il apparaît dès lors comme l’un des points de contact essentiels de l’humain, du matériel, du charnel, avec le sacré et la divinité. Considérons-le comme le lieu de la présence et celui de la présentation. Dans les pages suivantes, j’aborde la question de l’autel comme lieu de présentation (ou d’exposition), ce qui me permettra de développer une réflexion sur la notion de display (ou desploi) au Moyen âge. Ce faisant, je constaterai que la création de dispositifs de cadrage au cours des XIIe et XIIIe siècles – barrières de choeur et reliquaires, quelle que soit leur complexité formelle et y compris lorsqu’ils sont ajourés ou transparents – participe du phénomène d’éloignement des laïcs du ou des lieux où se négocie la présence sacrée. Cet éloignement se fait à l’avantage des médiateurs du sacré pour lesquels, c’est l’hypothèse défendue, ces dispositifs sont destinés.
- PublicationAccès libreL’entrée du musée spectaculaire en France : Étude de ses caractéristiques et de ses évolutions depuis l’inauguration du Centre Pompidou(2022-10)
;Osé, Raphaël; L’entrée muséale est une étape clé dans le parcours d’une visite, elle invite à progresser vers la porte d’entrée et incite à pénétrer dans le musée. Son importance vient du fait qu’elle constitue le premier élément que le visiteur rencontre ; elle est un lieu de passage obligatoire. Divisée en trois parties, la façade, l’esplanade et le hall, l’entrée est un lieu tiers qui se trouve à la fois dehors et dedans et dont les fonctions sont de se démarquer, de connecter le musée à son environnement, de signaler son emplacement et enfin, elle sert de support de communication. Puis, vient l’étude de l’entrée du musée spectaculaire. Il s’agit d’un modèle muséale qui prend véritablement forme avec l’ouverture du Centre Pompidou en 1977, une institution où l’originalité de l’architecture devenue monumentale est liée à une expérience divertissante du musée. C’est à travers une étude comparative de quatre institutions muséales spectaculaires, le Centre Pompidou et le Louvre dans un premier temps, puis du musée des Confluences et du MuCEM dans un second, que nous observons et analysons, par le biais de l’entrée, l’évolution des caractéristiques de ce modèle dans le temps. - PublicationAccès libreDe la matière au sens, ou comment l’objet médiéval se perd entre bricolage, remploi et réparationL’observation des objets médiévaux révèle des traces d’usage et d’usure, de réparation, ou des assemblages qui semblent le fait d’interventions postérieures à leur création. Cependant, l’étude approfondie d’objets singuliers semble au contraire montrer que ce qu’un œil contemporain comprend comme un accident, de montage par exemple, révèle une intention : les réparations, de même que le bricolage ou le remploi, sont des modes de la création médiévale, constitutifs de l’objet. C’est ce que je souhaite montrer à l’aide d’une enquête matérielle portant sur quelques reliquaires des 12-13e siècles conservés en l’abbaye de Saint-Maurice d’Agaune.
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